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  • Gastroentérologues du CMAD : Centre des Maladies de l'Appareil Digestif Occitanie

    Notre équipe Gastro-entérologues et hépatologues à Toulouse Trier par Clinique Tous Clinique Pasteur La Croix du Sud RDV Dr Hadrien ALRIC Voir fiche > RDV Dr Pierre BERLIOUX Voir fiche > RDV Dr Hélène BLASCO PERRIN Voir fiche > RDV Dr Olivier CROIZET Voir fiche > RDV Dr Emmanuel DUPUIS Voir fiche > RDV Dr Patrick FAURE Voir fiche > RDV Dr Maeva GUILLAUME Voir fiche > RDV Dr Matthieu GUIVARCH Voir fiche > RDV Dr Pierre-Emmanuel HERVIEU Voir fiche > RDV Dr Thibault KAIGHOBADI Voir fiche > RDV Dr Alexia LAROYENNE Voir fiche > RDV Dr Adeline POINTREAU Voir fiche > RDV Dr Olivier ROUQUET Voir fiche > RDV Dr Estelle SIRACH Voir fiche > RDV Dr Pierre TOULEMONDE Voir fiche > Gastro entérologue Hépatologue Toulouse Nos gastro-entérologues et hépatologues à Toulouse : une expertise au service de votre santé digestive et hépatique. Au CMAD, Centre des Maladies de l'Appareil Digestif, nous mettons à votre disposition une équipe de gastro-entérologues et hépatologues à Toulouse, reconnus pour leur expertise et leur dévouement. Nos spécialistes exercent au sein de deux établissements de renom : la Clinique Pasteur et la Clinique Croix du Sud , assurant ainsi une prise en charge de proximité et de qualité pour nos patients. Une équipe pluridisciplinaire pour des soins complets Notre équipe se compose de 15 médecins spécialisés, tous anciens Chefs de clinique, ayant développé une solide expérience dans le diagnostic et le traitement des maladies digestives et hépatiques. Grâce à une approche collaborative, nos gastro-entérologues et hépatologues combinent leurs compétences pour vous offrir des soins personnalisés et adaptés à vos besoins. Expertise en gastro-entérologie et hépatologie Nos gastro-entérologues à Toulouse prennent en charge un large éventail de pathologies, notamment les troubles digestifs tels que le reflux gastro-œsophagien (RGO), les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) comme la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse, ou encore les polypes et cancers digestifs . Les hépatologues de notre équipe se concentrent sur les maladies du foie , telles que l’hépatite virale, la stéatose hépatique (foie gras), la cirrhose ou les tumeurs hépatiques. En alliant diagnostic de précision et traitements innovants, nous accompagnons nos patients tout au long de leur parcours de soins. Des infrastructures de pointe à Toulouse Les consultations et interventions de nos gastro-entérologues et hépatologues à Toulouse se déroulent dans deux établissements équipés des technologies médicales les plus avancées : La Clinique Pasteur, réputée pour son excellence en médecine digestive. La Clinique Croix du Sud, offrant un environnement moderne et sécurisé pour vos soins. Ces infrastructures permettent à nos médecins de réaliser des examens spécialisés, tels que l’endoscopie digestive, la coloscopie et la fibroscopie hépatique, avec un confort et une sécurité optimaux pour les patients. Un accompagnement personnalisé à chaque étape Au CMAD, nous savons que chaque patient est unique. C’est pourquoi nos spécialistes travaillent main dans la main pour élaborer des plans de soins adaptés à vos besoins spécifiques. En combinant leur expertise, leur écoute et une approche humaine, nos gastro-entérologues et hépatologues s'engagent à vous accompagner avec bienveillance dans toutes les étapes de votre traitement. Prenez rendez-vous dès aujourd’hui avec l’un de nos gastro-entérologues ou hépatologues à Toulouse, au sein de la Clinique Pasteur ou de la Clinique Croix du Sud, pour bénéficier d’une prise en charge experte et d’un suivi de qualité. Votre santé digestive et hépatique est notre priorité.

  • Dr Hadrien ALRIC | Gastro-entérologue Toulouse Clinique Pasteur

    Clinique Pasteur Dr Hadrien ALRIC Hépatologue et Gastro-entérologue Toulouse Clinique Pasteur à partir de janvier 2025 05 62 21 16 02 smgastro@clinique-pasteur.com LinkedIn Fixer un rendez-vous Retour Examens pratiqués Endoscopie digestive diagnostique et thérapeutique (gastroscopie, coloscopie, mucosectomie, dilatation) Écho-endoscopie digestive diagnostique et thérapeutique Cathétérisme biliaire et pancréatique (CPRE) Radiofréquence digestive Vidéocapsule endoscopique de l’intestin grêle Titres et Diplômes Titres Ancien Interne des Hôpitaux de Paris (2015-2019) Ancien Chef de Clinique de l’Université Paris- Cité, Assistant des Hôpitaux de Paris (Hôpital Européen Georges-Pompidou, 2021-2024) Diplômes Diplôme Universitaire : étude des maladies inflammatoires chroniques intestinales (2016-2017) Diplôme d’Étude Spécialisé en hépato-gastro-entérologie, Université Paris-Cité (2019) Diplôme d’État de Docteur en Médecine, Université Paris-Cité (2019) Master 2 Recherche : Sciences chirurgicales et nouvelles techniques interventionnelles, Université Paris-Saclay (2020) Diplôme Universitaire : Endoscopie diagnostique avancée (2020-2021) Diplôme Universitaire : Endoscopie interventionnelle digestive et bilio-pancréatique (2021-2023) Curriculum de la Société Française d’Endoscopie Digestive « Écho-endoscopie thérapeutique » (en cours) Centres d’intérêts et Expertises Endoscopies digestives diagnostiques et interventionnelles (bilio-pancréatiques et gastro-intestinales) Maladie des voies biliaires et du pancréas Maladies inflammatoires chroniques intestinales Polypes coliques et dépistage du cancer colorectal Publications scientifiques : suivre ce lien Fonctions Professionnelles et sociétés savantes Membre de la Société Nationale Française de Gastro-Entérologie (SNFGE ) Membre de la Société Française d’Endoscopie Digestive (SFED ) < Retour

  • Centre des Maladies de l’Appareil Digestif CMAD Toulouse

    Centre des Maladies de l’Appareil Digestif CMAD Toulouse Nous vous accompagnons à chaque étape de votre parcours de soins Prendre rendez-vous Le CMAD : Centre des Maladies de l’Appareil Digestif est un groupe de 14 hépato-gastroentérologues, anciens Chef de clinique, exerçant sur 2 Polycliniques Toulousaines : Clinique La Croix Du Sud et Clinique Pasteur . Le but de cette association est de mettre en commun les connaissances scientifiques et les compétences techniques de chacun, afin de permettre une prise en charge optimale de l'ensemble des maladies pouvant toucher l’appareil digestif. Nous assurons une continuité des soins 24h/24. Lieux d'intervention Trouvez un praticien Urgence hémoccult + Découvrez nos domaines de compétences Les compétences des médecins du CMAD vont du diagnostic au traitement des maladies du tube digestif, du foie et du pancréas, au moyen notamment de techniques d'endoscopies diagnostiques et thérapeutiques de dernière génération. Domaines d'expertise Les examens Les hépato-gastroentérologues du CMAD ont chacun un domaine d'expertise et sont tous membres actifs de sociétés savantes. Ils participent à de nombreuses innovations et protocoles thérapeutiques. Leur engagement constant garantit une prise en charge de pointe et à la hauteur des avancées médicales les plus récentes. Découvrez l'équipe Nos Valeurs Passion Nous sommes passionnés par l'amélioration de la qualité de soins. Notre engagement est de vous aider à vivre le plus sereinement possible votre pathologie. Équipe Nos spécialistes en hépato-gastroentérologie vous proposent les dernières innovations diagnostiques et thérapeutiques, adaptées à vos besoins spécifiques. Notre équipe travaille en étroite collaboration pour vous garantir une prise en charge personnalisée. Expérience Nous offrons des services de soins de haute qualité, basés sur des années d'expérience et d'expertise. Notre objectif est de maintenir les plus hauts standards de qualité et de sécurité pour nos patients. Au CMAD, nous sommes fiers de vous accueillir dans nos deux centres de référence : la Clinique La Croix Du Sud à Quint-Fonsegrives et la Clinique Pasteur à Toulouse. Ces établissements offrent une prise en charge de pointe et des soins personnalisés pour toutes les pathologies de l'appareil digestif, garantissant un accès aux meilleures innovations médicales et une continuité des soins optimale. Clinique Pasteur À Toulouse Pavillon îlot Porte 7 Gastro-entérologie 5ème étage Cabinet 52 45 Av. de Lombez BP 27617 - 31076 Toulouse Cedex 03 31300 Toulouse Tél. secrétariat : 05 62 21 16 02 @ : smgastro@clinique-pasteur.com Clinique La Croix Du Sud À Quint Fonsegrives Centre de Consultations La Croix du Sud Gastro-entérologie 5ème étage B BAL 501 52 bis chemin de Ribaute 31130 Quint-Fonsegrives Tél. secrétariat : 05 32 02 71 60 @ : gastro1lcds@gmail.com Découvrez les cliniques En cas d’urgence en dehors des heures d’ouverture des cabinets de consultation : En cas d'urgence vitale vous pouvez composer le 15. Le service des urgences de la clinique La Croix Du Sud pourra vous accueillir 24h/24h tous les jours (05 36 28 00 00). Le standard de la clinique Pasteur (05 62 21 31 31) ou de La Croix Du Sud (05 36 28 00 00) pourra également vous mettre en relation avec le gastro-entérologue d’astreinte.

  • Dr Olivier ROUQUET | Gastro-entérologue Toulouse Clinique Pasteur

    Clinique Pasteur Dr Olivier ROUQUET Hépatologue et Gastro-entérologue Toulouse Clinique Pasteur 05 62 21 16 02 smgastro@clinique-pasteur.com Fixer un rendez-vous Retour Examens pratiqués Endoscopies diagnostiques et thérapeutiques : gastroscopie et coloscopie Echo-endoscopie (EUS) diagnostique et thérapeutique Cathétérisme biliaire et pancréatique (CPRE) Biopsies du foie par voie trans-pariétale Évaluation non invasive de la fibrose hépatique par Supersonic ® Vidéo capsule Titres et Diplômes Ancien Interne des Hôpitaux de Toulouse Ancien Chef de clinique des Universités – Assistant des Hôpitaux – CHU Purpan, Toulouse Ancien Praticien Hospitalier contractuel – CHU Purpan, Toulouse Ancien attaché des hôpitaux – CHU Purpan, Toulouse Certificat de physiologie et de biologie des systèmes intégrés – Université Paul Sabatier, Toulouse Diplôme Inter Universitaire de Colo-Proctologie – Paris Diplôme Universitaire des Hépatites virales – Cytokines et Antiviraux- Paris Diplôme Inter Universitaire d’Echo-endoscopie digestive – Université de Marseille Centres d’intérêts et Expertises Maladies du foie : hépatites virales, surcharge en fer, perturbation du bilan hépatique (Augmentation des transaminases, augmentation des Gamma GT…) Endoscopies interventionnelles et thérapeutiques : mucosectomie de lésion du tube digestif, écho-endoscopie (EUS), Cathétérisme biliaire et pancréatique (CPRE) Fonctions Professionnelles et sociétés savantes Membre de la Société Nationale Française de Gastro-Entérologie (SNFGE ) Membre de la Société Française d’Endoscopie Digestive (SFED ) Membre du Club Francophone d’Echoendoscopie (CFE ) Membre du réseau GENEPY : réseau de prise en charge des personnes à risque GENEtique de Cancer en Occitanie-PYrénées < Retour

  • L’Endométriose Digestive Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    L’Endométriose Digestive ! Widget Didn’t Load Check your internet and refresh this page. If that doesn’t work, contact us. < Retour L’Endométriose Digestive à Toulouse Comprendre l'endométriose L'endométriose est une pathologie fréquente, touchant des millions de femmes dans le monde, et jusqu’à 10% des femmes en France. Il s’agit d’un enjeu majeur de santé publique. Elle se caractérise par la présence en dehors de la cavité utérine, de tissu semblable à celui de la muqueuse de l’utérus (appelée endomètre). Elle évolue de la puberté à la ménopause. L’endomètre est la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus, dans lequel s’implante normalement l’embryon. En l’absence de grossesse, l’endomètre est éliminé par le vagin à la fin de chaque cycle menstruel : les règles. L’endométriose est la présence anormale d’endomètre, en dehors de la cavité utérine. Les lésions d'endométriose présentent les mêmes caractéristiques que la muqueuse utérine. Elles sont donc sensibles aux hormones ovariennes (oestrogènes) et à chaque cycle menstruel, elles se développent et saignent. C’est pourquoi on qualifie l’endométriose de maladie estrogéno-dépendante. Les lésions d'endométriose peuvent être superficielles ou infiltrer profondément le péritoine et les organes de la région pelvienne et de l'abdomen. L'endométriose peut être localisée au niveau des ovaires (endométriomes), au niveau du péritoine (endométriose péritonéale superficielle), ou en sous péritonéal avec atteinte des organes (endométriose pelvienne profonde). Symptômes de l'endométriose Les symptômes cardinaux de l’endométriose sont : les douleurs de règles, les douleurs lors des rapports sexuels, les douleurs pelviennes chroniques, les douleurs à la miction et les douleurs du rectum pendant la défécation. Qu'est-ce que l'Endométriose pelvienne profonde postérieure ? L’endométriose pelvienne profonde (EPP) correspond à une lésion endométriosique au niveau sous péritonéal et/ou dans la paroi des organes pelviens. L’EPP est qualifiée d’antérieure lorsqu’elle intéresse la vessie et de postérieure (EPPP) lorsqu’elle intéresse les ligaments utérosacrés, la cloison rectovaginale ou la paroi recto-sigmoïdienne. On parle d’endométriose digestive quand l’endométriose se développe sur le rectum, le colon ou les intestins. 20 à 25 % des patientes atteintes d’endométriose profonde postérieure ont de l’endométriose digestive. Symptômes de l'Endométriose Digestive Le maître symptôme de l’endométriose pelvienne profonde est la douleur pelvienne , dont l’intensité n’est pas toujours corrélée à la profondeur de l’infiltration. Les autres symptômes de l'endométriose digestive peuvent varier d'une personne à l'autre: Algies pelviennes cataméniales (douleurs en période de règles) : - Douleur pelvienne postérieure de siège anorectal précédant et/ou succédant à la défécation (Dyschésie) - Douleurs de règles (Dysménorrhée) habituellement intenses Rectorragies (Sang dans les selles) Constipation, Syndrome sub occlusif La dyspareunie profonde et postérieure (douleur survenant pendant les rapports sexuels lors de la pénétration profonde). L’existence de douleurs pelviennes chroniques non cycliques c’est-à-dire non liées au cycle menstruel. A ces symptômes classiques, s’associent souvent des manifestations fonctionnelles digestives appartenant au syndrome de l’intestin irritable , observé 3 fois plus fréquemment chez les femmes ayant une endométriose que dans la population féminine générale. De même, il a été montré que les patientes ayant une endométriose ont dans 50 à 60% des cas des symptômes appartenant au syndrome de l’intestin irritable ou colopathie fonctionnelle. Les symptômes peuvent associer des douleurs abdominales, un inconfort digestif avec météorisme abdominal (gonflement abdominal), des troubles du transit intestinal (constipation, diarrhée ou alternance des deux) . Ils sont sans gravité mais responsable d’une gêne importante. Le traitement isolé de l’endométriose ne sera pas actif sur cette composante fonctionnelle. Diagnostic de l'Endométriose Digestive Le diagnostic de l'endométriose digestive repose sur un ensemble d’arguments clinico-morphologiques, associant des symptômes évocateurs, un examen clinique associé à une imagerie pelvienne mettant en évidence l’endométriose digestive. L’échographie pelvienne endovaginale éventuellement complétée d’une IRM pelvienne permettent d’affirmer le diagnostic. En cas de présence d’une EPPP à l’IRM, le bilan de l’envahissement de la paroi digestive est précisé par la réalisation d’une échoendoscopie recto sigmoidienne. Il s’agit d’un examen permettant la réalisation d’une échographie par les voies naturelles (par l’anus, le rectum et le colon) pour évaluer le degré d’extension de l’endométriose dans la paroi digestive (rectale et/ou colique). La coloscopie (endoscopie du gros intestin) peut également avoir sa place pour identifier un éventuel diagnostic différentiel (bilan devant un saignement inexpliqué, dépistage, bilan de douleurs abdominales atypiques..). Modalités de l’examen échoendoscopique : Cet examen est réalisé au bloc opératoire, après une préparation consistant en un éventuel régime sans résidus précédant l’examen et à l’auto-administration de lavements avant l’examen. Il est le plus souvent réalisé sous une courte anesthésie générale pour éviter l’inconfort et les douleurs pouvant être déclenchées par le passage de la sonde sur le nodule, mais peut tout à fait être réalisé sans anesthésie générale. La patiente est en décubitus latéral gauche, et resort quelques heures après son admission, accompagnée (examen ambulatoire). Il est indolore sous anesthésie générale. Traitement de l'Endométriose Digestive Les traitements de l’endométriose reposent sur un traitement hormonal et/ou chirurgical, dispensés par les gynécologues médicaux et/ou chirurgiens gynécologiques, parfois assistés de chirurgiens digestifs et/ou urologues. Néanmoins, ces traitements visant les lésions d’endométriose sont souvent inefficaces sur les symptômes fonctionnels. En plus des traitements gynécologiques, de nouvelles options thérapeutiques émergent pour la prise en charge de l'endométriose digestive. Des agents anti-inflammatoires puissants, des analgésiques spécifiques, mais également des thérapies non médicamenteuses peuvent aider à réduire les symptômes et à améliorer la qualité de vie des patients (Acupuncture, ostéopathie, hypnose, yoga..) Traitement du syndrome de l’intestin irritable Le traitement repose sur des traitement médicamenteux (probiotiques, anti-spasmodiques, médicaments visant à régulariser le transit), et des traitements non médicamenteux (prise en charge diététicienne, ostéopathie, kinésithérapie, acupuncture, méditation, yoga, sport, techniques