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  • Tout savoir sur la Stéatose hépatique | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    Tout savoir sur la Stéatose Hépatique Stéatose hépatique : 1ère cause de maladie chronique du foie Qu’est-ce que la stéatose hépatique ? La prévalence du surpoids (IMC 25 à 30) ou de l’obésité (IMC > 30) en France est en augmentation croissante et atteint 47% de la population adulte (Enquête Obepi 2020). La stéatose est le plus souvent la conséquence d’un surpoids et se traduit par une surcharge graisseuse du foie. Elle devient la première cause de maladie chronique du foie et touche une personne sur 5 en France . La stéatose est la conséquence d’au moins un facteur de risque « métabolique » parmi : - un tour de taille excédant 94 cm pour un homme et 80 cm pour une femme (traduisant une surcharge viscérale en graisse), - une augmentation du taux de triglycérides dans le sang, - une diminution du taux sanguin d’HDL-cholestérol (le « bon » cholestérol), - une hypertension artérielle - et/ ou un diabète de type 2 (ou une hyperglycémie ≥ 1g/l). La stéatose est également un facteur de risque de maladies cardio- vasculaires (coronaropathie, insuffisance cardiaque, athérome, etc…). Quelle est l’histoire de la maladie ? Chez un grand nombre de patients et au premier stade de la maladie, la stéatose (surcharge des cellules du foie en graisse) n’est pas associée à une souffrance du foie. Le bilan biologique du foie est en général encore normal. Mais avec le temps, et surtout si la stéatose est associée à un diabète, la stéatose induit une inflammation et une souffrance des cellules du foie appelée stéato-hépatite . On constate généralement une élévation des enzymes du foie à la prise de sang (ASAT, ALAT et gamma GT). L’augmentation de la gamma-GT n’est donc pas toujours le signe d’une consommation excessive d’alcool. Elle peut être élevée même lorsque la consommation d’alcool n’est qu’occasionnelle. Un processus de fibrose du foie peut alors apparaître et se développer progressivement sur plusieurs années en l'absence de prise en charge spécifique. La fibrose correspond à l'accumulation de fibres de collagène dans le foie, qui aboutit à un endurcissement du foie, le stade extrême étant la cirrhose (stade où la fibrose est très importante et détruit l’architecture du foie). L’alcool n’est donc pas la seule cause de cirrhose. Bien sûr, l’association de plusieurs facteurs de risque (surpoids, diabète, alcool, etc..) peut accélérer le processus de développement vers la cirrhose. Comment connaître le stade de sévérité de la maladie ? Jusqu’à un stade avancé de cirrhose, cela n’entraîne aucun symptôme et il est impossible de différencier une stéatose simple d’une stéato-hépatite avec fibrose, même au stade précoce de cirrhose, sur une simple prise de sang ou une échographie. Le bilan sanguin du foie est en général peu perturbé, et ne témoigne en aucun cas du stade et de la gravité de la maladie. La stéatose se détecte par une imagerie (échographie, ou scanner / IRM) souvent de façon fortuite. L’imagerie permet également de chercher des signes de cirrhose du foie (dysmorphie du foie). Pour détecter la fibrose lorsqu’il n’y a pas de signe évident de cirrhose à l’examen clinique et à l’imagerie, on utilise un test biologique simple appelé score de FIB-4 calculé à partir de l’âge, et de paramètres simples du bilan sanguin (taux de plaquettes et transaminases ASAT et ALAT) . Ce test est gratuit et peut être calculé par le laboratoire d’analyse ou votre médecin traitant . Interprétation du score FIB-4 dans le cas de la stéatose : - un score < 1,30 permet à lui seul d’affirmer l’absence de fibrose significative - un score > 2,67 fait suspecter un risque de fibrose avancée et requiert un avis spécialisé - entre 1,30 et 2,67 : on ne peut conclure, un autre test plus spécifique doit être réalisé. Ce test FIB-4 permet d’éviter chez 70% des patients de plus amples explorations en prédisant avec une grande fiabilité l’absence de fibrose significative. Cependant, chez les 30% restant, le FIB-4 ne permet pas d’affirmer ou infirmer une fibrose avancée ou une cirrhose. Dans ce cas, il faut faire un second test, plus précis, appelé élastométrie du foie qui mesure directement la dureté du foie à l’aide d’ondes ultrasonores (comme avec une échographie). Plusieurs appareils d’élastométrie existent (Fibroscan, Supersonic , ARFI, etc..). Tous sont totalement non invasifs c'est à dire non douloureux et non