de neurostimulation, soutien psychologique..) L’équipe du CMAD propose une prise en charge spécialisée dans l’endométriose digestive, afin de discuter lors d’une consultation de l’éventuelle indication de la réalisation d’examens complémentaires pour le bilan de l’endométriose (échoendoscopie rectosigmoïdienne, coloscopie), et si besoin de proposer une prise en charge du syndrome de l’intestin irritable. Nodule du torus transfixiant Nodule d’adénomyose postérieure Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. ​ Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • Ballon gastrique et Endosleeve à Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    Prise en charge de l’obésité : Ballon gastrique ou Endosleeve à Toulouse Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon gastrique ou Endosleeve à Toulouse Présentation des techniques : Ballon gastrique et Endosleeve Prévalence du surpoids et de l’obésité, définition de l’IMC et des comorbidités La prévalence du surpoids ou de l’obésité en France est en augmentation croissante et atteint 47% de la population adulte (Enquête Obepi 2020). L’indice de masse corporelle (IMC * ) normal est entre 18,5 et 25 kg/m2. Le surpoids est défini par un IMC entre 25 et 30 kg/m2. Prévalence en France = 30% L’obésité de grade 1 est définie par un IMC entre 30 et 35 kg/m2. Prévalence en France = 12% L’obésité de grade 2 est définie par un IMC entre 35 et 40 kg/m2. Prévalence en France = 3 % L’obésité de grade 3 est définie par un IMC > 40 kg/m2. Prévalence en France = 2% *Le calcul de l’IMC (indice de masse corporelle) s’obtient en divisant le poids en kg par la taille (en mètres) au carré = poids (kg) / (taille x taille en m). L’obésité est un véritable enjeu de santé publique et expose à des maladies que l’on nomme comorbidités, qui peuvent altérer la santé et le pronostic : les maladies métaboliques : • Hypertension artérielle et maladies cardio-vasculaires • Diabète de type 2 • Troubles du cholestérol (dyslipidémie) • Stéatose hépatique (foie surchargé en graisse) pouvant mener à une fibrose du foie voire dans certains cas à une cirrhose. Maladies ostéo-articulaires (arthrose, lombalgies chroniques) Syndrome d’apnée du sommeil Asthme sévère Syndrome des ovaires poly-kystiques entrainant un trouble de la fertilité Insuffisance rénale chronique L’objectif des interventions endoscopiques ou chirurgicales est de traiter l’obésité pour prévenir voire guérir ces comorbidités, chez des patients en échec d’une prise en charge médicale bien conduite. L’endoscopie bariatrique ( Ballon intra-gastrique ou Endosleeve ) s’adresse à des patients en obésité moins sévère que la chirurgie. Elle se veut moins invasive mais elle est aussi moins efficace en termes de perte pondérale totale par rapport à une sleeve chirurgicale ou un by-pass ce pourquoi ces différentes options ne sont pas concurrentielles mais complémentaires et adaptées au profil de chaque patient. La Haute Autorité de Santé (HAS) affirme dans ses recommandations en 2020 que l' Endosleeve permet de « compléter l’arsenal chirurgical de prise en charge de l’obésité. En s’adressant à une population plus large que celle actuellement éligible à la chirurgie bariatrique, elle pourrait notamment présenter un intérêt pour les patients qui présentent une obésité modérée avec une comorbidité telle que par exemple le diabète de type 2 ou la stéatose hépatique ». Pour quels patients ? L’endoscopie bariatrique (Ballon gastrique ou Endosleeve) peut être proposée * : Lorsque l’IMC est > 30 si le patient n’est pas éligible à la chirurgie bariatrique. NB : le Ballon gastrique peut être posé chez des patients en surpoids à partir d’un IMC ≥ 28 (surpoids). L’endoscopie bariatrique est réservée aux patients en échec d’une prise en charge nutritionnelle bien conduite. Les troubles du comportement alimentaire non stabilisés sont une contre-indication à la pose du ballon. L’indication doit être validée par un médecin nutritionniste . La chirurgie bariatrique ** ( sleeve gastrectomie ou bypass ) est le traitement de choix des patients avec : un IMC > 40 avec ou sans comorbidité ou un IMC > 35 lorsqu’ils présentent au moins une comorbidité /maladie liée à l’obésité qui pourrait être améliorée par la chirurgie ou un IMC entre 30 et 35 lorsqu’ils présentent un diabète de type 2 déséquilibré malgré des traitements adaptés L’âge limite théorique est 65 ans. * Jirapinyo, ASGE - ESGE guideline on primary endoscopic bariatric and metabolic therapies for adults with obesity , Endoscopy 2024 Kermansaravi , Current recommendations for procedure selection in class I and II obesity developed by an expert modified Delphi consensus, Sci Rep 2024 ** Recommandations HAS 2024 Principe des techniques Ces techniques visent à restreindre de façon définitive ( Endosleeve ) ou temporaire ( Ballon gastrique ) le volume de l’estomac pour accélérer la sensation de satiété, réduire la prise alimentaire et la vidange gastrique. Ballon gastrique à Toulouse Cette technique consiste à placer par endoscopie gastrique (la gastroscopie est le passage d’un endoscope par la bouche jusqu’à l’estomac) un ballon initialement vide, que l’on va remplir via une tubulure une fois positionné dans l’estomac avec 500 à 600 ml d’eau stérile. Il est laissé en place durant 12 mois dans l’estomac . Il ne faut pas dépasser cette durée sans quoi le dispositif médical risque de s’endommager et de se percer spontanément. NB: Il ne faut pas confondre avec l’anneau gastrique qui est une technique chirurgicale. Une nouvelle endoscopie est nécessaire pour retirer le ballon. Il n’y a aucune cicatrice puisque le dispositif est également retiré la bouche à l’aide d’une pince une fois vidé. La pose et le retrait du ballon par endoscopie sont des interventions de courte durée (15-20 minutes) qui se font en ambulatoire sous anesthésie générale. Le jour de la pose du ballon (qui se fait le matin) la sortie est envisagée à 18h après examen clinique du médecin gastro-entérologue. Après le retrait, la sortie est envisagée en début d’après-midi. Vidéo Ballon gastrique https://apollo.showpad.com/share/ibBXmZWIIRDhvubFnMvnk/0 Endosleeve à Toulouse L’Endosleeve , ou « sleeve endoscopique », ou encore « plicature gastrique endoscopique » est une intervention qui permet de réduire durablement le volume de l’estomac, en plicaturant la partie la plus vaste de cet organe, en passant par les voies naturelles au cours d'une endoscopie. Il n'y a donc pas de cicatrices sur la paroi abdominale. L’intervention est réalisée au cours d'une gastroscopie (passage d’un endoscope par la bouche jusqu’à l’estomac) et d’un kit de suture à usage unique introduit en parallèle de l’endoscope. Les sutures internes de l'estomac sont réalisées de telle sorte qu’après mise en tension des fils non résorbables, les parois de l’estomac se replient l’une sur l’autre. La suture peut être réalisée sur seulement une partie de la longueur de l’estomac ou sur toute sa longueur. L’estomac prend la forme d’un tube comme pour la sleeve chirurgicale. La partie exclue de l’estomac reste en place. Le volume gastrique est réduit d’environ 70 %. Vous arrivez à la clinique le matin de l’intervention et sortez le lendemain. L'intervention dure entre 1 heure et 1h15 selon le volume de l'estomac à exclure et se fait sous anesthésie générale. L’intérêt de la technique réside dans son caractère moins invasif qu’une chirurgie classique de sleeve et son caractère définitif contrairement au ballon gastrique . Cette technique provoque donc une satiété précoce et conduit à réduire la quantité des aliments. La jonction avec l’intestin grêle à la sortie de l’estomac n’est pas impactée donc la digestion des aliments n’est pas perturbée et il n’y a pas de risque de carences nutritionnelles comme avec le By-pass . Vidéo Endosleeve Résultats Ballon Gastrique ou Endosleeve sur la perte pondérale A 1 an : Les résultats des 2 techniques ( Ballon gastrique ou endosleeve ) 1 an après l’intervention sont relativement similaires avec une efficacité qui semble supérieure avec l’Endosleeve même si les résultats n’ont jamais été comparés dans une étude dédiée. On observe une perte moyenne de 15-20 % du poids corporel total (exemple : un patient de 100 kg va perdre 15 à 20 kg en moyenne). Les résultats sont variables d’un patient à l’autre, certains parvenant à dépasser ces objectifs, en particulier lorsque la prise en charge pluridisciplinaire associée est bien suivie ; d’autres sont considérés en échec, avec une perte de poids < 5% du poids. La non réponse au traitement reste rare, voire exceptionnelle en cas de suivi assidu. A moyen et long terme : Les maladies métaboliques qui sont associées à l’obésité s’améliorent aussi avec la perte de poids (diabète, cholestérol, stéatose hépatique, hypertension artérielle, etc..), de même que la qualité de vie, l’estime de soi, les aptitudes à la reprise d’une activité sportive. La différence entre ces 2 techniques réside dans les effets à long terme, puisque l’Endosleeve est une restriction définitive, le poids se maintient à 3 et 5 ans chez la plupart des patients. Au-delà de 5 ans, le risque de reprise de poids est rare mais non nul et se majore avec le temps, tout comme pour les techniques chirurgicales. Le ballon gastrique a surtout un effet « starter motivationnel ». Plus de 2/3 des patients maintiendront cette perte de poids à long terme mais 1/3 risquent de reprendre le poids perdu. La poursuite d’un suivi nutritionnel et d’une activité physique régulière à vie après les interventions est recommandée pour éviter le risque de reprise pondérale. Ceci explique la nécessité d’une bonne préparation pour choisir l’intervention la plus adaptée à votre profil. L’équipe pluridisciplinaire est là pour vous aider à faire le meilleur choix. Contre-indications du Ballon Gastrique ou Endosleeve Contre-indications communes aux 2 techniques • Ulcère de l’estomac, oesophagite (contre-indications temporaires) • Maladie de Crohn • Troubles cognitifs ou psychiatriques sévères • Troubles sévères et non stabilisés du comportement alimentaire. • Alcoolisme, toxicomanie. • Traitement par certains médicaments fluidifiants le sang • Grossesse ou désir de grossesse l’année qui suit l’intervention • Cirrhose • Troubles de la coagulation • Refus du patient d’adhérer à la prise en charge pluridisciplinaire Contre-indications spécifiques du ballon gastrique • Antécédents de chirurgie gastrique. • Hernies hiatales volumineuses (> 5 cm), • Traitement par anti-inflammatoires non stéroidiens • La pratique de plongée sous-marine ou de sports de combats car ils augmentent le risque de perforation spontanée ou provoquée du ballon. Il faut éviter également les massages du dos en position ventrale. Complications Complications du ballon gastrique En termes de tolérance à court terme , des crampes abdominales, des nausées voire des vomissements sont fréquemment observés les premiers jours, d’où la mise en place systématique d’un traitement symptomatique prescrit en sortie pour 7 jours. La reprise d’un transit est souvent observée après plusieurs jours. - Il est exceptionnel de devoir retirer un ballon pour intolérance (crampes ou vomissements) lorsque l’on respecte le traitement symptomatique et le protocole de réalimentation progressive qui vous sera remis par le diététicien au cours d’une séance de préparation. Malgré cela, il arrive de façon exceptionnelle que des patients ne parviennent pas à s’habituer à la présence d’un corps étranger dans l’estomac et que l’on doive le retirer. Dans la majorité des cas, les patients s’habituent et finissement après plusieurs semaines ou mois par ne plus sentir la présence du ballon sauf en termes de restriction alimentaire. Il arrive même que l’effet de satiété s’estompe avec le temps malgré un ballon correctement positionné et rempli. - A moyen terme, des diarrhées peuvent survenir sans aucune autre cause retrouvée que la présence d’un ballon gastrique. Cet effet indésirable est rare. - Un désagrément fréquent est une mauvaise haleine et des rots malodorants causés par la stagnation des aliments dans l’estomac. Une bonne hydratation après les repas pour nettoyer ces résidus alimentaires est nécessaire pour réduire cet effet indésirable. Les risques de complications non graves (oesophagite par majoration du reflux, ulcères gastriques) sont prévenus par la prise quotidienne d’un traitement anti-sécrétoire d’acide gastrique (type omeprazole, pantoprazole, esomeprazole ou rabeprazole) durant toute la durée du ballon. Pour éviter les ulcères gastriques, les Anti-inflammatoires non stéroidiens sont proscrits et l’utilisation de Paracetamol doit être privilégiée. Le modèle de ballon que nous utilisons est homologué pour 12 mois et son volume est ajustable. Le choix de ce modèle homologué pour 12 mois est justifié par la nécessité, même si la perte de poids se fait principalement dans les premiers mois qui suivent la pose, de maintenir et consolider la perte de poids par une phase de stabilisation voire amplifier la perte de poids (perte de 12% du poids corporel 6 mois après la pose et jusqu’à 15-20% après 12 mois). Le volume du ballon peut être ajustable au cours de l’année, c’est-à-dire que l’on peut aussi bien augmenter comme réduire son volume (en cas de perte d’efficacité ou au contraire de mauvaise tolérance). Il vaut mieux éviter d’avoir recours à une nouvelle intervention pour augmentation de volume sauf si elle est justifiée et discutée de façon pluridisciplinaire en amont. En effet, on gagne rarement un réel bénéfice sur la perte de poids à augmenter le volume jusqu’à un maximum de 800ml. Un volume de 800 ml ne peut jamais être fait pour une 1ère pose en raison d’un risque majeur d’intolérance. Complications exceptionnelles mais potentiellement graves : Une intolérance précoce majeure avec vomissements importants et persistants pouvant entraîner une déshydratation voire une gastrite ischémique, justifiant un retrait précoce du ballon si cette intolérance n'est pas améliorée par une réhydratation et des traitements symptomatiques administrés par voie veineuse. Une pancréatite aiguë provoquée par compression mécanique du ballon sur le pancréas (situé sous l’estomac) peut survenir plusieurs semaines après la pose. Elle se manifeste par une douleur brutale et intense au niveau de la zone épigastrique et irradiant dans le dos ; elle évolue favorablement après retrait en urgence du ballon. Plaies voire perforations de l’œsophage ou de l’estomac au cours des procédures de pose ou de retrait, ou encore plus exceptionnel en dehors des procédures. Dégonflement spontané du ballon entrainant sa migration dans l’intestin avec un risque d’occlusion intestinal Ces complications sont exceptionnelles mais pourraient nécessiter une prise en charge chirurgicale pour les soigner si elles surviennent. Tout symptôme anormal justifie une hospitalisation en urgence pour un examen clinique et des examens complémentaires afin d’écarter une éventuelle complication. Un médecin gastroentérologue de notre équipe est d’astreinte 24h/24h et 7/7. Un appel au standard de notre clinique vous permettra de rentrer en contact avec lui. Complications de l’Endosleeve On observe une meilleure tolérance post opératoire qu’avec le ballon gastrique car il n’y a pas de « corps étranger ». Sous traitement symptomatique pendant 7 à 10 jours, les nausées sont rares et les vomissements exceptionnels. Les patients ressentent pendant 24-48h une sensation de lourdeur au niveau épigastrique comme « une pierre » ou la sensation que « ça tire ». Cette sensation n’est pas vraiment douloureuse et se calme avec des antalgiques simples. La reprise des boissons se fait le lendemain et l'alimentation lisse et légère le surlendemain. Le transit est repris dans les 3 jours et les activités professionnelles peuvent être reprises la semaine qui suit l’intervention. Pour votre confort et la qualité de la cicatrisation des sutures, il est essentiel de bien suivre les conseils alimentaires donnés par la diététicienne sous forme d’un livret remis au cours de la préparation pré-opératoire. Classiquement, la reprise des aliments commence par des repas semi-liquides puis lisses, puis mixés puis solides. Il faut manger calmement, lentement, ne pas boire pendant les repas et bien mâcher lors de la reprise des aliments solides. Complications exceptionnelles mais potentiellement graves : La période post-opératoire nécessite une surveillance attentive car les rares complications surviennent généralement dans les heures ou jours qui suivent l’opération. Saignement sur les sutures / hématomes de paroi / hématome de rate Infections avec abcès de paroi gastrique exceptionnellement la perforation de la paroi digestive pouvant entrainer une péritonite. Certaines peuvent nécessiter une prise en charge chirurgicale sous anesthésie générale (coelioscopie). Très rarement il arrive que le nouvel estomac soit trop étroit ou qu’un rétrécissement se forme empêchant une alimentation correcte. Exceptionnellement, une autre intervention sera nécessaire pour régler ce problème. L’excès de poids peut augmenter les risques de phlébite et d’embolie pulmonaire ; certains patients considérés à risque pourront avoir après l’opération, des piqûres d’héparine pour fluidifier le sang et éviter ce risque. Des bas de contention seront prescris aux patients moins à risque. Avant 60-65 ans, le risque opératoire est inférieur à celui qu’on prend à ne rien faire. Après votre retour au domicile la survenue de certains signes doivent vous conduire à contacter votre gastro-entérologue sans attendre : essoufflement, douleurs abdominales aiguës ou intenses, fièvre, saignements ou vomissements répétés, car ces symptômes peuvent traduire la survenue d'une complication.. Un traitement « à la carte » médical, endoscopique ou chirurgical vous sera proposé selon votre IMC, la présence de comorbidités, votre risque prévisible de reprise pondérale après l’intervention. Préparation d’au moins 6 mois avec l'équipe pluridisciplinaire avant l’intervention Validation de la décision en réunion de comité pluridisciplinaire Aucune intervention n’est miraculeuse. Il existe toujours un risque de reprise pondérale à moyen ou long terme même avec les chirurgies. Importance de l’accompagnement hygiéno-diététique pour maintenir une alimentation équilibrée, et une activité physique régulière Ces techniques ne sont pas prises en charge par l’assurance maladie ou les mutuelles. Ballon gastrique Endosleeve Efficacité après 12 mois en % de perte pondérale totale - 15 à 20% poids corporel - 17 - 20% poids corporel Temps d’hospitalisation Ambulatoire 1 nuit Temps d’intervention 20 min pour la pose /20 min pour le retrait 1h à 1h15 Durée de la restriction 1 an A vie Tolérance post opératoire Médiocre pendant 1 semaine Bonne après 24h Complications <2% <2% Parcours de soins Ballon gastrique ou Endosleeve à la Clinique Pasteur à Toulouse Notre centre a organisé un parcours de soin complet et pluridisciplinaire avec pour objectif de vous proposer une prise en charge médicale optimale à Toulouse, personnalisée à chaque profil de patient, en respect des règles de bonne pratique recommandées par la Haute Autorité de Santé, et axée sur la bienveillance envers les patients qui nous auront fait confiance. Modes d'entrée dans le parcours de soins Le mode d'entrée dans le parcours de soins dépend : de l'IMC de la prise en charge nutritionnelle préalable. Si l'IMC est > 35 D'autres options thérapeutiques peuvent être discutées : chirurgie bariatrique ou injections médicamenteuses (Wegovy°). C'est pourquoi le parcours de soins débute par une consultation avec un médecin nutritionniste à Toulouse qui selon la présence de comorbidités, votre histoire pondérale, vos antécédents médicaux, votre risque attendu de reprise pondérale, vous apporteront leur expertise et leur avis sur la prise en charge la plus adaptée. Si vous n'êtes pas encore suivi par un médecin nutritionniste , veuillez contacter : Dr Caroline LAPORTE-DAUBE ou Dr Leïla BOULANOUAR Lieu : Clinique Pasteur Bâtiment Îlot -Porte 7 – 6 ème étage 45 avenue de Lombez 31300 Toulouse Coordonnées = 05 62 21 36 80, smendocrino@clinique-pasteur.com Si vous êtes déjà suivi par un médecin nutritionniste extérieur à la Clinique Pasteur et que le projet est abouti, vous pouvez contacter directement le secrétariat de gastro-entérologie : Dr Maeva GUILLAUME Lieu : Clinique Pasteur Bâtiment Îlot -Porte 7 – 5ème étage- Cabinet 52, 45 avenue de Lombez 31300 Toulouse Coordonnées: secdrguillaume@clinique-pasteur.com Si l'IMC est entre 30 et 35 Il n'y a pas d'autres options thérapeutiques que l'endoscopie bariatrique. 1/ Vous pouvez nous adresser un mail de demande d’information / prise en charge à l’adresse suivante : secdrguillaume@clinique-pasteur.com avec vos coordonnées (nom, prénom, date de naissance, téléphone, adresse mail), votre indice de masse corporelle (poids (kg)/(taille x taille en m) 2/ Le parcours débute avec une réunion d’information générale en séance de groupe. Nous organisons une réunion mensuelle. Cette réunion est présentée par le Dr Maeva GUILLAUME , hépato-gastro-entérologue à Toulouse , avec une projection power-point et vidéos explicatives. L’objectif de cette réunion est de pouvoir répondre à toutes vos interrogations concernant les techniques d’endoscopie visant à traiter l’obésité, expliquer les indications (profil de patients concernés), les contre-indications, les effets indésirables et complications potentielles, leurs places par rapport à la chirurgie bariatrique classique (sleeve gastrectomie ou bypass), et enfin le parcours de soins pluridisciplinaire qui y prépare. L’intérêt de cette 1ère prise de contact en groupe est de pouvoir vous recevoir rapidement après votre demande de prise en charge, dans un délai < 1 mois, compte tenu des délais habituellement longs (plusieurs mois) pour une consultation individuelle, et donc de vous faire accéder plus rapidement au parcours de soins préparatoire. En outre, elle permet d’éviter des consultations inutiles pour les patients qui ne rentreraient pas dans les critères de ce type de prise en charge ou qui ne seraient finalement pas intéressés. La séance en groupe permet de plus de bénéficier d’éventuelles questions posées par d’autres patients. Lieu de réunion : Clinique Pasteur Pavillon Ilôt des consultations (Porte 7) 6ème étage, salle de réunion. Elle a lieu en général un vendredi de chaque mois de 13h30 à 14h30. 3/ A la fin de cette réunion, notre secrétaire spécialisée dans cette activité vous remettra, si vous êtes intéressé(e) et éligible : - les coordonnées d’une diététicienne et d’une psychologue spécialisées dans la préparation des patients atteints de surpoids ou obésité et souhaitant avoir recours à une intervention d’endoscopie bariatrique. Ce binôme vous préparera à cette intervention pendant plusieurs mois. Si vous avez déjà un suivi, il n’est pas obligatoire d’avoir un double suivi, sous réserve d’avoir une attestation favorable de prise en charge depuis plusieurs mois et de non contre-indication par ces praticiens. Toutefois, dans certains cas, nous vous demanderons de rencontrer au moins une fois en consultation les praticiens de notre parcours de soin. - les coordonnées d’un médecin nutritionniste : Dr Caroline LAPORTE-DAUBE ou Dr Leïla BOULANOUAR. Toutes les deux coordonnent également la prise en charge des patients ayant pour projet une chirurgie bariatrique classique (sleeve gastrectomie ou bypass). Elles vous apporteront leur expertise et leur avis sur la prise en charge la plus adaptée (Ballon intra-gastrique, Endosleeve, sleeve gastrectomie ou bypass) selon votre IMC, votre âge, vos antécédents médicaux, votre risque attendu de reprise pondérale, etc… Si vous avez déjà un médecin nutritionniste extérieur à la Clinique Pasteur, il n'est pas nécessaire de les rencontrer. - un rendez-vous en Hôpital de Jour pluridisciplinaire (au Centre de Soins des Maladies Chroniques de la Clinique Pasteur) pour un bilan complet avec des consultations spécialisées et des examens complémentaires (bilan pré-opératoire). 4 / Hôpital de Jour pluridisciplinaire (au Centre de Soins des Maladies Chroniques de la Clinique Pasteur) Vous viendrez au cours de votre parcours passer sur une demi-journée un bilan complet avec des consultations spécialisées et des examens complémentaires (bilan pré-opératoire). Cette hospitalisation est coordonnée par un médecin nutritionniste spécialisé dans l’obésité et la préparation des patients atteints de surpoids ou obésité et souhaitant avoir recours à une intervention d’endoscopie bariatrique. Une ordonnance vous sera adressée lors de la prise de rendez-vous pour réaliser une semaine avant votre venue un bilan sanguin à jeun dans un laboratoire proche de votre domicile, afin que nous disposions le jour de votre venue des résultats nous permettant d’avoir toutes les informations nécessaires à une prise en charge optimale (dépistage d’un diabète, de troubles du cholestérol, bilan du foie, dosages des vitamines pour corriger d’éventuelles carences etc…). Consultations et Examens pratiqués le jour de l’hospitalisation: Echographie abdominale TOGD (transit oeso-gastro-duodénal) = radiographie thoracique après ingestion de produit de contraste Electrocardiogramme Prise de tension artérielle, poids taille, tour de taille, calcul de l’IMC Bilan de votre historique médical et de votre histoire pondérale, vérification de la présence ou absence de certaines pathologies pouvant être secondaires à l'obésité. En cas de suspicion de syndrome d’apnée du sommeil, un dépistage et consultation avec un pneumologue seront réalisés. Consultation avec une infirmière spécialisée Consultation avec un médecin du sport pour établir un programme d’Activité Physique Adaptée de remise en forme Consultation de synthèse avec le médecin nutritionniste : stratégie individualisée d'accompagnement médical pour la perte de poids en ayant définit ensemble les objectifs. Vous ne rencontrez par la diététicienne et la psychologue car le suivi est externalisé pour ces deux activités. 5/ Gastroscopie préalable Vous reviendrez en ambulatoire (une demi-journée) à la Clinique Pasteur Bâtiment ATRIUM (porte 40) passer une gastroscopie . L’objectif est de faire une exploration préalable à l’intervention pour s’assurer de l’absence de contre-indication temporaire (oesophagite par reflux, ulcère gastrique, infection à Hélicobacter Pylori détecté par biopsies) ou définitive (hernie hiatale volumineuse, etc.). L’examen se fait à jeun en règle générale sous anesthésie générale (mais peut être réalisé sous anesthésie locale si c’est votre souhait). La durée de l’examen est d’environ 5 à 7 minutes. Ce sera l’occasion de revoir le Dr Maeva GUILLAUME en consultation individuelle après l’examen pour faire le point sur l’avancée de votre parcours. 6/ Parallèlement, vous serez suivi en consultations externes par l’équipe spécialisée dans la préparation des patients atteints de surpoids ou obésité et souhaitant avoir recours à une intervention d’endoscopie (ou de chirurgie) de l’obésité. Cette étape de préparation est indispensable pour assurer une prise en charge optimale du surpoids, afin de régler tous les facteurs qui ont pu contribuer à la prise de poids, augmenter vos chances de perte pondérale après intervention, et prévenir le risque de reprise de poids à long terme. - Suivi diététique (Madame Emilie Pasquet-Raynal): o minimum 6 consultations pré-opératoires o suivi post-opératoire (environ 1 consultation par mois pendant 6 mois, puis ensuite espacées en fonction des besoins) o L’objectif est de développer l’ensemble des compétences diététiques nécessaires pour les patients bénéficiant d’une intervention d’endoscopie bariatrique. o Le travail s’articule sur plusieurs axes : § Comportement alimentaire afin de ne pas s’orienter dans des schémas dysfonctionnels avec risque d’effet rebond (yo-yo) § Amélioration de la perceptions des sensations alimentaires afin de majorer et pérenniser la perte de poids § Gestion de l’alimentation spécifique aux besoins des patients ayant une endosleeve ou un ballon intragastrique o Lieu : Clinique pasteur porte 4 - RDC - 3 avenue sans, 31000 Toulouse o Coordonnées = 05 62 21 16 29, epasquet@clinique-pasteur.com o Prise de rdv en ligne : https://www.doctolib.fr/dieteticien/toulouse/emilie-pasquet-raynal - Suivi psychologique (Madame Sara Benoit) : o Au minimum une consultation o L’objectif est de faire le point sur le parcours de vie du patient. Une évaluation est faite sur les événements de vie qui ont pu favoriser la prise de poids et une attention est portée aux appréhensions liées au pré ou au post opératoire. Un suivi psychologique est alors mis en place en fonction des besoins du patient et au rythme adéquat. o Lieu : 53 avenue Pierre Molette 31100 TOULOUSE o Coordonnées = 0685784398 ; sarabenoit.psychologue@gmail.com o Prise de rdv en ligne : https://perfactive.fr/sara-benoit/book - Suivi médical en cas d’Endosleeve (Dr Caroline LAPORTE-DAUBE ou Dr Leïla BOULANOUAR) o L’objectif est d’acquérir les compétences d’auto-soins et d'adaptation en vue d'une endoscopie bariatrique concernant différents items : § La définition de l'obésité en tant que maladie chronique, ses causes et ses conséquences. § Connaître les principes d'une prise en charge endoscopique visant à obtenir une restriction calorique. § Connaître les modalités du suivi après intervention avec nécessité d'un suivi à vie. § Comprendre l’intérêt de pratiquer une activité physique régulière intégrée au mode de vie. § Comprendre l'intérêt d'une substitution vitaminique suite à l'intervention. o Lieu : Clinique Pasteur Bâtiment Îlot -Porte 7 – 6 -ème étage 45 avenue de Lombez 31300 Toulouse o Coordonnées = 05 62 21 36 80, smendocrino@clinique-pasteur.com 7 / Lorsque l’équipe de préparation vous jugera prêt(e) pour votre intervention, la décision finale sera validée en réunion par l’ensemble de l’équipe pluridisciplinaire. Ces « RCP » (Réunions de Comité Pluridisciplinaire) sont réalisées une fois par mois avec présence obligatoire des 2 médecins nutritionnistes Dr Caroline LAPORTE-DAUBE et Dr Leïla BOULANOUAR, de la diététicienne (Madame Emilie PASQUET-RAYNAL), de la psychologue (Madame Sara BENOIT) et du Dr Maeva GUILLAUME (hépato-gastro-entérologue). Nous vérifions que le patient répond bien aux indications, ne présente pas de contre-indications, que le bilan pré-opératoire est complet, qu’il n’existe pas de réserve d’ordre diététique (trouble du comportement alimentaire non stabilisé) ou psychologique. 8/ C’est à l’issue de cette réunion que l’intervention peut être programmée dans le mois qui suit. La consultation pré-opératoire avec le Dr Maeva GUILLAUME (hépato-gastro-entérologue) permet de répondre aux dernières questions relatives à l’intervention et préparer le post opératoire. Elle est suivie d’une consultation avec l’anesthésiste. 9/ Après l’intervention, le suivi pluridisciplinaire se fait en alternance avec l'un des membres de l'équipe pluridisciplinaire. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. < Retour Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon gastrique ou Endosleeve à Toulouse Présentation des techniques : Ballon gastrique et Endosleeve Prévalence du surpoids et de l’obésité, définition de l’IMC et des comorbidités La prévalence du surpoids ou de l’obésité en France est en augmentation croissante et atteint 47% de la population adulte (Enquête Obepi 2020). L’indice de masse corporelle (IMC * ) normal est entre 18,5 et 25 kg/m2. Le surpoids est défini par un IMC entre 25 et 30 kg/m2. Prévalence en France = 30% L’obésité de grade 1 est définie par un IMC entre 30 et 35 kg/m2. Prévalence en France = 12% L’obésité de grade 2 est définie par un IMC entre 35 et 40 kg/m2. Prévalence en France = 3 % L’obésité de grade 3 est définie par un IMC > 40 kg/m2. Prévalence en France = 2% *Le calcul de l’IMC (indice de masse corporelle) s’obtient en divisant le poids en kg par la taille (en mètres) au carré = poids (kg) / (taille x taille en m). L’obésité est un véritable enjeu de santé publique et expose à des maladies que l’on nomme comorbidités, qui peuvent altérer la santé et le pronostic : les maladies métaboliques : • Hypertension artérielle et maladies cardio-vasculaires • Diabète de type 2 • Troubles du cholestérol (dyslipidémie) • Stéatose hépatique (foie surchargé en graisse) pouvant mener à une fibrose du foie voire dans certains cas à une cirrhose. Maladies ostéo-articulaires (arthrose, lombalgies chroniques) Syndrome d’apnée du sommeil Asthme sévère Syndrome des ovaires poly-kystiques entrainant un trouble de la fertilité Insuffisance rénale chronique L’objectif des interventions endoscopiques ou chirurgicales est de traiter l’obésité pour prévenir voire guérir ces comorbidités, chez des patients en échec d’une prise en charge médicale bien conduite. L’endoscopie bariatrique ( Ballon intra-gastrique ou Endosleeve ) s’adresse à des patients en obésité moins sévère que la chirurgie. Elle se veut moins invasive mais elle est aussi moins efficace en termes de perte pondérale totale par rapport à une sleeve chirurgicale ou un by-pass ce pourquoi ces différentes options ne sont pas concurrentielles mais complémentaires et adaptées au profil de chaque patient. La Haute Autorité de Santé (HAS) affirme dans ses recommandations en 2020 que l' Endosleeve permet de « compléter l’arsenal chirurgical de prise en charge de l’obésité. En s’adressant à une population plus large que celle actuellement éligible à la chirurgie bariatrique, elle pourrait notamment présenter un intérêt pour les patients qui présentent une obésité modérée avec une comorbidité telle que par exemple le diabète de type 2 ou la stéatose hépatique ». Pour quels patients ? L’endoscopie bariatrique (Ballon gastrique ou Endosleeve) peut être proposée * : Lorsque l’IMC est > 30 si le patient n’est pas éligible à la chirurgie bariatrique. NB : le Ballon gastrique peut être posé chez des patients en surpoids à partir d’un IMC ≥ 28 (surpoids). L’endoscopie bariatrique est réservée aux patients en échec d’une prise en charge nutritionnelle bien conduite. Les troubles du comportement alimentaire non stabilisés sont une contre-indication à la pose du ballon. L’indication doit être validée par un médecin nutritionniste . La chirurgie bariatrique ** ( sleeve gastrectomie ou bypass ) est le traitement de choix des patients avec : un IMC > 40 avec ou sans comorbidité ou un IMC > 35 lorsqu’ils présentent au moins une comorbidité /maladie liée à l’obésité qui pourrait être améliorée par la chirurgie ou un IMC entre 30 et 35 lorsqu’ils présentent un diabète de type 2 déséquilibré malgré des traitements adaptés L’âge limite théorique est 65 ans. * Jirapinyo, ASGE - ESGE guideline on primary endoscopic bariatric and metabolic therapies for adults with obesity , Endoscopy 2024 Kermansaravi , Current recommendations for procedure selection in class I and II obesity developed by an expert modified Delphi consensus, Sci Rep 2024 ** Recommandations HAS 2024 Principe des techniques Ces techniques visent à restreindre de façon définitive ( Endosleeve ) ou temporaire ( Ballon gastrique ) le volume de l’estomac pour accélérer la sensation de satiété, réduire la prise alimentaire et la vidange gastrique. Ballon gastrique à Toulouse Cette technique consiste à placer par endoscopie gastrique (la gastroscopie est le passage d’un endoscope par la bouche jusqu’à l’estomac) un ballon initialement