irradiants. Ils permettent en 5 minutes de quantifier la fibrose du foie et éliminer (ou diagnostiquer) une cirrhose. Interprétation de l'élastométrie dans le cas de la stéatose : - Une élasticité hépatique < 8 kPa exclut une fibrose avancée. - Un seuil d’élasticité > 9,6 kPa affirme la fibrose avancée s’il est concordant avec le test sanguin et ne requiert pas de biopsie hépatique pour confirmer le diagnostic. Quelle est la prise en charge ? La prise en charge des facteurs de risque qui ont contribué à l’apparition d’une stéatose permet d’éviter le développement vers une stéato-hépatite et une fibrose du foie. Il est possible même de réverser le processus et de réduire voire guérir la fibrose et la stéatose. Si la stéatose est secondaire à un surpoids / une obésité, une perte de poids significative d’au moins 5 à 10% du poids corporel permet de réduire significativement la surcharge en graisse du foie. Pour cela, il faut mettre en place ou renforcer les règles hygiéno-diététiques : alimentation de type régime méditerranéen, activité physique adaptée, associant renforcement musculaire et endurance idéalement 3x par semaine. Les sodas, riches en fructose, doivent être supprimés. La consommation d’alcool doit rester exceptionnelle. On privilégie une prise en charge personnalisée, avec l’aide d’une diététicienne et d’un médecin du sport. Il est essentiel également de bien contrôler les maladies métaboliques associées : le diabète, les troubles du cholestérol, l’hypertension artérielle, le syndrome d’apnée du sommeil, etc.. Ces pathologies doivent être dépistées et traitées de façon optimale. Un diabète mal équilibré est le facteur de risque le plus important d’accélération du processus de développement de la fibrose. En plus de l’hygiène de vie (diététique et activité physique), de nouveaux médicaments, actuellement en cours de développement dans le cadre d'essais cliniques, seront prochainement disponibles. Le rythme et les modalités de surveillance dépendent du stade de sévérité de fibrose (tous les 6 mois en cas de cirrhose, tous les 2, 3 ou 5 ans en l’absence de cirrhose et selon les facteurs de risque associés). La présence d’un diabète de type 2 justifie une surveillance plus rapprochée.

  • Gastro-entérologie Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    Gastro-entérologie L’hépato-gastro-entérologie est une spécialisation de la médecine qui diagnostique (parfois grâce à l’endoscopie : coloscopie, gastroscopie…) et traite les maladies atteignant : l’œsophage l’estomac le pancréas les voies biliaires et la vésicule biliaire le foie (domaine de l’hépatologie) l’intestin grêle – le colon l’anus (domaine de la proctologie) Toutes ces pathologies sont prises en charge par les hépato-gastro-entérologue avec parfois la collaboration de chirurgiens digestifs ou d’oncologue lors de la prise en charge de cancer. Le domaine de la gastro-entérologie est vaste et nécessite parfois de nombreuses investigations, la discipline se situe parfois à cheval sur d’autres disciplines médicale ou chirurgicale. Les symptômes digestifs peuvent parfois être le mode de révélations de maladies non digestives, il est donc nécessaire d’avoir une approche globale du malade pour établir au mieux le diagnostic. Toute cette complexité et diversité de la spécialité nécessite parfois la spécialisation des gastro-entérologues dans certains domaines (proctologie, hépatologie, MICI, endoscopie interventionnelle…). Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • Ballon gastrique et Endosleeve à Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    Prise en charge de l’obésité : Ballon gastrique ou Endosleeve à Toulouse Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon gastrique ou Endosleeve à Toulouse Présentation des techniques : Ballon gastrique et Endosleeve Prévalence du surpoids et de l’obésité, définition de l’IMC et des comorbidités La prévalence du surpoids ou de l’obésité en France est en augmentation croissante et atteint 47% de la population adulte (Enquête Obepi 2020). L’indice de masse corporelle (IMC * ) normal est entre 18,5 et 25 kg/m2. Le surpoids est défini par un IMC entre 25 et 30 kg/m2. Prévalence en France = 30% L’obésité de grade 1 est définie par un IMC entre 30 et 35 kg/m2. Prévalence en France = 12% L’obésité de grade 2 est définie par un IMC entre 35 et 40 kg/m2. Prévalence en France = 3 % L’obésité de grade 3 est définie par un IMC > 40 kg/m2. Prévalence en France = 2% *Le calcul de l’IMC (indice de masse