vide, que l’on va remplir via une tubulure une fois positionné dans l’estomac avec 500 à 600 ml d’eau stérile. Il est laissé en place durant 12 mois dans l’estomac . Il ne faut pas dépasser cette durée sans quoi le dispositif médical risque de s’endommager et de se percer spontanément. NB: Il ne faut pas confondre avec l’anneau gastrique qui est une technique chirurgicale. Une nouvelle endoscopie est nécessaire pour retirer le ballon. Il n’y a aucune cicatrice puisque le dispositif est également retiré la bouche à l’aide d’une pince une fois vidé. La pose et le retrait du ballon par endoscopie sont des interventions de courte durée (15-20 minutes) qui se font en ambulatoire sous anesthésie générale. Le jour de la pose du ballon (qui se fait le matin) la sortie est envisagée à 18h après examen clinique du médecin gastro-entérologue. Après le retrait, la sortie est envisagée en début d’après-midi. Vidéo Ballon gastrique https://apollo.showpad.com/share/ibBXmZWIIRDhvubFnMvnk/0 Endosleeve à Toulouse L’Endosleeve , ou « sleeve endoscopique », ou encore « plicature gastrique endoscopique » est une intervention qui permet de réduire durablement le volume de l’estomac, en plicaturant la partie la plus vaste de cet organe, en passant par les voies naturelles au cours d'une endoscopie. Il n'y a donc pas de cicatrices sur la paroi abdominale. L’intervention est réalisée au cours d'une gastroscopie (passage d’un endoscope par la bouche jusqu’à l’estomac) et d’un kit de suture à usage unique introduit en parallèle de l’endoscope. Les sutures internes de l'estomac sont réalisées de telle sorte qu’après mise en tension des fils non résorbables, les parois de l’estomac se replient l’une sur l’autre. La suture peut être réalisée sur seulement une partie de la longueur de l’estomac ou sur toute sa longueur. L’estomac prend la forme d’un tube comme pour la sleeve chirurgicale. La partie exclue de l’estomac reste en place. Le volume gastrique est réduit d’environ 70 %. Vous arrivez à la clinique le matin de l’intervention et sortez le lendemain. L'intervention dure entre 1 heure et 1h15 selon le volume de l'estomac à exclure et se fait sous anesthésie générale. L’intérêt de la technique réside dans son caractère moins invasif qu’une chirurgie classique de sleeve et son caractère définitif contrairement au ballon gastrique . Cette technique provoque donc une satiété précoce et conduit à réduire la quantité des aliments. La jonction avec l’intestin grêle à la sortie de l’estomac n’est pas impactée donc la digestion des aliments n’est pas perturbée et il n’y a pas de risque de carences nutritionnelles comme avec le By-pass . Vidéo Endosleeve Résultats Ballon Gastrique ou Endosleeve sur la perte pondérale A 1 an : Les résultats des 2 techniques ( Ballon gastrique ou endosleeve ) 1 an après l’intervention sont relativement similaires avec une efficacité qui semble supérieure avec l’Endosleeve même si les résultats n’ont jamais été comparés dans une étude dédiée. On observe une perte moyenne de 15-20 % du poids corporel total (exemple : un patient de 100 kg va perdre 15 à 20 kg en moyenne). Les résultats sont variables d’un patient à l’autre, certains parvenant à dépasser ces objectifs, en particulier lorsque la prise en charge pluridisciplinaire associée est bien suivie ; d’autres sont considérés en échec, avec une perte de poids < 5% du poids. La non réponse au traitement reste rare, voire exceptionnelle en cas de suivi assidu. A moyen et long terme : Les maladies métaboliques qui sont associées à l’obésité s’améliorent aussi avec la perte de poids (diabète, cholestérol, stéatose hépatique, hypertension artérielle, etc..), de même que la qualité de vie, l’estime de soi, les aptitudes à la reprise d’une activité sportive. La différence entre ces 2 techniques réside dans les effets à long terme, puisque l’Endosleeve est une restriction définitive, le poids se maintient à 3 et 5 ans chez la plupart des patients. Au-delà de 5 ans, le risque de reprise de poids est rare mais non nul et se majore avec le temps, tout comme pour les techniques chirurgicales. Le ballon gastrique a surtout un effet « starter motivationnel ». Plus de 2/3 des patients maintiendront cette perte de poids à long terme mais 1/3 risquent de reprendre le poids perdu. La poursuite d’un suivi nutritionnel et d’une activité physique régulière à vie après les interventions est recommandée pour éviter le risque de reprise pondérale. Ceci explique la nécessité d’une bonne préparation pour choisir l’intervention la plus adaptée à votre profil. L’équipe pluridisciplinaire est là pour vous aider à faire le meilleur choix. Contre-indications du Ballon Gastrique ou Endosleeve Contre-indications communes aux 2 techniques • Ulcère de l’estomac, oesophagite (contre-indications temporaires) • Maladie de Crohn • Troubles cognitifs ou psychiatriques sévères • Troubles sévères et non stabilisés du comportement alimentaire. • Alcoolisme, toxicomanie. • Traitement par certains médicaments fluidifiants le sang • Grossesse ou désir de grossesse l’année qui suit l’intervention • Cirrhose • Troubles de la coagulation • Refus du patient d’adhérer à la prise en charge pluridisciplinaire Contre-indications spécifiques du ballon gastrique • Antécédents de chirurgie gastrique. • Hernies hiatales volumineuses (> 5 cm), • Traitement par anti-inflammatoires non stéroidiens • La pratique de plongée sous-marine ou de sports de combats car ils augmentent le risque de perforation spontanée ou provoquée du ballon. Il faut éviter également les massages du dos en position ventrale. Complications Complications du ballon gastrique En termes de tolérance à court terme , des crampes abdominales, des nausées voire des vomissements sont fréquemment observés les premiers jours, d’où la mise en place systématique d’un traitement symptomatique prescrit en sortie pour 7 jours. La reprise d’un transit est souvent observée après plusieurs jours. - Il est exceptionnel de devoir retirer un ballon pour intolérance (crampes ou vomissements) lorsque l’on respecte le traitement symptomatique et le protocole de réalimentation progressive qui vous sera remis par le diététicien au cours d’une séance de préparation. Malgré cela, il arrive de façon exceptionnelle que des patients ne parviennent pas à s’habituer à la présence d’un corps étranger dans l’estomac et que l’on doive le retirer. Dans la majorité des cas, les patients s’habituent et finissement après plusieurs semaines ou mois par ne plus sentir la présence du ballon sauf en termes de restriction alimentaire. Il arrive même que l’effet de satiété s’estompe avec le temps malgré un ballon correctement positionné et rempli. - A moyen terme, des diarrhées peuvent survenir sans aucune autre cause retrouvée que la présence d’un ballon gastrique. Cet effet indésirable est rare. - Un désagrément fréquent est une mauvaise haleine et des rots malodorants causés par la stagnation des aliments dans l’estomac. Une bonne hydratation après les repas pour nettoyer ces résidus alimentaires est nécessaire pour réduire cet effet indésirable. Les risques de complications non graves (oesophagite par majoration du reflux, ulcères gastriques) sont prévenus par la prise quotidienne d’un traitement anti-sécrétoire d’acide gastrique (type omeprazole, pantoprazole, esomeprazole ou rabeprazole) durant toute la durée du ballon. Pour éviter les ulcères gastriques, les Anti-inflammatoires non stéroidiens sont proscrits et l’utilisation de Paracetamol doit être privilégiée. Le modèle de ballon que nous utilisons est homologué pour 12 mois et son volume est ajustable. Le choix de ce modèle homologué pour 12 mois est justifié par la nécessité, même si la perte de poids se fait principalement dans les premiers mois qui suivent la pose, de maintenir et consolider la perte de poids par une phase de stabilisation voire amplifier la perte de poids (perte de 12% du poids corporel 6 mois après la pose et jusqu’à 15-20% après 12 mois). Le volume du ballon peut être ajustable au cours de l’année, c’est-à-dire que l’on peut aussi bien augmenter comme réduire son volume (en cas de perte d’efficacité ou au contraire de mauvaise tolérance). Il vaut mieux éviter d’avoir recours à une nouvelle intervention pour augmentation de volume sauf si elle est justifiée et discutée de façon pluridisciplinaire en amont. En effet, on gagne rarement un réel bénéfice sur la perte de poids à augmenter le volume jusqu’à un maximum de 800ml. Un volume de 800 ml ne peut jamais être fait pour une 1ère pose en raison d’un risque majeur d’intolérance. Complications exceptionnelles mais potentiellement graves : Une intolérance précoce majeure avec vomissements importants et persistants pouvant entraîner une déshydratation voire une gastrite ischémique, justifiant un retrait précoce du ballon si cette intolérance n'est pas améliorée par une réhydratation et des traitements symptomatiques administrés par voie veineuse. Une pancréatite aiguë provoquée par compression mécanique du ballon sur le pancréas (situé sous l’estomac) peut survenir plusieurs semaines après la pose. Elle se manifeste par une douleur brutale et intense au niveau de la zone épigastrique et irradiant dans le dos ; elle évolue favorablement après retrait en urgence du ballon. Plaies voire perforations de l’œsophage ou de l’estomac au cours des procédures de pose ou de retrait, ou encore plus exceptionnel en dehors des procédures. Dégonflement spontané du ballon entrainant sa migration dans l’intestin avec un risque d’occlusion intestinal Ces complications sont exceptionnelles mais pourraient nécessiter une prise en charge chirurgicale pour les soigner si elles surviennent. Tout symptôme anormal justifie une hospitalisation en urgence pour un examen clinique et des examens complémentaires afin d’écarter une éventuelle complication. Un médecin gastroentérologue de notre équipe est d’astreinte 24h/24h et 7/7. Un appel au standard de notre clinique vous permettra de rentrer en contact avec lui. Complications de l’Endosleeve On observe une meilleure tolérance post opératoire qu’avec le ballon gastrique car il n’y a pas de « corps étranger ». Sous traitement symptomatique pendant 7 à 10 jours, les nausées sont rares et les vomissements exceptionnels. Les patients ressentent pendant 24-48h une sensation de lourdeur au niveau épigastrique comme « une pierre » ou la sensation que « ça tire ». Cette sensation n’est pas vraiment douloureuse et se calme avec des antalgiques simples. La reprise des boissons se fait le lendemain et l'alimentation lisse et légère le surlendemain. Le transit est repris dans les 3 jours et les activités professionnelles peuvent être reprises la semaine qui suit l’intervention. Pour votre confort et la qualité de la cicatrisation des sutures, il est essentiel de bien suivre les conseils alimentaires donnés par la diététicienne sous forme d’un livret remis au cours de la préparation pré-opératoire. Classiquement, la reprise des aliments commence par des repas semi-liquides puis lisses, puis mixés puis solides. Il faut manger calmement, lentement, ne pas boire pendant les repas et bien mâcher lors de la reprise des aliments solides. Complications exceptionnelles mais potentiellement graves : La période post-opératoire nécessite une surveillance attentive car les rares complications surviennent généralement dans les heures ou jours qui suivent l’opération. Saignement sur les sutures / hématomes de paroi / hématome de rate Infections avec abcès de paroi gastrique exceptionnellement la perforation de la paroi digestive pouvant entrainer une péritonite. Certaines peuvent nécessiter une prise en charge chirurgicale sous anesthésie générale (coelioscopie). Très rarement il arrive que le nouvel estomac soit trop étroit ou qu’un rétrécissement se forme empêchant une alimentation correcte. Exceptionnellement, une autre intervention sera nécessaire pour régler ce problème. L’excès de poids peut augmenter les risques de phlébite et d’embolie pulmonaire ; certains patients considérés à risque pourront avoir après l’opération, des piqûres d’héparine pour fluidifier le sang et éviter ce risque. Des bas de contention seront prescris aux patients moins à risque. Avant 60-65 ans, le risque opératoire est inférieur à celui qu’on prend à ne rien faire. Après votre retour au domicile la survenue de certains signes doivent vous conduire à contacter votre gastro-entérologue sans attendre : essoufflement, douleurs abdominales aiguës ou intenses, fièvre, saignements ou vomissements répétés, car ces symptômes peuvent traduire la survenue d'une complication.. Un traitement « à la carte » médical, endoscopique ou chirurgical vous sera proposé selon votre IMC, la présence de comorbidités, votre risque prévisible de reprise pondérale après l’intervention. Préparation d’au moins 6 mois avec l'équipe pluridisciplinaire avant l’intervention Validation de la décision en réunion de comité pluridisciplinaire Aucune intervention n’est miraculeuse. Il existe toujours un risque de reprise pondérale à moyen ou long terme même avec les chirurgies. Importance de l’accompagnement hygiéno-diététique pour maintenir une alimentation équilibrée, et une activité physique régulière Ces techniques ne sont pas prises en charge par l’assurance maladie ou les mutuelles. Ballon gastrique Endosleeve Efficacité après 12 mois en % de perte pondérale totale - 15 à 20% poids corporel - 17 - 20% poids corporel Temps d’hospitalisation Ambulatoire 1 nuit Temps d’intervention 20 min pour la pose /20 min pour le retrait 1h à 1h15 Durée de la restriction 1 an A vie Tolérance post opératoire Médiocre pendant 1 semaine Bonne après 24h Complications <2% <2% Parcours de soins Ballon gastrique ou Endosleeve à la Clinique Pasteur à Toulouse Notre centre a organisé un parcours de soin complet et pluridisciplinaire avec pour objectif de vous proposer une prise en charge médicale optimale à Toulouse, personnalisée à chaque profil de patient, en respect des règles de bonne pratique recommandées par la Haute Autorité de Santé, et axée sur la bienveillance envers les patients qui nous auront fait confiance. Modes d'entrée dans le parcours de soins Le mode d'entrée dans le parcours de soins dépend : de l'IMC de la prise en charge nutritionnelle préalable. Si l'IMC est > 35 D'autres options thérapeutiques peuvent être discutées : chirurgie bariatrique ou injections médicamenteuses (Wegovy°). C'est pourquoi le parcours de soins débute par une consultation avec un médecin nutritionniste à Toulouse qui selon la présence de comorbidités, votre histoire pondérale, vos antécédents médicaux, votre risque attendu de reprise pondérale, vous apporteront leur expertise et leur avis sur la prise en charge la plus adaptée. Si vous n'êtes pas encore suivi par un médecin nutritionniste , veuillez contacter : Dr Caroline LAPORTE-DAUBE ou Dr Leïla BOULANOUAR Lieu : Clinique Pasteur Bâtiment Îlot -Porte 7 – 6 ème étage 45 avenue de Lombez 31300 Toulouse Coordonnées = 05 62 21 36 80, smendocrino@clinique-pasteur.com Si vous êtes déjà suivi par un médecin nutritionniste extérieur à la Clinique Pasteur et que le projet est abouti, vous pouvez contacter directement le secrétariat de gastro-entérologie : Dr Maeva GUILLAUME Lieu : Clinique Pasteur Bâtiment Îlot -Porte 7 – 5ème étage- Cabinet 52, 45 avenue de Lombez 31300 Toulouse Coordonnées: secdrguillaume@clinique-pasteur.com Si l'IMC est entre 30 et 35 Il n'y a pas d'autres options thérapeutiques que l'endoscopie bariatrique. 1/ Vous pouvez nous adresser un mail de demande d’information / prise en charge à l’adresse suivante : secdrguillaume@clinique-pasteur.com avec vos coordonnées (nom, prénom, date de naissance, téléphone, adresse mail), votre indice de masse corporelle (poids (kg)/(taille x taille en m) 2/ Le parcours débute avec une réunion d’information générale en séance de groupe. Nous organisons une réunion mensuelle. Cette réunion est présentée par le Dr Maeva GUILLAUME , hépato-gastro-entérologue à Toulouse , avec une projection power-point et vidéos explicatives. L’objectif de cette réunion est de pouvoir répondre à toutes vos interrogations concernant les techniques d’endoscopie visant à traiter l’obésité, expliquer les indications (profil de patients concernés), les contre-indications, les effets indésirables et complications potentielles, leurs places par rapport à la chirurgie bariatrique classique (sleeve gastrectomie ou bypass), et enfin le parcours de soins pluridisciplinaire qui y prépare. L’intérêt de cette 1ère prise de contact en groupe est de pouvoir vous recevoir rapidement après votre demande de prise en charge, dans un délai < 1 mois, compte tenu des délais habituellement longs (plusieurs mois) pour une consultation individuelle, et donc de vous faire accéder plus rapidement au parcours de soins préparatoire. En outre, elle permet d’éviter des consultations inutiles pour les patients qui ne rentreraient pas dans les critères de ce type de prise en charge ou qui ne seraient finalement pas intéressés. La séance en groupe permet de plus de bénéficier d’éventuelles questions posées par d’autres patients. Lieu de réunion : Clinique Pasteur Pavillon Ilôt des consultations (Porte 7) 6ème étage, salle de réunion. Elle a lieu en général un vendredi de chaque mois de 13h30 à 14h30. 3/ A la fin de cette réunion, notre secrétaire spécialisée dans cette activité vous remettra, si vous êtes intéressé(e) et éligible : - les coordonnées d’une diététicienne et d’une psychologue spécialisées dans la préparation des patients atteints de surpoids ou obésité et souhaitant avoir recours à une intervention d’endoscopie bariatrique. Ce binôme vous préparera à cette intervention pendant plusieurs mois. Si vous avez déjà un suivi, il n’est pas obligatoire d’avoir un double suivi, sous réserve d’avoir une attestation favorable de prise en charge depuis plusieurs mois et de non contre-indication par ces praticiens. Toutefois, dans certains cas, nous vous demanderons de rencontrer au moins une fois en consultation les praticiens de notre parcours de soin. - les coordonnées d’un médecin nutritionniste : Dr Caroline LAPORTE-DAUBE ou Dr Leïla BOULANOUAR. Toutes les deux coordonnent également la prise en charge des patients ayant pour projet une chirurgie bariatrique classique (sleeve gastrectomie ou bypass). Elles vous apporteront leur expertise et leur avis sur la prise en charge la plus adaptée (Ballon intra-gastrique, Endosleeve, sleeve gastrectomie ou bypass) selon votre IMC, votre âge, vos antécédents médicaux, votre risque attendu de reprise pondérale, etc… Si vous avez déjà un médecin nutritionniste extérieur à la Clinique Pasteur, il n'est pas nécessaire de les rencontrer. - un rendez-vous en Hôpital de Jour pluridisciplinaire (au Centre de Soins des Maladies Chroniques de la Clinique Pasteur) pour un bilan complet avec des consultations spécialisées et des examens complémentaires (bilan pré-opératoire). 4 / Hôpital de Jour pluridisciplinaire (au Centre de Soins des Maladies Chroniques de la Clinique Pasteur) Vous viendrez au cours de votre parcours passer sur une demi-journée un bilan complet avec des consultations spécialisées et des examens complémentaires (bilan pré-opératoire). Cette hospitalisation est coordonnée par un médecin nutritionniste spécialisé dans l’obésité et la préparation des patients atteints de surpoids ou obésité et souhaitant avoir recours à une intervention d’endoscopie bariatrique. Une ordonnance vous sera adressée lors de la prise de rendez-vous pour réaliser une semaine avant votre venue un bilan sanguin à jeun dans un laboratoire proche de votre domicile, afin que nous disposions le jour de votre venue des résultats nous permettant d’avoir toutes les informations nécessaires à une prise en charge optimale (dépistage d’un diabète, de troubles du cholestérol, bilan du foie, dosages des vitamines pour corriger d’éventuelles carences etc…). Consultations et Examens pratiqués le jour de l’hospitalisation: Echographie abdominale TOGD (transit oeso-gastro-duodénal) = radiographie thoracique après ingestion de produit de contraste Electrocardiogramme Prise de tension artérielle, poids taille, tour de taille, calcul de l’IMC Bilan de votre historique médical et de votre histoire pondérale, vérification de la présence ou absence de certaines pathologies pouvant être secondaires à l'obésité. En cas de suspicion de syndrome d’apnée du sommeil, un dépistage et consultation avec un pneumologue seront réalisés. Consultation avec une infirmière spécialisée Consultation avec un médecin du sport pour établir un programme d’Activité Physique Adaptée de remise en forme Consultation de synthèse avec le médecin nutritionniste : stratégie individualisée d'accompagnement médical pour la perte de poids en ayant définit ensemble les objectifs. Vous ne rencontrez par la diététicienne et la psychologue car le suivi est externalisé pour ces deux activités. 5/ Gastroscopie préalable Vous reviendrez en ambulatoire (une demi-journée) à la Clinique Pasteur Bâtiment ATRIUM (porte 40) passer une gastroscopie . L’objectif est de faire une exploration préalable à l’intervention pour s’assurer de l’absence de contre-indication temporaire (oesophagite par reflux, ulcère gastrique, infection à Hélicobacter Pylori détecté par biopsies) ou définitive (hernie hiatale volumineuse, etc.). L’examen se fait à jeun en règle générale sous anesthésie générale (mais peut être réalisé sous anesthésie locale si c’est votre souhait). La durée de l’examen est d’environ 5 à 7 minutes. Ce sera l’occasion de revoir le Dr Maeva GUILLAUME en consultation individuelle après l’examen pour faire le point sur l’avancée de votre parcours. 6/ Parallèlement, vous serez suivi en consultations externes par l’équipe spécialisée dans la préparation des patients atteints de surpoids ou obésité et souhaitant avoir recours à une intervention d’endoscopie (ou de chirurgie) de l’obésité. Cette étape de préparation est indispensable pour assurer une prise en charge optimale du surpoids, afin de régler tous les facteurs qui ont pu contribuer à la prise de poids, augmenter vos chances de perte pondérale après intervention, et prévenir le risque de reprise de poids à long terme. - Suivi diététique (Madame Emilie Pasquet-Raynal): o minimum 6 consultations pré-opératoires o suivi post-opératoire (environ 1 consultation par mois pendant 6 mois, puis ensuite espacées en fonction des besoins) o L’objectif est de développer l’ensemble des compétences diététiques nécessaires pour les patients bénéficiant d’une intervention d’endoscopie bariatrique. o Le travail s’articule sur plusieurs axes : § Comportement alimentaire afin de ne pas s’orienter dans des schémas dysfonctionnels avec risque d’effet rebond (yo-yo) § Amélioration de la perceptions des sensations alimentaires afin de majorer et pérenniser la perte de poids § Gestion de l’alimentation spécifique aux besoins des patients ayant une endosleeve ou un ballon intragastrique o Lieu : Clinique pasteur porte 4 - RDC - 3 avenue sans, 31000 Toulouse o Coordonnées = 05 62 21 16 29, epasquet@clinique-pasteur.com o Prise de rdv en ligne : https://www.doctolib.fr/dieteticien/toulouse/emilie-pasquet-raynal - Suivi psychologique (Madame Sara Benoit) : o Au minimum une consultation o L’objectif est de faire le point sur le parcours de vie du patient. Une évaluation est faite sur les événements de vie qui ont pu favoriser la prise de poids et une attention est portée aux appréhensions liées au pré ou au post opératoire. Un suivi psychologique est alors mis en place en fonction des besoins du patient et au rythme adéquat. o Lieu : 53 avenue Pierre Molette 31100 TOULOUSE o Coordonnées = 0685784398 ; sarabenoit.psychologue@gmail.com o Prise de rdv en ligne : https://perfactive.fr/sara-benoit/book - Suivi médical en cas d’Endosleeve (Dr Caroline LAPORTE-DAUBE ou Dr Leïla BOULANOUAR) o L’objectif est d’acquérir les compétences d’auto-soins et d'adaptation en vue d'une endoscopie bariatrique concernant différents items : § La définition de l'obésité en tant que maladie chronique, ses causes et ses conséquences. § Connaître les principes d'une prise en charge endoscopique visant à obtenir une restriction calorique. § Connaître les modalités du suivi après intervention avec nécessité d'un suivi à vie. § Comprendre l’intérêt de pratiquer une activité physique régulière intégrée au mode de vie. § Comprendre l'intérêt d'une substitution vitaminique suite à l'intervention. o Lieu : Clinique Pasteur Bâtiment Îlot -Porte 7 – 6 -ème étage 45 avenue de Lombez 31300 Toulouse o Coordonnées = 05 62 21 36 80, smendocrino@clinique-pasteur.com 7 / Lorsque l’équipe de préparation vous jugera prêt(e) pour votre intervention, la décision finale sera validée en réunion par l’ensemble de l’équipe pluridisciplinaire. Ces « RCP » (Réunions de Comité Pluridisciplinaire) sont réalisées une fois par mois avec présence obligatoire des 2 médecins nutritionnistes Dr Caroline LAPORTE-DAUBE et Dr Leïla BOULANOUAR, de la diététicienne (Madame Emilie PASQUET-RAYNAL), de la psychologue (Madame Sara BENOIT) et du Dr Maeva GUILLAUME (hépato-gastro-entérologue). Nous vérifions que le patient répond bien aux indications, ne présente pas de contre-indications, que le bilan pré-opératoire est complet, qu’il n’existe pas de réserve d’ordre diététique (trouble du comportement alimentaire non stabilisé) ou psychologique. 8/ C’est à l’issue de cette réunion que l’intervention peut être programmée dans le mois qui suit. La consultation pré-opératoire avec le Dr Maeva GUILLAUME (hépato-gastro-entérologue) permet de répondre aux dernières questions relatives à l’intervention et préparer le post opératoire. Elle est suivie d’une consultation avec l’anesthésiste. 9/ Après l’intervention, le suivi pluridisciplinaire se fait en alternance avec l'un des membres de l'équipe pluridisciplinaire. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. ​ Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • MICI Maladies Inflammatoires de l'Intestin | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    MICI : maladie inflammatoire chronique de l’intestin MICI : maladie inflammatoire chronique de l’intestin Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (ou MICI) regroupent la maladie de Crohn et la recto-colite hémorragique. Elles se caractérisent toutes les deux par une inflammation de la paroi d’une partie du tube digestif. Dans la maladie de Crohn, l’inflammation peut être localisée dans tout le système digestif, de la bouche à l’anus (le plus souvent au niveau de l’intestin) tandis que dans la rectocolite hémorragique, elle est localisée au niveau du rectum et du colon. Ces maladies évoluent par poussées inflammatoires de durée et de fréquence extrêmement variables en fonction des patients, alternant avec des phases de rémission. Les MICI sont le plus souvent diagnostiquées chez des sujets jeunes âgés de 20 à 30 ans mais peuvent survenir à tout âge ; 15 % des cas concernent des enfants. Leur fréquence varie considérablement d’un pays à l’autre mais les taux les plus importants sont retrouvés dans les pays industrialisés et notamment en Europe du Nord-Ouest et aux Etats-Unis. En France, environ 5 nouveaux cas de maladie de Crohn et autant de rectocolites hémorragiques sont diagnostiqués chaque année pour 100 000 habitants. Il y a actuellement 200 000 cas nouveaux par an. Des facteurs d’environnement sur un terrain génétique Plusieurs facteurs de risque sont suspectés, notamment génétiques et environnementaux. Les études génétiques de patients atteints de MICI montre qu’il s’agit de maladies polygénétiques impliquant près de 100 gènes. Un gène de prédisposition de la maladie de Crohn a notamment été découvert (NOD2/CARD15) : une ou deux mutations sur ce gène peut multiplier par 40 le risque de développer la maladie. Mais le fait que cette maladie se développe dans les pays industrialisés fait largement suspecter le rôle de l’environnement. Les MICI apparaissent peu à peu dans les pays émergents et le suivi de migrants montre que le risque de développer la maladie rejoint celui de la population parmi laquelle ils vivent. Pollution, alimentation, hygiène, toutes les pistes sont ouvertes même si aucune étude ne permet à ce jour d’incriminer l’une ou l’autre. Seul facteur de risque avéré de la maladie de Crohn, le tabac mais qui, paradoxalement, protège de la rectocolite hémorragique. Douleurs et Diarrhée : 2 symptômes typiques Lors des poussées inflammatoires, les MICI se caractérisent le plus souvent par des douleurs abdominales, une diarrhée fréquente parfois sanglante ou encore une atteinte de la région anale (fissure, abcès) . Une MICI s’accompagne souvent de fatigue, de perte d’appétit et de fièvre, parfois de manifestations extra-intestinales : articulaires, cutanées, oculaires, hépatiques. Chez environ 20 % des patients, les crises sont sévères. Leur intensité peut imposer l’hospitalisation, l’arrêt de l’alimentation et un traitement par perfusion pendant quelques jours. L’évolution de la maladie et surtout la répétition des crises peut entraîner le rétrécissement (sténose) d’un segment intestinal atteint puis éventuellement une occlusion ou encore un abcès pouvant aboutir à une fistule, c’est-à-dire à l’ouverture d’un trajet anormal partant de l’intestin malade vers un autre organe. Ces complications nécessitent parfois une intervention chirurgicale. Enfin, les MICI sont associées à un risque accru de cancer colorectal, notamment lorsque des lésions sont présentes au niveau du côlon. Une étude danoise a montré que, par rapport à la population générale, le risque était multiplié par 2 à 2.5 après 10 ans d’évolution de la maladie. Plusieurs critères pour un diagnostic Le diagnostic des MICI repose sur plusieurs critères cliniques, biologiques, endoscopique et d’imagerie médicale . Aux symptômes, il faut ajouter un bilan biologique qui permet de détecter un syndrome inflammatoire et des carences nutritionnelles éventuelles. L’endoscopie digestive (iléo coloscopie) consiste à introduire une sonde équipée d’une caméra dans le système digestif du patient par voie naturelle et permet d’observer la présence de lésions et de pratiquer des prélèvements (biopsies) Un bilan radiologique complémentaire peut aider à estimer l’étendue des lésions (scanner, IRM...). Aucun test à lui seul ne permet de diagnostiquer fermement la maladie, il se fait sur un faisceau d’argument . Il ne faut pas confondre cette pathologie avec un syndrome de l’intestin irritable qui se traduit par des troubles digestifs mais par l’absence totale d’inflammation visible. Traitements de crise et traitements de fond Un objectif thérapeutique : la cicatrisation muqueuse. Schématiquement, on distingue le traitement de la poussée ou maladie active visant à mettre le plus rapidement possible le tube digestif au repos et à obtenir une rémission clinique et endoscopique, et le traitement d’entretien visant à maintenir le plus longtemps possible cette rémission profonde afin de prévenir les rechutes et les complications. Les divers médicaments peuvent être utilisés seuls, en association, ou être combinés à d’autres modalités thérapeutiques non médicamenteuses (nutrition - chirurgie). Le choix du médicament, son mode d’administration et les doses proposées, sont fonction de l’étendue des lésions, de l’intensité de la poussée, du profil évolutif de la maladie. Comme dans toute prescription, votre médecin se fonde sur l’équilibre bénéfice/risque du traitement L’objectif des traitements actuels est d’obtenir une rémission profonde c’est à dire une rémission clinique associée à une rémission endoscopique (ou cicatrisation muqueuse) et une rémission biologique (disparition du syndrome inflammatoire). Cet objectif n’est pas toujours atteint. Il est parfois nécessaire d’intensifier les traitements ou de changer de thérapeutique pour obtenir une meilleure réponse aux traitements. Une attention particulière est portée également sur les symptômes ressentis par les patients (appelés PRO pour Patient Reported Outcomes) afin de moduler les traitements. Les objectifs fixés de rémissions clinique et endoscopique nécessitent souvent une surveillance rapprochée des malades et une évaluation fréquente de la maladie pour juger de l’efficacité des traitements et proposer une optimisation (adaptation) thérapeutique. Il n’existe pas de traitement curatif des MICI, mais les médicaments actuels permettent toutefois un contrôle durable de la maladie, la mise en rémission des patients pour un grand nombre et une amélioration de la qualité de vie satisfaisante. Comme toute maladie inflammatoire chronique, la prise en charge repose sur un traitement à visée anti inflammatoire spécifique de fond ou d’entretien et un traitement de crise ou d’induction. Le premier est destiné à prévenir l’apparition des poussées et prolonger les phases de rémission. Le second permet d’écourter la durée des poussées inflammatoires, de limiter les symptômes et d’induire une rémission clinique. Lors des poussées, les 5-aminosalicylés (5-ASA) sont les anti-inflammatoires prescrits chez la majorité des patients en raison de leur bonne tolérance mais ils ne sont efficaces que dans la rectocolite hémorragique. Les corticoïdes arrivent en deuxième intention en cas d’inefficacité des 5-ASA ou de poussées modérées à sévères de la maladie. Ils sont plus efficaces mais présentent un certain nombre d’effets secondaires. Les thérapies avancées (biothérapies et petites molécules) peuvent être utilisées également pour enduire une rémission avant un relais en traitement de fond. En traitement de fond: les immunomodulateurs sont utilisés pour réguler l’immunité des patients et réduire l’inflammation à long terme. Il existe plusieurs molécules : azathioprine, mercaptopurine et méthotrexate les thérapies avancées comprenant les biothérapies (Anticorps spécifique Anti-TNF, anti interleukine, anti intégrine) arrivées en 1999 et récemment les petites molécules (anti-JAK et S1PR). Ces traitements de nouvelle génération bloquent spécifiquement des récepteurs et des facteurs d’inflammation impliqués dans la maladie. Par ailleurs, la fréquence et l’importance des diarrhées peuvent entraîner une carence nutritionnelle. Une supplémentation en fer, acide folique, zinc, magnesium, vitamines, etc. peut être nécessaire par voie orale ou intraveineuse et chez l’enfant, le recours à la nutrition entérale, exclusive ou en complément, est parfois nécessaire. Enfin, un traitement chirurgical est réservé aux malades résistants à un traitement bien suivi ou présentant des complications. Cette prise en charge conventionnelle doit s’accompagner d’une prise en charge holistique considérant l’individu dans sa globalité. L’environnement et notre hygiène de vie étant un facteur de risque de dysbiose. Importance d’une équipe spécialisée et d'un parcours de soin dédié Pour les patients en Occitanie, il est crucial de pouvoir compter sur une équipe médico chirurgicale spécialisée dans la prise en charge de la maladie de Crohn et de la RCH. Au sein du groupe CMAD nous assurons l’ensemble de la prise en charge des MICI du diagnostic au traitement. Au sein de la clinique Pasteur, le Dr Faure Patrick et ses associés offrent une expertise reconnue dans le diagnostic et le traitement de cette maladie complexe. Leur approche multidisciplinaire, associant médecine conventionnelle et complémentaire, traitements médicaux en thérapies avancées, chirurgie, soutien psychologique, prise