corporelle) s’obtient en divisant le poids en kg par la taille (en mètres) au carré = poids (kg) / (taille x taille en m). L’obésité est un véritable enjeu de santé publique et expose à des maladies que l’on nomme comorbidités, qui peuvent altérer la santé et le pronostic : les maladies métaboliques : • Hypertension artérielle et maladies cardio-vasculaires • Diabète de type 2 • Troubles du cholestérol (dyslipidémie) • Stéatose hépatique (foie surchargé en graisse) pouvant mener à une fibrose du foie voire dans certains cas à une cirrhose. Maladies ostéo-articulaires (arthrose, lombalgies chroniques) Syndrome d’apnée du sommeil Asthme sévère Syndrome des ovaires poly-kystiques entrainant un trouble de la fertilité Insuffisance rénale chronique L’objectif des interventions endoscopiques ou chirurgicales est de traiter l’obésité pour prévenir voire guérir ces comorbidités, chez des patients en échec d’une prise en charge médicale bien conduite. L’endoscopie bariatrique ( Ballon intra-gastrique ou Endosleeve ) s’adresse à des patients en obésité moins sévère que la chirurgie. Elle se veut moins invasive mais elle est aussi moins efficace en termes de perte pondérale totale par rapport à une sleeve chirurgicale ou un by-pass ce pourquoi ces différentes options ne sont pas concurrentielles mais complémentaires et adaptées au profil de chaque patient. La Haute Autorité de Santé (HAS) affirme dans ses recommandations en 2020 que l' Endosleeve permet de « compléter l’arsenal chirurgical de prise en charge de l’obésité. En s’adressant à une population plus large que celle actuellement éligible à la chirurgie bariatrique, elle pourrait notamment présenter un intérêt pour les patients qui présentent une obésité modérée avec une comorbidité telle que par exemple le diabète de type 2 ou la stéatose hépatique ». Pour quels patients ? L’endoscopie bariatrique (Ballon gastrique ou Endosleeve) peut être proposée * : Lorsque l’IMC est > 30 si le patient n’est pas éligible à la chirurgie bariatrique. NB : le Ballon gastrique peut être posé chez des patients en surpoids à partir d’un IMC ≥ 28 (surpoids). L’endoscopie bariatrique est réservée aux patients en échec d’une prise en charge nutritionnelle bien conduite. Les troubles du comportement alimentaire non stabilisés sont une contre-indication à la pose du ballon. L’indication doit être validée par un médecin nutritionniste . La chirurgie bariatrique ** ( sleeve gastrectomie ou bypass ) est le traitement de choix des patients avec : un IMC > 40 avec ou sans comorbidité ou un IMC > 35 lorsqu’ils présentent au moins une comorbidité /maladie liée à l’obésité qui pourrait être améliorée par la chirurgie ou un IMC entre 30 et 35 lorsqu’ils présentent un diabète de type 2 déséquilibré malgré des traitements adaptés L’âge limite théorique est 65 ans. * Jirapinyo, ASGE - ESGE guideline on primary endoscopic bariatric and metabolic therapies for adults with obesity , Endoscopy 2024 Kermansaravi , Current recommendations for procedure selection in class I and II obesity developed by an expert modified Delphi consensus, Sci Rep 2024 ** Recommandations HAS 2024 Principe des techniques Ces techniques visent à restreindre de façon définitive ( Endosleeve ) ou temporaire ( Ballon gastrique ) le volume de l’estomac pour accélérer la sensation de satiété, réduire la prise alimentaire et la vidange gastrique. Ballon gastrique à Toulouse Cette technique consiste à placer par endoscopie gastrique (la gastroscopie est le passage d’un endoscope par la bouche jusqu’à l’estomac) un ballon initialement vide, que l’on va remplir via une tubulure une fois positionné dans l’estomac avec 500 à 600 ml d’eau stérile. Il est laissé en place durant 12 mois dans l’estomac . Il ne faut pas dépasser cette durée sans quoi le dispositif médical risque de s’endommager et de se percer spontanément. NB: Il ne faut pas confondre avec l’anneau gastrique qui est une technique chirurgicale. Une nouvelle endoscopie est nécessaire pour retirer le ballon. Il n’y a aucune cicatrice puisque le dispositif est également retiré la bouche à l’aide d’une pince une fois vidé. La pose et le retrait du ballon par endoscopie sont des interventions de courte durée (15-20 minutes) qui se font en ambulatoire sous anesthésie générale. Le jour de la pose du ballon (qui se fait le matin) la sortie est envisagée à 18h après examen clinique du médecin gastro-entérologue. Après le retrait, la sortie est envisagée en début d’après-midi. Vidéo Ballon gastrique