en charge diététique, et suivi infirmier permet d'offrir des soins complets et personnalisés pour chaque patient. Nous proposons sur la clinique Pasteur aux patients porteurs de maladie de Crohn et de la RCH de nombreuses possibilités pour leur prise en charge : Une unité de perfusion de biothérapie et thérapies avancées dans un service dédié. Des parcours d’annonce de la maladie avec un livret d’annonce Des parcours de soins holistiques (prise en charge globale) avec évaluation diététique, psychologique, physique et autre selon besoin. Des parcours de soins de suivi de la maladie. Les parcours sont réalisés au sein d’un service dédié le Centre de soin de la maladie chronique de la clinique Pasteur (CSMC) . Le CSMC MICI permet en Hôpital de jour sur ½ journée de rencontrer psychologue, diététicienne, IDE de coordination, pharmacienne, tabacologue, éducateur APA (activité physique) médecin spécialiste permettant l’élaboration à l’issu du parcours d’un plan personnalisé de soins. Les patients peuvent participer au programme de surveillance Constel’action et Télésurveillance par IDE spécialisée dans le cadre du projet de l’article 51. un r éseau de suivi externe établi avec la clinique ou notre partenaire Digesteam à proximité de son domicile (diététicienne, psychologue, APA) En Hospitalisation à domicile ( HAD Pasteur ) si nécessaire pour des perfusions de Fer ou autre. Un programme d’ Éducation thérapeutique MICI : nous proposons sur une journée 4 fois/an, 5 ateliers pour les patients autour de leur pathologie afin de mieux comprendre leur maladie, de partager, d’acquérir des compétences. Les séances sont animées par une IDE et un médecin diplômé en éducation thérapeutique. Un Centre de recherche Clinique : nous proposons aux patients de participer à des études observationnelles ou de stratégie permettant l’accès à de nouveaux traitement ou suivi de leur maladie. Enfin notre équipe participe à de nombreux congrès nationaux et internationaux en tant qu’orateur ou membre des comités scientifiques de symposium. Nous comprenons les défis et les incertitudes auxquels vous pourriez être confrontés en vivant avec cette maladie inflammatoire chronique de l'intestin. C'est pourquoi nous avons rassemblé une série de ressources utiles pour vous aider à mieux comprendre et gérer votre condition (Voir l'onglet "Espace Patients : Tout savoir sur les MICI"). Sur cette page, vous trouverez une sélection de fichiers PDF téléchargeables couvrant divers aspects de la prise en charge des MICI (crohn / RCH). Ces ressources ont été soigneusement élaborées pour fournir des informations précieuses sur les symptômes, les traitements, l'alimentation adaptée, les droits sociaux, et bien plus encore. Que vous soyez nouvellement diagnostiqué ou que vous cherchiez des conseils supplémentaires pour gérer votre maladie, nos fichiers PDF sont conçus pour répondre à vos besoins. Voici un aperçu de ce que vous trouverez dans nos ressources : Des informations détaillées sur les symptômes des MICI et sur la manière de les reconnaître. Des explications sur les différents traitements disponibles, y compris les médicaments, les thérapies biologiques et les interventions chirurgicales. Des conseils pratiques sur l'alimentation et la nutrition pour gérer les symptômes et améliorer votre qualité de vie. Des informations sur vos droits en matière d'assurance et de sécurité sociale, ainsi que sur les aides financières disponibles. Des ressources spécifiquement conçues pour les parents et les familles, pour les aider à comprendre et à soutenir un enfant atteint de MICI Nous vous encourageons à explorer nos fichiers PDF et à les télécharger pour une référence future. Si vous avez des questions ou si vous avez besoin de plus d'informations, n'hésitez pas à nous contacter. Nous sommes là pour vous aider et pour vous accompagner dans votre parcours de santé avec votre MICI Contact sur la clinique Pasteur cmc@clinique-pasteur.com Références Source internet Inserm Télécharger le Guide patient HAS maladie de CROHN et RCH Liens Vous trouverez ci-dessous des liens permettant des informations complémentaires Commission MICI du CREGG My MICI Book Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI Groupe d’Étude Thérapeutique des Affections Inflammatoires du Tube Digestif < Retour MICI : maladie inflammatoire chronique de l’intestin Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (ou MICI) regroupent la maladie de Crohn et la recto-colite hémorragique. Elles se caractérisent toutes les deux par une inflammation de la paroi d’une partie du tube digestif. Dans la maladie de Crohn, l’inflammation peut être localisée dans tout le système digestif, de la bouche à l’anus (le plus souvent au niveau de l’intestin) tandis que dans la rectocolite hémorragique, elle est localisée au niveau du rectum et du colon. Ces maladies évoluent par poussées inflammatoires de durée et de fréquence extrêmement variables en fonction des patients, alternant avec des phases de rémission. Les MICI sont le plus souvent diagnostiquées chez des sujets jeunes âgés de 20 à 30 ans mais peuvent survenir à tout âge ; 15 % des cas concernent des enfants. Leur fréquence varie considérablement d’un pays à l’autre mais les taux les plus importants sont retrouvés dans les pays industrialisés et notamment en Europe du Nord-Ouest et aux Etats-Unis. En France, environ 5 nouveaux cas de maladie de Crohn et autant de rectocolites hémorragiques sont diagnostiqués chaque année pour 100 000 habitants. Il y a actuellement 200 000 cas nouveaux par an. Des facteurs d’environnement sur un terrain génétique Plusieurs facteurs de risque sont suspectés, notamment génétiques et environnementaux. Les études génétiques de patients atteints de MICI montre qu’il s’agit de maladies polygénétiques impliquant près de 100 gènes. Un gène de prédisposition de la maladie de Crohn a notamment été découvert (NOD2/CARD15) : une ou deux mutations sur ce gène peut multiplier par 40 le risque de développer la maladie. Mais le fait que cette maladie se développe dans les pays industrialisés fait largement suspecter le rôle de l’environnement. Les MICI apparaissent peu à peu dans les pays émergents et le suivi de migrants montre que le risque de développer la maladie rejoint celui de la population parmi laquelle ils vivent. Pollution, alimentation, hygiène, toutes les pistes sont ouvertes même si aucune étude ne permet à ce jour d’incriminer l’une ou l’autre. Seul facteur de risque avéré de la maladie de Crohn, le tabac mais qui, paradoxalement, protège de la rectocolite hémorragique. Douleurs et Diarrhée : 2 symptômes typiques Lors des poussées inflammatoires, les MICI se caractérisent le plus souvent par des douleurs abdominales, une diarrhée fréquente parfois sanglante ou encore une atteinte de la région anale (fissure, abcès) . Une MICI s’accompagne souvent de fatigue, de perte d’appétit et de fièvre, parfois de manifestations extra-intestinales : articulaires, cutanées, oculaires, hépatiques. Chez environ 20 % des patients, les crises sont sévères. Leur intensité peut imposer l’hospitalisation, l’arrêt de l’alimentation et un traitement par perfusion pendant quelques jours. L’évolution de la maladie et surtout la répétition des crises peut entraîner le rétrécissement (sténose) d’un segment intestinal atteint puis éventuellement une occlusion ou encore un abcès pouvant aboutir à une fistule, c’est-à-dire à l’ouverture d’un trajet anormal partant de l’intestin malade vers un autre organe. Ces complications nécessitent parfois une intervention chirurgicale. Enfin, les MICI sont associées à un risque accru de cancer colorectal, notamment lorsque des lésions sont présentes au niveau du côlon. Une étude danoise a montré que, par rapport à la population générale, le risque était multiplié par 2 à 2.5 après 10 ans d’évolution de la maladie. Plusieurs critères pour un diagnostic Le diagnostic des MICI repose sur plusieurs critères cliniques, biologiques, endoscopique et d’imagerie médicale . Aux symptômes, il faut ajouter un bilan biologique qui permet de détecter un syndrome inflammatoire et des carences nutritionnelles éventuelles. L’endoscopie digestive (iléo coloscopie) consiste à introduire une sonde équipée d’une caméra dans le système digestif du patient par voie naturelle et permet d’observer la présence de lésions et de pratiquer des prélèvements (biopsies) Un bilan radiologique complémentaire peut aider à estimer l’étendue des lésions (scanner, IRM...). Aucun test à lui seul ne permet de diagnostiquer fermement la maladie, il se fait sur un faisceau d’argument . Il ne faut pas confondre cette pathologie avec un syndrome de l’intestin irritable qui se traduit par des troubles digestifs mais par l’absence totale d’inflammation visible. Traitements de crise et traitements de fond Un objectif thérapeutique : la cicatrisation muqueuse. Schématiquement, on distingue le traitement de la poussée ou maladie active visant à mettre le plus rapidement possible le tube digestif au repos et à obtenir une rémission clinique et endoscopique, et le traitement d’entretien visant à maintenir le plus longtemps possible cette rémission profonde afin de prévenir les rechutes et les complications. Les divers médicaments peuvent être utilisés seuls, en association, ou être combinés à d’autres modalités thérapeutiques non médicamenteuses (nutrition - chirurgie). Le choix du médicament, son mode d’administration et les doses proposées, sont fonction de l’étendue des lésions, de l’intensité de la poussée, du profil évolutif de la maladie. Comme dans toute prescription, votre médecin se fonde sur l’équilibre bénéfice/risque du traitement L’objectif des traitements actuels est d’obtenir une rémission profonde c’est à dire une rémission clinique associée à une rémission endoscopique (ou cicatrisation muqueuse) et une rémission biologique (disparition du syndrome inflammatoire). Cet objectif n’est pas toujours atteint. Il est parfois nécessaire d’intensifier les traitements ou de changer de thérapeutique pour obtenir une meilleure réponse aux traitements. Une attention particulière est portée également sur les symptômes ressentis par les patients (appelés PRO pour Patient Reported Outcomes) afin de moduler les traitements. Les objectifs fixés de rémissions clinique et endoscopique nécessitent souvent une surveillance rapprochée des malades et une évaluation fréquente de la maladie pour juger de l’efficacité des traitements et proposer une optimisation (adaptation) thérapeutique. Il n’existe pas de traitement curatif des MICI, mais les médicaments actuels permettent toutefois un contrôle durable de la maladie, la mise en rémission des patients pour un grand nombre et une amélioration de la qualité de vie satisfaisante. Comme toute maladie inflammatoire chronique, la prise en charge repose sur un traitement à visée anti inflammatoire spécifique de fond ou d’entretien et un traitement de crise ou d’induction. Le premier est destiné à prévenir l’apparition des poussées et prolonger les phases de rémission. Le second permet d’écourter la durée des poussées inflammatoires, de limiter les symptômes et d’induire une rémission clinique. Lors des poussées, les 5-aminosalicylés (5-ASA) sont les anti-inflammatoires prescrits chez la majorité des patients en raison de leur bonne tolérance mais ils ne sont efficaces que dans la rectocolite hémorragique. Les corticoïdes arrivent en deuxième intention en cas d’inefficacité des 5-ASA ou de poussées modérées à sévères de la maladie. Ils sont plus efficaces mais présentent un certain nombre d’effets secondaires. Les thérapies avancées (biothérapies et petites molécules) peuvent être utilisées également pour enduire une rémission avant un relais en traitement de fond. En traitement de fond: les immunomodulateurs sont utilisés pour réguler l’immunité des patients et réduire l’inflammation à long terme. Il existe plusieurs molécules : azathioprine, mercaptopurine et méthotrexate les thérapies avancées comprenant les biothérapies (Anticorps spécifique Anti-TNF, anti interleukine, anti intégrine) arrivées en 1999 et récemment les petites molécules (anti-JAK et S1PR). Ces traitements de nouvelle génération bloquent spécifiquement des récepteurs et des facteurs d’inflammation impliqués dans la maladie. Par ailleurs, la fréquence et l’importance des diarrhées peuvent entraîner une carence nutritionnelle. Une supplémentation en fer, acide folique, zinc, magnesium, vitamines, etc. peut être nécessaire par voie orale ou intraveineuse et chez l’enfant, le recours à la nutrition entérale, exclusive ou en complément, est parfois nécessaire. Enfin, un traitement chirurgical est réservé aux malades résistants à un traitement bien suivi ou présentant des complications. Cette prise en charge conventionnelle doit s’accompagner d’une prise en charge holistique considérant l’individu dans sa globalité. L’environnement et notre hygiène de vie étant un facteur de risque de dysbiose. Importance d’une équipe spécialisée et d'un parcours de soin dédié Pour les patients en Occitanie, il est crucial de pouvoir compter sur une équipe médico chirurgicale spécialisée dans la prise en charge de la maladie de Crohn et de la RCH. Au sein du groupe CMAD nous assurons l’ensemble de la prise en charge des MICI du diagnostic au traitement. Au sein de la clinique Pasteur, le Dr Faure Patrick et ses associés offrent une expertise reconnue dans le diagnostic et le traitement de cette maladie complexe. Leur approche multidisciplinaire, associant médecine conventionnelle et complémentaire, traitements médicaux en thérapies avancées, chirurgie, soutien psychologique, prise en charge diététique, et suivi infirmier permet d'offrir des soins complets et personnalisés pour chaque patient. Nous proposons sur la clinique Pasteur aux patients porteurs de maladie de Crohn et de la RCH de nombreuses possibilités pour leur prise en charge : Une unité de perfusion de biothérapie et thérapies avancées dans un service dédié. Des parcours d’annonce de la maladie avec un livret d’annonce Des parcours de soins holistiques (prise en charge globale) avec évaluation diététique, psychologique, physique et autre selon besoin. Des parcours de soins de suivi de la maladie. Les parcours sont réalisés au sein d’un service dédié le Centre de soin de la maladie chronique de la clinique Pasteur (CSMC) . Le CSMC MICI permet en Hôpital de jour sur ½ journée de rencontrer psychologue, diététicienne, IDE de coordination, pharmacienne, tabacologue, éducateur APA (activité physique) médecin spécialiste permettant l’élaboration à l’issu du parcours d’un plan personnalisé de soins. Les patients peuvent participer au programme de surveillance Constel’action et Télésurveillance par IDE spécialisée dans le cadre du projet de l’article 51. un r éseau de suivi externe établi avec la clinique ou notre partenaire Digesteam à proximité de son domicile (diététicienne, psychologue, APA) En Hospitalisation à domicile ( HAD Pasteur ) si nécessaire pour des perfusions de Fer ou autre. Un programme d’ Éducation thérapeutique MICI : nous proposons sur une journée 4 fois/an, 5 ateliers pour les patients autour de leur pathologie afin de mieux comprendre leur maladie, de partager, d’acquérir des compétences. Les séances sont animées par une IDE et un médecin diplômé en éducation thérapeutique. Un Centre de recherche Clinique : nous proposons aux patients de participer à des études observationnelles ou de stratégie permettant l’accès à de nouveaux traitement ou suivi de leur maladie. Enfin notre équipe participe à de nombreux congrès nationaux et internationaux en tant qu’orateur ou membre des comités scientifiques de symposium. Nous comprenons les défis et les incertitudes auxquels vous pourriez être confrontés en vivant avec cette maladie inflammatoire chronique de l'intestin. C'est pourquoi nous avons rassemblé une série de ressources utiles pour vous aider à mieux comprendre et gérer votre condition (Voir l'onglet "Espace Patients : Tout savoir sur les MICI"). Sur cette page, vous trouverez une sélection de fichiers PDF téléchargeables couvrant divers aspects de la prise en charge des MICI (crohn / RCH). Ces ressources ont été soigneusement élaborées pour fournir des informations précieuses sur les symptômes, les traitements, l'alimentation adaptée, les droits sociaux, et bien plus encore. Que vous soyez nouvellement diagnostiqué ou que vous cherchiez des conseils supplémentaires pour gérer votre maladie, nos fichiers PDF sont conçus pour répondre à vos besoins. Voici un aperçu de ce que vous trouverez dans nos ressources : Des informations détaillées sur les symptômes des MICI et sur la manière de les reconnaître. Des explications sur les différents traitements disponibles, y compris les médicaments, les thérapies biologiques et les interventions chirurgicales. Des conseils pratiques sur l'alimentation et la nutrition pour gérer les symptômes et améliorer votre qualité de vie. Des informations sur vos droits en matière d'assurance et de sécurité sociale, ainsi que sur les aides financières disponibles. Des ressources spécifiquement conçues pour les parents et les familles, pour les aider à comprendre et à soutenir un enfant atteint de MICI Nous vous encourageons à explorer nos fichiers PDF et à les télécharger pour une référence future. Si vous avez des questions ou si vous avez besoin de plus d'informations, n'hésitez pas à nous contacter. Nous sommes là pour vous aider et pour vous accompagner dans votre parcours de santé avec votre MICI Contact sur la clinique Pasteur cmc@clinique-pasteur.com Références Source internet Inserm Télécharger le Guide patient HAS maladie de CROHN et RCH Liens Vous trouverez ci-dessous des liens permettant des informations complémentaires Commission MICI du CREGG My MICI Book Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI Groupe d’Étude Thérapeutique des Affections Inflammatoires du Tube Digestif Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • Stéatose hépatique Toulouse - Parcours de Soins | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    Stéatose Hépatique à Toulouse - un parcours de soins dédié Stéatose hépatique à Toulouse : un parcours de soins pluridisciplinaire dédié au Centre de Soins des Maladies Chronique de la Clinique Pasteur Contact : Clinique PASTEUR, Secrétariat d’hépato-gastro-entérologie : secdrguillaume@clinique-pasteur.com Notre centre a organisé un parcours de soin sur une journée qui se veut complet et pluridisciplinaire avec pour objectif de proposer une prise en charge personnalisée à chaque profil de patient, en respect des règles de bonne pratique recommandées par l’Association Française pour l’Etude du Foie. L’objectif principal est de centrer nos efforts sur la maladie chronique du foie qui connait actuellement la plus forte prévalence (17% en France) et la plus forte augmentation d’incidence : la stéatose, conséquence du syndrome métabolique. Seuls 5 à 10% des patients sont au stade de fibrose sévère. Les sujets les plus à risque de fibrose sont les patients diabétiques de type 2. N’ayant pas les moyens humains pour prendre en charge l’ensemble des patients atteints de stéatose, nous priorisons l’accès à notre parcours de soins à ceux qui nécessitent le plus d'une prise en charge spécialisée multidisciplinaire, c'est à dire les patients poly-pathologiques et/ou ceux qui sont suspects d'être au stade de fibrose avancée. Pour quels patients ? Ce programme s’adresse aux patients (principalement de 40 à 75 ans ) qui présentent une stéatose et des perturbations chroniques du bilan sanguin du foie et qui sont suspectés Soit d’avoir une fibrose du foie . En général, un score de FIB-4 > 1,30 qui fait craindre la présence d’une fibrose ou ne permet pas de l'éliminer. Soit d’avoir plusieurs causes de maladies du foie potentiellement associées ce qui rend un suivi spécialisé nécessaire. Soit des patients dits « poly-pathologiques » c’est-à-dire qui présentent en plus de la stéatose, un diabète de type 2 difficile à équilibrer, des maladies cardio-vasculaires, etc.., et qui bénéficieront de notre approche pluridisciplinaire. Patients non concernés par ce bilan : stéatose isolée, chez un patient jeune qui ne présente qu’un surpoids sans autre comorbidités, et dont le score FIB-4 est < 1,3. Modalités d’adressage Votre médecin traitant ou votre médecin spécialiste (cardiologue, diabétologue, nturionniste, etc …) nous adresse un mail de demande de prise en charge à l’adresse suivante : secdrguillaume@clinique-pasteur.com avec vos coordonnées (nom, prénom, date de naissance, téléphone, adresse mail) et le motif d’adressage. Objectif du bilan Vous serez convoqué en Hôpital de Jour pluridisciplinaire au Centre de Soins des Maladies Chroniques de la Clinique Pasteur. Vous viendrez passer sur une journée pour réaliser un bilan complet avec des consultations spécialisées et des examens complémentaires nécessaires pour : 1/ le diagnostic précis de la maladie du foie : stade de sévérité, recherche d’autres maladies du foie associées (hépatites virales, hépatites auto-immunes, etc…) 2/ le dépistage ou le bilan des maladies métaboliques associées (diabète, cholestérol, hypertension artérielle, apnée du sommeil, maladies cardio-vasculaires) 3/ une prise en charge hygiéno-diététique et médicamenteuse personnalisée en fonction du diagnostic de la maladie du foie, et des complications métaboliques qui y sont associées. Cette hospitalisation est coordonnée par un médecin hépatologue spécialisé. Une lettre de synthèse vous est transmise ainsi qu’à votre médecin traitant et tous les médecins spécialistes qui vous prennent en charge à l’issue de cette journée. La nécessité d’un suivi spécialisé, les modalités et le rythme de surveillance vous seront expliquées en fonction du diagnostic posé. Consultations et Examens pratiqués Avant l’hospitalisation Une ordonnance vous sera adressée lors de la prise de rendez-vous pour réaliser 2 semaines avant votre venue un bilan sanguin à jeun dans un laboratoire proche de votre domicile, afin que nous disposions le jour de votre venue des résultats nous permettant d’avoir toutes les informations nécessaires à une prise en charge optimale (dépistage d’un diabète, de troubles du cholestérol, bilan de toutes les causes de maladie de foie …) Des questionnaires Un questionnaire « enquête alimentaire » pour aider la diététicienne à vous donner des conseils personnalisés Un questionnaire « activité physique » pour aider le médecin du sport à vous donner des conseils personnalisés Un questionnaire AUDIT sur la consommation d’alcool Un questionnaire sur la « qualité de vie » Un questionnaire sur les antécédents médicaux et les traitements en cours Le jour de l’hospitalisation Prise de tension artérielle, poids taille, tour de taille, calcul de l’IMC Un bilan de dépistage des facteurs de risque métaboliques (diabète, cholestérol, hypertension) Une échographie du foie par un radiologie Un score calcique coronaire (dépistage de maladie cardiaque = athérome des artères coronaires) Une élastométrie du foie par 2 méthodes d’évaluation (Fibroscan et Supersonic) Un électrocardiogramme Une consultation avec une infirmière d’éducation thérapeutique spécialisée Une consultation avec une diététicienne Une consultation avec un médecin du sport pour prescrire une Activité Physique Adaptée Consultation avec coach d’Activité Physique Adaptée pour fixer un programme de remise en forme sous l’égide du médecin du sport Une consultation avec une psychologue (si accord du patient) Une consultation avec un tabaccologue (si tabagisme actif) Une consultation avec un médecin hépato-gastro-entérologue pour la synthèse du diagnostic et la proposition de prise en charge personnalisée. Plan personnalisé de soin A l’issue de la consultation de synthèse avec l’hépatologue, seront proposés : Un programme et si besoin un accompagnement personnalisé diététique et sportif Une réorientation si nécessaire vers d’autres parcours de soins : Si découverte de diabète ou si diabète mal équilibré par les traitements actuels => orientation vers un diabétologue Si score calcique coronaire > 100 UI => orientation vers un cardiologue pour un test d’effort myocardique et une échographie-doppler des artères du corps Si suspicion d’apnée du sommeil => orientation vers un examen de diagnostic spécialisé en pneumologie Si obésité et échec des prises en charges nutritionnelles antérieures => orientation vers les parcours de préparation à l’endoscopie ou la chirurgie bariatrique coordonnées par le médecin nutritionniste Un traitement médicamenteux spécifique pour le foie si les critères d’éligibilités sont remplis < Retour Stéatose hépatique à Toulouse : un parcours de soins pluridisciplinaire dédié au Centre de Soins des Maladies Chronique de la Clinique Pasteur Contact : Clinique PASTEUR, Secrétariat d’hépato-gastro-entérologie : secdrguillaume@clinique-pasteur.com Notre centre a organisé un parcours de soin sur une journée qui se veut complet et pluridisciplinaire avec pour objectif de proposer une prise en charge personnalisée à chaque profil de patient, en respect des règles de bonne pratique recommandées par l’Association Française pour l’Etude du Foie. L’objectif principal est de centrer nos efforts sur la maladie chronique du foie qui connait actuellement la plus forte prévalence (17% en France) et la plus forte augmentation d’incidence : la stéatose, conséquence du syndrome métabolique. Seuls 5 à 10% des patients sont au stade de fibrose sévère. Les sujets les plus à risque de fibrose sont les patients diabétiques de type 2. N’ayant pas les moyens humains pour prendre en charge l’ensemble des patients atteints de stéatose, nous priorisons l’accès à notre parcours de soins à ceux qui nécessitent le plus d'une prise en charge spécialisée multidisciplinaire, c'est à dire les patients poly-pathologiques et/ou ceux qui sont suspects d'être au stade de fibrose avancée. Pour quels patients ? Ce programme s’adresse aux patients (principalement de 40 à 75 ans ) qui présentent une stéatose et des perturbations chroniques du bilan sanguin du foie et qui sont suspectés Soit d’avoir une fibrose du foie . En général, un score de FIB-4 > 1,30 qui fait craindre la présence d’une fibrose ou ne permet pas de l'éliminer. Soit d’avoir plusieurs causes de maladies du foie potentiellement associées ce qui rend un suivi spécialisé nécessaire. Soit des patients dits « poly-pathologiques » c’est-à-dire qui présentent en plus de la stéatose, un diabète de type 2 difficile à équilibrer, des maladies cardio-vasculaires, etc.., et qui bénéficieront de notre approche pluridisciplinaire. Patients non concernés par ce bilan : stéatose isolée, chez un patient jeune qui ne présente qu’un surpoids sans autre comorbidités, et dont le score FIB-4 est < 1,3. Modalités d’adressage Votre médecin traitant ou votre médecin spécialiste (cardiologue, diabétologue, nturionniste, etc …) nous adresse un mail de demande de prise en charge à l’adresse suivante : secdrguillaume@clinique-pasteur.com avec vos coordonnées (nom, prénom, date de naissance, téléphone, adresse mail) et le motif d’adressage. Objectif du bilan Vous serez convoqué en Hôpital de Jour pluridisciplinaire au Centre de Soins des Maladies Chroniques de la Clinique Pasteur. Vous viendrez passer sur une journée pour réaliser un bilan complet avec des consultations spécialisées et des examens complémentaires nécessaires pour : 1/ le diagnostic précis de la maladie du foie : stade de sévérité, recherche d’autres maladies du foie associées (hépatites virales, hépatites auto-immunes, etc…) 2/ le dépistage ou le bilan des maladies métaboliques associées (diabète, cholestérol, hypertension artérielle, apnée du sommeil, maladies cardio-vasculaires) 3/ une prise en charge hygiéno-diététique et médicamenteuse personnalisée en fonction du diagnostic de la maladie du foie, et des complications métaboliques qui y sont associées. Cette hospitalisation est coordonnée par un médecin hépatologue spécialisé. Une lettre de synthèse vous est transmise ainsi qu’à votre médecin traitant et tous les médecins spécialistes qui vous prennent en charge à l’issue de cette journée. La nécessité d’un suivi spécialisé, les modalités et le rythme de surveillance vous seront expliquées en fonction du diagnostic posé. Consultations et Examens pratiqués Avant l’hospitalisation Une ordonnance vous sera adressée lors de la prise de rendez-vous pour réaliser 2 semaines avant votre venue un bilan sanguin à jeun dans un laboratoire proche de votre domicile, afin que nous disposions le jour de votre venue des résultats nous permettant d’avoir toutes les informations nécessaires à une prise en charge optimale (dépistage d’un diabète, de troubles du cholestérol, bilan de toutes les causes de maladie de foie …) Des questionnaires Un questionnaire « enquête alimentaire » pour aider la diététicienne à vous donner des conseils personnalisés Un questionnaire « activité physique » pour aider le médecin du sport à vous donner des conseils personnalisés Un questionnaire AUDIT sur la consommation d’alcool Un questionnaire sur la « qualité de vie » Un questionnaire sur les antécédents médicaux et les traitements en cours Le jour de l’hospitalisation Prise de tension artérielle, poids taille, tour de taille, calcul de l’IMC Un bilan de dépistage des facteurs de risque métaboliques (diabète, cholestérol, hypertension) Une échographie du foie par un radiologie Un score calcique coronaire (dépistage de maladie cardiaque = athérome des artères coronaires) Une élastométrie du foie par 2 méthodes d’évaluation (Fibroscan et Supersonic) Un électrocardiogramme Une consultation avec une infirmière d’éducation thérapeutique spécialisée Une consultation avec une diététicienne Une consultation avec un médecin du sport pour prescrire une Activité Physique Adaptée Consultation avec coach d’Activité Physique Adaptée pour fixer un programme de remise en forme sous l’égide du médecin du sport Une consultation avec une psychologue (si accord du patient) Une consultation avec un tabaccologue (si tabagisme actif) Une consultation avec un médecin hépato-gastro-entérologue pour la synthèse du diagnostic et la proposition de prise en charge personnalisée. Plan personnalisé de soin A l’issue de la consultation de synthèse avec l’hépatologue, seront proposés : Un programme et si besoin un accompagnement personnalisé diététique et sportif Une réorientation si nécessaire vers d’autres parcours de soins : Si découverte de diabète ou si diabète mal équilibré par les traitements actuels => orientation vers un diabétologue Si score calcique coronaire > 100 UI => orientation vers un cardiologue pour un test d’effort myocardique et une échographie-doppler des artères du corps Si suspicion d’apnée du sommeil => orientation vers un examen de diagnostic spécialisé en pneumologie Si obésité et échec des prises en charges nutritionnelles antérieures => orientation vers les parcours de préparation à l’endoscopie ou la chirurgie bariatrique coordonnées par le médecin nutritionniste Un traitement médicamenteux spécifique pour le foie si les critères d’éligibilités sont remplis Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. ​ Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • Les domaines d'activité | CMAD Centre des Maladies de l’Appareil Digestif

    Domaines d'expertise L’hépato-gastro-entérologie est une spécialité qui diagnostique (si besoin par l’endoscopie : coloscopie, gastroscopie…) et traite les maladies digestives : maladie de l’œsophage et de l’estomac maladie du pancréas maladies de voies biliaires et de la vésicule maladies du foie (domaine de l’hépatologie) maladies de l’intestin grêle – maladies du colon maladies de l’anus (domaine de la proctologie) mais aussi les états de dénutrition ou de surpoids Toutes ces pathologies sont prises en charge par les hépato-gastro-entérologues avec parfois la collaboration de chirurgiens digestifs ou d’oncologues lors de la prise en charge de cancers. Le domaine de notre spécialité est vaste et peut nécessiter de nombreuses investigations, la discipline se situant à la frontière d’autres disciplines médicales ou chirurgicales. Les symptômes digestifs peuvent parfois être le mode de révélations de maladies non digestives, il est donc nécessaire d’avoir une approche globale du patient pour établir au mieux le diagnostic. Toute cette complexité et diversité de la spécialité nécessite parfois la sur-spécialisation des gastro-entérologues dans certains domaines (proctologie, hépatologie, MICI, endoscopie interventionnelle…). Stéatose Hépatique à Toulouse - un parcours de soins dédié En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Tout savoir sur la Stéatose Hépatique En savoir + Les examens En savoir + Endoscopies digestives En savoir + MICI : maladie inflammatoire chronique de l’intestin En savoir + Hépatologie (maladies du foie) En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + L’Endométriose Digestive En savoir + Prise en charge de l’obésité : Ballon gastrique ou Endosleeve à Toulouse En savoir +