https://apollo.showpad.com/share/ibBXmZWIIRDhvubFnMvnk/0 Endosleeve à Toulouse L’Endosleeve , ou « sleeve endoscopique », ou encore « plicature gastrique endoscopique » est une intervention qui permet de réduire durablement le volume de l’estomac, en plicaturant la partie la plus vaste de cet organe, en passant par les voies naturelles au cours d'une endoscopie. Il n'y a donc pas de cicatrices sur la paroi abdominale. L’intervention est réalisée au cours d'une gastroscopie (passage d’un endoscope par la bouche jusqu’à l’estomac) et d’un kit de suture à usage unique introduit en parallèle de l’endoscope. Les sutures internes de l'estomac sont réalisées de telle sorte qu’après mise en tension des fils non résorbables, les parois de l’estomac se replient l’une sur l’autre. La suture peut être réalisée sur seulement une partie de la longueur de l’estomac ou sur toute sa longueur. L’estomac prend la forme d’un tube comme pour la sleeve chirurgicale. La partie exclue de l’estomac reste en place. Le volume gastrique est réduit d’environ 70 %. Vous arrivez à la clinique le matin de l’intervention et sortez le lendemain. L'intervention dure entre 1 heure et 1h15 selon le volume de l'estomac à exclure et se fait sous anesthésie générale. L’intérêt de la technique réside dans son caractère moins invasif qu’une chirurgie classique de sleeve et son caractère définitif contrairement au ballon gastrique . Cette technique provoque donc une satiété précoce et conduit à réduire la quantité des aliments. La jonction avec l’intestin grêle à la sortie de l’estomac n’est pas impactée donc la digestion des aliments n’est pas perturbée et il n’y a pas de risque de carences nutritionnelles comme avec le By-pass . Vidéo Endosleeve Résultats Ballon Gastrique ou Endosleeve sur la perte pondérale A 1 an : Les résultats des 2 techniques ( Ballon gastrique ou endosleeve ) 1 an après l’intervention sont relativement similaires avec une efficacité qui semble supérieure avec l’Endosleeve même si les résultats n’ont jamais été comparés dans une étude dédiée. On observe une perte moyenne de 15-20 % du poids corporel total (exemple : un patient de 100 kg va perdre 15 à 20 kg en moyenne). Les résultats sont variables d’un patient à l’autre, certains parvenant à dépasser ces objectifs, en particulier lorsque la prise en charge pluridisciplinaire associée est bien suivie ; d’autres sont considérés en échec, avec une perte de poids < 5% du poids. La non réponse au traitement reste rare, voire exceptionnelle en cas de suivi assidu. A moyen et long terme : Les maladies métaboliques qui sont associées à l’obésité s’améliorent aussi avec la perte de poids (diabète, cholestérol, stéatose hépatique, hypertension artérielle, etc..), de même que la qualité de vie, l’estime de soi, les aptitudes à la reprise d’une activité sportive. La différence entre ces 2 techniques réside dans les effets à long terme, puisque l’Endosleeve est une restriction définitive, le poids se maintient à 3 et 5 ans chez la plupart des patients. Au-delà de 5 ans, le risque de reprise de poids est rare mais non nul et se majore avec le temps, tout comme pour les techniques chirurgicales. Le ballon gastrique a surtout un effet « starter motivationnel ». Plus de 2/3 des patients maintiendront cette perte de poids à long terme mais 1/3 risquent de reprendre le poids perdu. La poursuite d’un suivi nutritionnel et d’une activité physique régulière à vie après les interventions est recommandée pour éviter le risque de reprise pondérale. Ceci explique la nécessité d’une bonne préparation pour choisir l’intervention la plus adaptée à votre profil. L’équipe pluridisciplinaire est là pour vous aider à faire le meilleur choix. Contre-indications du Ballon Gastrique ou Endosleeve Contre-indications communes aux 2 techniques • Ulcère de l’estomac, oesophagite (contre-indications temporaires) • Maladie de Crohn • Troubles cognitifs ou psychiatriques sévères • Troubles sévères et non stabilisés du comportement alimentaire. • Alcoolisme, toxicomanie. • Traitement par certains médicaments fluidifiants le sang • Grossesse ou désir de grossesse l’année qui suit l’intervention • Cirrhose • Troubles de la coagulation • Refus du patient d’adhérer à la prise en charge pluridisciplinaire Contre-indications spécifiques du ballon gastrique • Antécédents de chirurgie gastrique. • Hernies hiatales volumineuses (> 5 cm), • Traitement par anti-inflammatoires non stéroidiens • La pratique de plongée sous-marine ou de sports de combats car ils augmentent le risque de perforation spontanée ou provoquée du ballon. Il faut éviter également les massages du dos en position ventrale. Complications Complications du ballon gastrique En termes de tolérance à court terme , des crampes abdominales, des nausées voire des vomissements sont fréquemment observés les premiers jours, d’où la mise en place systématique d’un traitement symptomatique prescrit en sortie pour 7 jours. La reprise d’un transit est souvent observée après plusieurs jours. - Il est exceptionnel de devoir retirer un ballon pour intolérance (crampes ou vomissements) lorsque l’on respecte le traitement symptomatique et le protocole de réalimentation progressive qui vous sera remis par le diététicien au cours d’une séance de préparation. Malgré cela, il arrive de façon exceptionnelle que des patients ne parviennent pas à s’habituer à la présence d’un corps étranger dans l’estomac et que l’on doive le retirer. Dans la majorité des cas, les patients s’habituent et finissement après plusieurs semaines ou mois par ne plus sentir la présence du ballon sauf en termes de restriction alimentaire. Il arrive même que l’effet de satiété s’estompe avec le temps malgré un ballon correctement positionné et rempli. - A moyen terme, des diarrhées peuvent survenir sans aucune autre cause retrouvée que la présence d’un ballon gastrique. Cet effet indésirable est rare. - Un désagrément fréquent est une mauvaise haleine et des rots malodorants causés par la stagnation des aliments dans l’estomac. Une bonne hydratation après les repas pour nettoyer ces résidus alimentaires est nécessaire pour réduire cet effet indésirable. Les risques de complications non graves (oesophagite par majoration du reflux, ulcères gastriques) sont prévenus par la prise quotidienne d’un traitement anti-sécrétoire d’acide gastrique (type omeprazole, pantoprazole, esomeprazole ou rabeprazole) durant toute la durée du ballon. Pour éviter les ulcères gastriques, les Anti-inflammatoires non stéroidiens sont proscrits et l’utilisation de Paracetamol doit être privilégiée. Le modèle de ballon que nous utilisons est homologué pour 12 mois et son volume est ajustable. Le choix de ce modèle homologué pour 12 mois est justifié par la nécessité, même si la perte de poids se fait principalement dans les premiers mois qui suivent la pose, de maintenir et consolider la perte de poids par une phase de stabilisation voire amplifier la perte de poids (perte de 12% du poids corporel 6 mois après la pose et jusqu’à 15-20% après 12 mois). Le volume du ballon peut être ajustable au cours de l’année, c’est-à-dire que l’on peut aussi bien augmenter comme réduire son volume (en cas de perte d’efficacité ou au contraire de mauvaise tolérance). Il vaut mieux éviter d’avoir recours à une nouvelle intervention pour augmentation de volume sauf si elle est justifiée et discutée de façon pluridisciplinaire en amont. En effet, on gagne rarement un réel bénéfice sur la perte de poids à augmenter le volume jusqu’à un maximum de 800ml. Un volume de 800 ml ne peut jamais être fait pour une 1ère pose en raison d’un risque majeur d’intolérance. Complications exceptionnelles mais potentiellement graves : Une intolérance précoce majeure avec vomissements importants et persistants pouvant entraîner une déshydratation voire une gastrite ischémique, justifiant un retrait précoce du ballon si cette intolérance n'est pas améliorée par une réhydratation et des traitements symptomatiques administrés par voie veineuse. Une pancréatite aiguë provoquée par compression mécanique du ballon sur le pancréas (situé sous l’estomac) peut survenir plusieurs semaines après la pose. Elle se manifeste par une douleur brutale et intense au niveau de la zone épigastrique et irradiant dans le dos ; elle évolue favorablement après retrait en urgence du ballon. Plaies voire perforations de l’œsophage ou de l’estomac au cours des procédures de pose ou de retrait, ou encore plus exceptionnel en dehors des procédures. Dégonflement spontané du ballon entrainant sa migration dans l’intestin avec un risque d’occlusion intestinal Ces complications sont exceptionnelles mais pourraient nécessiter une prise en charge chirurgicale pour les soigner si elles surviennent. Tout symptôme anormal justifie une hospitalisation en urgence pour un examen clinique et des examens complémentaires afin d’écarter une éventuelle complication. Un médecin gastroentérologue de notre équipe est d’astreinte 24h/24h et 7/7. Un appel au standard