  • Hépatologie Maladies du Foie Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    Hépatologie (maladies du foie) Maladies du foie - Hépatologie Maladies chroniques du foie Il existe plusieurs causes de maladies chroniques du foie: La consommation chronique et excessive d’ alcool Le surpoids ou l’obésité aboutissant à une surcharge graisseuse du foie appelée stéatose , souvent associée à d’autres maladies métaboliques telles que le diabète, les troubles du cholestérol, l’hypertension artérielle ou les maladies cardio-vasculaires Les hépatites chroniques liés aux virus de l’hépatite B ou hépatite C Les maladies auto-immunes du foie : hépatite auto-immune, cholangite biliaire primitive, cholangite sclérosante primitive Les maladies génétiques qui créent une surcharge du foie en fer ( hémochromatose ) ou en cuivre ( maladie de Wilson ) Ces maladies restent longtemps asymptomatiques et peuvent aboutir progressivement à une fibrose du foie (endurcissement du foie par l’accumulation de fibres de collagène), le stade ultime de la fibrose étant la cirrhose . La cirrhose augmente le risque de cancer du foie . La cirrhose expose aussi à un risque d’ insuffisance hépatique (diminution du fonctionnement du foie) et d’ hypertension portale (varices œsophagiennes, ascite, etc…). Dans de rares cas de cirrhose évoluée, une greffe du foie peut être envisagée. Des anomalies du bilan sanguin hépatique (TGO, TGP, Gamma GT et/ou phosphatases alcalines) nécessitent un bilan sanguin à la recherche de toutes les causes de malades du foie afin d’apporter si nécessaire un traitement. Le bilan initial requiert aussi une échographie du foie pour observer la morphologie du foie, éliminer une tumeur, rechercher des critères de cirrhose, etc… Quand une maladie chronique du foie est diagnostiquée , il faut ensuite réaliser une évaluation de la fibrose du foie . L’examen de première intention est souvent un test biologique simple appelé score de FIB-4. Il est calculé automatiquement sur le bilan sanguin lorsque celui comporte le bilan du foie et le dosage des plaquettes. Si ce score fait suspecter une possible fibrose voire une cirrhose, un examen de seconde ligne doit être réalisé par un hépatologue : il s’agit d’une élastométrie du foie , une méthode physique non invasive qui estime la dureté du foie (son élasticité), elle-même corrélée à la quantité de fibrose. Il existe différents appareils pour mesurer l’élastométrie : le Fibroscan®, le Supersonic®, l’Arfi® . Certains sont implémentés sur un appareil d’échographie. Ces examens réalisés en quelques minutes permettent de situer le stade d’avancée de la maladie chronique du foie. Tumeurs du foie bénignes et malignes (cancers) Il existe des tumeurs bénignes du foie ( adénome, angiome, hyperplasie nodulaire et focale ). Le diagnostic est le plus souvent fait par une IRM du foie, sans avoir recours à une biopsie. Certains peuvent nécessiter une surveillance comme l’adénome, d’autres n’exposent à aucun risque de dégénérescence et ne requièrent aucun suivi (angiome, hyperplasie nodulaire et focale). Il existe deux grands types de tumeurs malignes du foie (cancers) : le carcinome hépato cellulaire (favorisé le plus souvent par la cirrhose) et le cholangiocarcinome . Enfin, certains nodules du foie peuvent être des métastases issues d’un cancer provenant d’un autre organe. < Retour Maladies du foie - Hépatologie Maladies chroniques du foie Il existe plusieurs causes de maladies chroniques du foie: La consommation chronique et excessive d’ alcool Le surpoids ou l’obésité aboutissant à une surcharge graisseuse du foie appelée stéatose , souvent associée à d’autres maladies métaboliques telles que le diabète, les troubles du cholestérol, l’hypertension artérielle ou les maladies cardio-vasculaires Les hépatites chroniques liés aux virus de l’hépatite B ou hépatite C Les maladies auto-immunes du foie : hépatite auto-immune, cholangite biliaire primitive, cholangite sclérosante primitive Les maladies génétiques qui créent une surcharge du foie en fer ( hémochromatose ) ou en cuivre ( maladie de Wilson ) Ces maladies restent longtemps asymptomatiques et peuvent aboutir progressivement à une fibrose du foie (endurcissement du foie par l’accumulation de fibres de collagène), le stade ultime de la fibrose étant la cirrhose . La cirrhose augmente le risque de cancer du foie . La cirrhose expose aussi à un risque d’ insuffisance hépatique (diminution du fonctionnement du foie) et d’ hypertension portale (varices œsophagiennes, ascite, etc…). Dans de rares cas de cirrhose évoluée, une greffe du foie peut être envisagée. Des anomalies du bilan sanguin hépatique (TGO, TGP, Gamma GT et/ou phosphatases alcalines) nécessitent un bilan sanguin à la recherche de toutes les causes de malades du foie afin d’apporter si nécessaire un traitement. Le bilan initial requiert aussi une échographie du foie pour observer la morphologie du foie, éliminer une tumeur, rechercher des critères de cirrhose, etc… Quand une maladie chronique du foie est diagnostiquée , il faut ensuite réaliser une évaluation de la fibrose du foie . L’examen de première intention est souvent un test biologique simple appelé score de FIB-4. Il est calculé automatiquement sur le bilan sanguin lorsque celui comporte le bilan du foie et le dosage des plaquettes. Si ce score fait suspecter une possible fibrose voire une cirrhose, un examen de seconde ligne doit être réalisé par un hépatologue : il s’agit d’une élastométrie du foie , une méthode physique non invasive qui estime la dureté du foie (son élasticité), elle-même corrélée à la quantité de fibrose. Il existe différents appareils pour mesurer l’élastométrie : le Fibroscan®, le Supersonic®, l’Arfi® . Certains sont implémentés sur un appareil d’échographie. Ces examens réalisés en quelques minutes permettent de situer le stade d’avancée de la maladie chronique du foie. Tumeurs du foie bénignes et malignes (cancers) Il existe des tumeurs bénignes du foie ( adénome, angiome, hyperplasie nodulaire et focale ). Le diagnostic est le plus souvent fait par une IRM du foie, sans avoir recours à une biopsie. Certains peuvent nécessiter une surveillance comme l’adénome, d’autres n’exposent à aucun risque de dégénérescence et ne requièrent aucun suivi (angiome, hyperplasie nodulaire et focale). Il existe deux grands types de tumeurs malignes du foie (cancers) : le carcinome hépato cellulaire (favorisé le plus souvent par la cirrhose) et le cholangiocarcinome . Enfin, certains nodules du foie peuvent être des métastases issues d’un cancer provenant d’un autre organe. Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. ​ Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • Les Examens du CMAD | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    Les examens < Retour Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • Tout savoir sur la Stéatose hépatique | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    Tout savoir sur la Stéatose Hépatique Stéatose hépatique : 1ère cause de maladie chronique du foie Qu’est-ce que la stéatose hépatique ? La prévalence du surpoids (IMC 25 à 30) ou de l’obésité (IMC > 30) en France est en augmentation croissante et atteint 47% de la population adulte (Enquête Obepi 2020). La stéatose est le plus souvent la conséquence d’un surpoids et se traduit par une surcharge graisseuse du foie. Elle devient la première cause de maladie chronique du foie et touche une personne sur 5 en France . La stéatose est la conséquence d’au moins un facteur de risque « métabolique » parmi : - un tour de taille excédant 94 cm pour un homme et 80 cm pour une femme (traduisant une surcharge viscérale en graisse), - une augmentation du taux de triglycérides dans le sang, - une diminution du taux sanguin d’HDL-cholestérol (le « bon » cholestérol), - une hypertension artérielle - et/ ou un diabète de type 2 (ou une hyperglycémie ≥ 1g/l). La stéatose est également un facteur de risque de maladies cardio- vasculaires (coronaropathie, insuffisance cardiaque, athérome, etc…). Quelle est l’histoire de la maladie ? Chez un grand nombre de patients et au premier stade de la maladie, la stéatose (surcharge des cellules du foie en graisse) n’est pas associée à une souffrance du foie. Le bilan biologique du foie est en général encore normal. Mais avec le temps, et surtout si la stéatose est associée à un diabète, la stéatose induit une inflammation et une souffrance des cellules du foie appelée stéato-hépatite . On constate généralement une élévation des enzymes du foie à la prise de sang (ASAT, ALAT et gamma GT). L’augmentation de la gamma-GT n’est donc pas toujours le signe d’une consommation excessive d’alcool. Elle peut être élevée même lorsque la consommation d’alcool n’est qu’occasionnelle. Un processus de fibrose du foie peut alors apparaître et se développer progressivement sur plusieurs années en l'absence de prise en charge spécifique. La fibrose correspond à l'accumulation de fibres de collagène dans le foie, qui aboutit à un endurcissement du foie, le stade extrême étant la cirrhose (stade où la fibrose est très importante et détruit l’architecture du foie). L’alcool n’est donc pas la seule cause de cirrhose. Bien sûr, l’association de plusieurs facteurs de risque (surpoids, diabète, alcool, etc..) peut accélérer le processus de développement vers la cirrhose. Comment connaître le stade de sévérité de la maladie ? Jusqu’à un stade avancé de cirrhose, cela n’entraîne aucun symptôme et il est impossible de différencier une stéatose simple d’une stéato-hépatite avec fibrose, même au stade précoce de cirrhose, sur une simple prise de sang ou une échographie. Le bilan sanguin du foie est en général peu perturbé, et ne témoigne en aucun cas du stade et de la gravité de la maladie. La stéatose se détecte par une imagerie (échographie, ou scanner / IRM) souvent de façon fortuite. L’imagerie permet également de chercher des signes de cirrhose du foie (dysmorphie du foie). Pour détecter la fibrose lorsqu’il n’y a pas de signe évident de cirrhose à l’examen clinique et à l’imagerie, on utilise un test biologique simple appelé score de FIB-4 calculé à partir de l’âge, et de paramètres simples du bilan sanguin (taux de plaquettes et transaminases ASAT et ALAT) . Ce test est gratuit et peut être calculé par le laboratoire d’analyse ou votre médecin traitant . Interprétation du score FIB-4 dans le cas de la stéatose : - un score < 1,30 permet à lui seul d’affirmer l’absence de fibrose significative - un score > 2,67 fait suspecter un risque de fibrose avancée et requiert un avis spécialisé - entre 1,30 et 2,67 : on ne peut conclure, un autre test plus spécifique doit être réalisé. Ce test FIB-4 permet d’éviter chez 70% des patients de plus amples explorations en prédisant avec une grande fiabilité l’absence de fibrose significative. Cependant, chez les 30% restant, le FIB-4 ne permet pas d’affirmer ou infirmer une fibrose avancée ou une cirrhose. Dans ce cas, il faut faire un second test, plus précis, appelé élastométrie du foie qui mesure directement la dureté du foie à l’aide d’ondes ultrasonores (comme avec une échographie). Plusieurs appareils d’élastométrie existent (Fibroscan, Supersonic , ARFI, etc..). Tous sont totalement non invasifs c'est à dire non douloureux et non irradiants. Ils permettent en 5 minutes de quantifier la fibrose du foie et éliminer (ou diagnostiquer) une cirrhose. Interprétation de l'élastométrie dans le cas de la stéatose : - Une élasticité hépatique < 8 kPa exclut une fibrose avancée. - Un seuil d’élasticité > 9,6 kPa affirme la fibrose avancée s’il est concordant avec le test sanguin et ne requiert pas de biopsie hépatique pour confirmer le diagnostic. Quelle est la prise en charge ? La prise en charge des facteurs de risque qui ont contribué à l’apparition d’une stéatose permet d’éviter le développement vers une stéato-hépatite et une fibrose du foie. Il est possible même de réverser le processus et de réduire voire guérir la fibrose et la stéatose. Si la stéatose est secondaire à un surpoids / une obésité, une perte de poids significative d’au moins 5 à 10% du poids corporel permet de réduire significativement la surcharge en graisse du foie. Pour cela, il faut mettre en place ou renforcer les règles hygiéno-diététiques : alimentation de type régime méditerranéen, activité physique adaptée, associant renforcement musculaire et endurance idéalement 3x par semaine. Les sodas, riches en fructose, doivent être supprimés. La consommation d’alcool doit rester exceptionnelle. On privilégie une prise en charge personnalisée, avec l’aide d’une diététicienne et d’un médecin du sport. Il est essentiel également de bien contrôler les maladies métaboliques associées : le diabète, les troubles du cholestérol, l’hypertension artérielle, le syndrome d’apnée du sommeil, etc.. Ces pathologies doivent être dépistées et traitées de façon optimale. Un diabète mal équilibré est le facteur de risque le plus important d’accélération du processus de développement de la fibrose. En plus de l’hygiène de vie (diététique et activité physique), de nouveaux médicaments, actuellement en cours de développement dans le cadre d'essais cliniques, seront prochainement disponibles. Le rythme et les modalités de surveillance dépendent du stade de sévérité de fibrose (tous les 6 mois en cas de cirrhose, tous les 2, 3 ou 5 ans en l’absence de cirrhose et selon les facteurs de risque associés). La présence d’un diabète de type 2 justifie une surveillance plus rapprochée. < Retour Stéatose hépatique : 1ère cause de maladie chronique du foie Qu’est-ce que la stéatose hépatique ? La prévalence du surpoids (IMC 25 à 30) ou de l’obésité (IMC > 30) en France est en augmentation croissante et atteint 47% de la population adulte (Enquête Obepi 2020). La stéatose est le plus souvent la conséquence d’un surpoids et se traduit par une surcharge graisseuse du foie. Elle devient la première cause de maladie chronique du foie et touche une personne sur 5 en France . La stéatose est la conséquence d’au moins un facteur de risque « métabolique » parmi : - un tour de taille excédant 94 cm pour un homme et 80 cm pour une femme (traduisant une surcharge viscérale en graisse), - une augmentation du taux de triglycérides dans le sang, - une diminution du taux sanguin d’HDL-cholestérol (le « bon » cholestérol), - une hypertension artérielle - et/ ou un diabète de type 2 (ou une hyperglycémie ≥ 1g/l). La stéatose est également un facteur de risque de maladies cardio- vasculaires (coronaropathie, insuffisance cardiaque, athérome, etc…). Quelle est l’histoire de la maladie ? Chez un grand nombre de patients et au premier stade de la maladie, la stéatose (surcharge des cellules du foie en graisse) n’est pas associée à une souffrance du foie. Le bilan biologique du foie est en général encore normal. Mais avec le temps, et surtout si la stéatose est associée à un diabète, la stéatose induit une inflammation et une souffrance des cellules du foie appelée stéato-hépatite . On constate généralement une élévation des enzymes du foie à la prise de sang (ASAT, ALAT et gamma GT). L’augmentation de la gamma-GT n’est donc pas toujours le signe d’une consommation excessive d’alcool. Elle peut être élevée même lorsque la consommation d’alcool n’est qu’occasionnelle. Un processus de fibrose du foie peut alors apparaître et se développer progressivement sur plusieurs années en l'absence de prise en charge spécifique. La fibrose correspond à l'accumulation de fibres de collagène dans le foie, qui aboutit à un endurcissement du foie, le stade extrême étant la cirrhose (stade où la fibrose est très importante et détruit l’architecture du foie). L’alcool n’est donc pas la seule cause de cirrhose. Bien sûr, l’association de plusieurs facteurs de risque (surpoids, diabète, alcool, etc..) peut accélérer le processus de développement vers la cirrhose. Comment connaître le stade de sévérité de la maladie ? Jusqu’à un stade avancé de cirrhose, cela n’entraîne aucun symptôme et il est impossible de différencier une stéatose simple d’une stéato-hépatite avec fibrose, même au stade précoce de cirrhose, sur une simple prise de sang ou une échographie. Le bilan sanguin du foie est en général peu perturbé, et ne témoigne en aucun cas du stade et de la gravité de la maladie. La stéatose se détecte par une imagerie (échographie, ou scanner / IRM) souvent de façon fortuite. L’imagerie permet également de chercher des signes de cirrhose du foie (dysmorphie du foie). Pour détecter la fibrose lorsqu’il n’y a pas de signe évident de cirrhose à l’examen clinique et à l’imagerie, on utilise un test biologique simple appelé score de FIB-4 calculé à partir de l’âge, et de paramètres simples du bilan sanguin (taux de plaquettes et transaminases ASAT et ALAT) . Ce test est gratuit et peut être calculé par le laboratoire d’analyse ou votre médecin traitant . Interprétation du score FIB-4 dans le cas de la stéatose : - un score < 1,30 permet à lui seul d’affirmer l’absence de fibrose significative - un score > 2,67 fait suspecter un risque de fibrose avancée et requiert un avis spécialisé - entre 1,30 et 2,67 : on ne peut conclure, un autre test plus spécifique doit être réalisé. Ce test FIB-4 permet d’éviter chez 70% des patients de plus amples explorations en prédisant avec une grande fiabilité l’absence de fibrose significative. Cependant, chez les 30% restant, le FIB-4 ne permet pas d’affirmer ou infirmer une fibrose avancée ou une cirrhose. Dans ce cas, il faut faire un second test, plus précis, appelé élastométrie du foie qui mesure directement la dureté du foie à l’aide d’ondes ultrasonores (comme avec une échographie). Plusieurs appareils d’élastométrie existent (Fibroscan, Supersonic , ARFI, etc..). Tous sont totalement non invasifs c'est à dire non douloureux et non irradiants. Ils permettent en 5 minutes de quantifier la fibrose du foie et éliminer (ou diagnostiquer) une cirrhose. Interprétation de l'élastométrie dans le cas de la stéatose : - Une élasticité hépatique < 8 kPa exclut une fibrose avancée. - Un seuil d’élasticité > 9,6 kPa affirme la fibrose avancée s’il est concordant avec le test sanguin et ne requiert pas de biopsie hépatique pour confirmer le diagnostic. Quelle est la prise en charge ? La prise en charge des facteurs de risque qui ont contribué à l’apparition d’une stéatose permet d’éviter le développement vers une stéato-hépatite et une fibrose du foie. Il est possible même de réverser le processus et de réduire voire guérir la fibrose et la stéatose. Si la stéatose est secondaire à un surpoids / une obésité, une perte de poids significative d’au moins 5 à 10% du poids corporel permet de réduire significativement la surcharge en graisse du foie. Pour cela, il faut mettre en place ou renforcer les règles hygiéno-diététiques : alimentation de type régime méditerranéen, activité physique adaptée, associant renforcement musculaire et endurance idéalement 3x par semaine. Les sodas, riches en fructose, doivent être supprimés. La consommation d’alcool doit rester exceptionnelle. On privilégie une prise en charge personnalisée, avec l’aide d’une diététicienne et d’un médecin du sport. Il est essentiel également de bien contrôler les maladies métaboliques associées : le diabète, les troubles du cholestérol, l’hypertension artérielle, le syndrome d’apnée du sommeil, etc.. Ces pathologies doivent être dépistées et traitées de façon optimale. Un diabète mal équilibré est le facteur de risque le plus important d’accélération du processus de développement de la fibrose. En plus de l’hygiène de vie (diététique et activité physique), de nouveaux médicaments, actuellement en cours de développement dans le cadre d'essais cliniques, seront prochainement disponibles. Le rythme et les modalités de surveillance dépendent du stade de sévérité de fibrose (tous les 6 mois en cas de cirrhose, tous les 2, 3 ou 5 ans en l’absence de cirrhose et selon les facteurs de risque associés). La présence d’un diabète de type 2 justifie une surveillance plus rapprochée. Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

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