de notre clinique vous permettra de rentrer en contact avec lui. Complications de l’Endosleeve On observe une meilleure tolérance post opératoire qu’avec le ballon gastrique car il n’y a pas de « corps étranger ». Sous traitement symptomatique pendant 7 à 10 jours, les nausées sont rares et les vomissements exceptionnels. Les patients ressentent pendant 24-48h une sensation de lourdeur au niveau épigastrique comme « une pierre » ou la sensation que « ça tire ». Cette sensation n’est pas vraiment douloureuse et se calme avec des antalgiques simples. La reprise des boissons se fait le lendemain et l'alimentation lisse et légère le surlendemain. Le transit est repris dans les 3 jours et les activités professionnelles peuvent être reprises la semaine qui suit l’intervention. Pour votre confort et la qualité de la cicatrisation des sutures, il est essentiel de bien suivre les conseils alimentaires donnés par la diététicienne sous forme d’un livret remis au cours de la préparation pré-opératoire. Classiquement, la reprise des aliments commence par des repas semi-liquides puis lisses, puis mixés puis solides. Il faut manger calmement, lentement, ne pas boire pendant les repas et bien mâcher lors de la reprise des aliments solides. Complications exceptionnelles mais potentiellement graves : La période post-opératoire nécessite une surveillance attentive car les rares complications surviennent généralement dans les heures ou jours qui suivent l’opération. Saignement sur les sutures / hématomes de paroi / hématome de rate Infections avec abcès de paroi gastrique exceptionnellement la perforation de la paroi digestive pouvant entrainer une péritonite. Certaines peuvent nécessiter une prise en charge chirurgicale sous anesthésie générale (coelioscopie). Très rarement il arrive que le nouvel estomac soit trop étroit ou qu’un rétrécissement se forme empêchant une alimentation correcte. Exceptionnellement, une autre intervention sera nécessaire pour régler ce problème. L’excès de poids peut augmenter les risques de phlébite et d’embolie pulmonaire ; certains patients considérés à risque pourront avoir après l’opération, des piqûres d’héparine pour fluidifier le sang et éviter ce risque. Des bas de contention seront prescris aux patients moins à risque. Avant 60-65 ans, le risque opératoire est inférieur à celui qu’on prend à ne rien faire. Après votre retour au domicile la survenue de certains signes doivent vous conduire à contacter votre gastro-entérologue sans attendre : essoufflement, douleurs abdominales aiguës ou intenses, fièvre, saignements ou vomissements répétés, car ces symptômes peuvent traduire la survenue d'une complication.. Un traitement « à la carte » médical, endoscopique ou chirurgical vous sera proposé selon votre IMC, la présence de comorbidités, votre risque prévisible de reprise pondérale après l’intervention. Préparation d’au moins 6 mois avec l'équipe pluridisciplinaire avant l’intervention Validation de la décision en réunion de comité pluridisciplinaire Aucune intervention n’est miraculeuse. Il existe toujours un risque de reprise pondérale à moyen ou long terme même avec les chirurgies. Importance de l’accompagnement hygiéno-diététique pour maintenir une alimentation équilibrée, et une activité physique régulière Ces techniques ne sont pas prises en charge par l’assurance maladie ou les mutuelles. Ballon gastrique Endosleeve Efficacité après 12 mois en % de perte pondérale totale - 15 à 20% poids corporel - 17 - 20% poids corporel Temps d’hospitalisation Ambulatoire 1 nuit Temps d’intervention 20 min pour la pose /20 min pour le retrait 1h à 1h15 Durée de la restriction 1 an A vie Tolérance post opératoire Médiocre pendant 1 semaine Bonne après 24h Complications <2% <2% Parcours de soins Ballon gastrique ou Endosleeve à la Clinique Pasteur à Toulouse Notre centre a organisé un parcours de soin complet et pluridisciplinaire avec pour objectif de vous proposer une prise en charge médicale optimale à Toulouse, personnalisée à chaque profil de patient, en respect des règles de bonne pratique recommandées par la Haute Autorité de Santé, et axée sur la bienveillance envers les patients qui nous auront fait confiance. Modes d'entrée dans le parcours de soins Le mode d'entrée dans le parcours de soins dépend : de l'IMC de la prise en charge nutritionnelle préalable. Si l'IMC est > 35 D'autres options thérapeutiques peuvent être discutées : chirurgie bariatrique ou injections médicamenteuses (Wegovy°). C'est pourquoi le parcours de soins débute par une consultation avec un médecin nutritionniste à Toulouse qui selon la présence de comorbidités, votre histoire pondérale, vos antécédents médicaux, votre risque attendu de reprise pondérale, vous apporteront leur expertise et leur avis sur la prise en charge la plus adaptée. Si vous n'êtes pas encore suivi par un médecin nutritionniste , veuillez contacter : Dr Caroline LAPORTE-DAUBE ou Dr Leïla BOULANOUAR Lieu : Clinique Pasteur Bâtiment Îlot -Porte 7 – 6 ème étage 45 avenue de Lombez 31300 Toulouse Coordonnées = 05 62 21 36 80, smendocrino@clinique-pasteur.com Si vous êtes déjà suivi par un médecin nutritionniste extérieur à la Clinique Pasteur et que le projet est abouti, vous pouvez contacter directement le secrétariat de gastro-entérologie : Dr Maeva GUILLAUME Lieu : Clinique Pasteur Bâtiment Îlot -Porte 7 – 5ème étage- Cabinet 52, 45 avenue de Lombez 31300 Toulouse Coordonnées: secdrguillaume@clinique-pasteur.com Si l'IMC est entre 30 et 35 Il n'y a pas d'autres options thérapeutiques que l'endoscopie bariatrique. 1/ Vous pouvez nous adresser un mail de demande d’information / prise en charge à l’adresse suivante : secdrguillaume@clinique-pasteur.com avec vos coordonnées (nom, prénom, date de naissance, téléphone, adresse mail), votre indice de masse corporelle (poids (kg)/(taille x taille en m) 2/ Le parcours débute avec une réunion d’information générale en séance de groupe. Nous organisons une réunion mensuelle. Cette réunion est présentée par le Dr Maeva GUILLAUME , hépato-gastro-entérologue à Toulouse , avec une projection power-point et vidéos explicatives. L’objectif de cette réunion est de pouvoir répondre à toutes vos interrogations concernant les techniques d’endoscopie visant à traiter l’obésité, expliquer les indications (profil de patients concernés), les contre-indications, les effets indésirables et complications potentielles, leurs places par rapport à la chirurgie bariatrique classique (sleeve gastrectomie ou bypass), et enfin le parcours de soins pluridisciplinaire qui y prépare. L’intérêt de cette 1ère prise de contact en groupe est de pouvoir vous recevoir rapidement après votre demande de prise en charge, dans un délai < 1 mois, compte tenu des délais habituellement longs (plusieurs mois) pour une consultation individuelle, et donc de vous faire accéder plus rapidement au parcours de soins préparatoire. En outre, elle permet d’éviter des consultations inutiles pour les patients qui ne rentreraient pas dans les critères de ce type de prise en charge ou qui ne seraient finalement pas intéressés. La séance en groupe permet de plus de bénéficier d’éventuelles questions posées par d’autres patients. Lieu de réunion : Clinique Pasteur Pavillon Ilôt des consultations (Porte 7) 6ème étage, salle de réunion. Elle a lieu en général un vendredi de chaque mois de 13h30 à 14h30. 3/ A la fin de cette réunion, notre secrétaire spécialisée dans cette activité vous remettra, si vous êtes intéressé(e) et éligible : - les coordonnées d’une diététicienne et d’une psychologue spécialisées dans la préparation des patients atteints de surpoids ou obésité et souhaitant avoir recours à une intervention d’endoscopie bariatrique. Ce binôme vous préparera à cette intervention pendant plusieurs mois. Si vous avez déjà un suivi, il n’est pas obligatoire d’avoir un double suivi, sous réserve d’avoir une attestation favorable de prise en charge depuis plusieurs mois et de non contre-indication par ces praticiens. Toutefois, dans certains cas, nous vous demanderons de rencontrer au moins une fois en consultation les praticiens de notre parcours de soin. - les coordonnées d’un médecin nutritionniste : Dr Caroline LAPORTE-DAUBE ou Dr Leïla BOULANOUAR. Toutes les deux coordonnent également la prise en charge des patients ayant pour projet une chirurgie bariatrique classique (sleeve gastrectomie ou bypass). Elles vous apporteront leur expertise et leur avis sur la prise en charge la plus adaptée (Ballon intra-gastrique, Endosleeve, sleeve gastrectomie ou bypass) selon votre IMC, votre âge, vos antécédents médicaux, votre risque attendu de reprise pondérale, etc… Si vous avez déjà un médecin nutritionniste extérieur à la Clinique Pasteur, il n'est pas nécessaire de les rencontrer. - un rendez-vous en Hôpital de Jour pluridisciplinaire (au Centre de Soins des Maladies Chroniques de la Clinique Pasteur) pour un bilan complet avec des consultations spécialisées et des examens complémentaires (bilan pré-opératoire). 4 / Hôpital de Jour pluridisciplinaire (au Centre de Soins des Maladies Chroniques de la Clinique Pasteur) Vous viendrez au cours de votre parcours passer sur une demi-journée un bilan complet avec des consultations spécialisées et des examens complémentaires (bilan pré-opératoire). Cette hospitalisation est coordonnée par un médecin nutritionniste spécialisé dans l’obésité et la préparation des patients atteints de surpoids ou obésité et souhaitant avoir recours à une intervention d’endoscopie bariatrique. Une ordonnance vous sera adressée lors de la prise de rendez-vous pour réaliser une semaine avant votre venue un bilan sanguin à jeun dans un laboratoire proche de votre domicile, afin que nous disposions le jour de votre venue des résultats nous permettant d’avoir toutes les informations nécessaires à une prise en charge optimale (dépistage d’un diabète, de troubles du cholestérol, bilan du foie, dosages des vitamines pour corriger d’éventuelles carences etc…). Consultations et Examens pratiqués le jour de l’hospitalisation: Echographie abdominale TOGD (transit oeso-gastro-duodénal) = radiographie thoracique après ingestion de produit de contraste Electrocardiogramme Prise de tension artérielle, poids taille, tour de taille, calcul de l’IMC Bilan de votre historique médical et de votre histoire pondérale, vérification de la présence ou absence de certaines pathologies pouvant être secondaires à l'obésité. En cas de suspicion de syndrome d’apnée du sommeil, un dépistage et consultation avec un pneumologue seront réalisés. Consultation avec une infirmière spécialisée Consultation avec un médecin du sport pour établir un programme d’Activité Physique Adaptée de remise en forme Consultation de synthèse avec le médecin nutritionniste : stratégie individualisée d'accompagnement médical pour la perte de poids en ayant définit ensemble les objectifs. Vous ne rencontrez par la diététicienne et la psychologue car le suivi est externalisé pour ces deux activités. 5/ Gastroscopie préalable Vous reviendrez en ambulatoire (une demi-journée) à la Clinique Pasteur Bâtiment ATRIUM (porte 40) passer une gastroscopie . L’objectif est de faire une exploration préalable à l’intervention pour s’assurer de l’absence de contre-indication temporaire (oesophagite par reflux, ulcère gastrique, infection à Hélicobacter Pylori détecté par biopsies) ou définitive (hernie hiatale volumineuse, etc.). L’examen se fait à jeun en règle générale sous anesthésie générale (mais peut être réalisé sous anesthésie locale si c’est votre souhait). La durée de l’examen est d’environ 5 à 7 minutes. Ce sera l’occasion de revoir le Dr Maeva GUILLAUME en consultation individuelle après l’examen pour faire le point sur l’avancée de votre parcours. 6/ Parallèlement, vous serez suivi en consultations externes par l’équipe spécialisée dans la préparation des patients atteints de surpoids ou obésité et souhaitant avoir recours à une intervention d’endoscopie (ou de chirurgie) de l’obésité. Cette étape de préparation est indispensable pour assurer une prise en charge optimale du surpoids, afin de régler tous les facteurs qui ont pu contribuer à la prise de poids, augmenter vos chances de perte pondérale après intervention, et prévenir le risque de reprise de poids à long terme. - Suivi diététique (Madame Emilie Pasquet-Raynal): o minimum 6 consultations pré-opératoires o suivi post-opératoire (environ 1 consultation par mois pendant 6 mois, puis ensuite espacées en fonction des besoins) o L’objectif est de développer l’ensemble des compétences diététiques nécessaires pour les patients bénéficiant d’une intervention d’endoscopie bariatrique. o Le travail s’articule sur plusieurs axes : § Comportement alimentaire afin de ne pas s’orienter dans des schémas dysfonctionnels avec risque d’effet rebond (yo-yo) § Amélioration de la perceptions des sensations alimentaires afin de majorer et pérenniser la perte de poids § Gestion de l’alimentation spécifique aux besoins des patients ayant une endosleeve ou un ballon intragastrique o Lieu : Clinique pasteur porte 4 - RDC - 3 avenue sans, 31000 Toulouse o Coordonnées = 05 62 21 16 29, epasquet@clinique-pasteur.com o Prise de rdv en ligne : https://www.doctolib.fr/dieteticien/toulouse/emilie-pasquet-raynal - Suivi psychologique (Madame Sara Benoit) : o Au minimum une consultation o L’objectif est de faire le point sur le parcours de vie du patient. Une évaluation est faite sur les événements de vie qui ont pu favoriser la prise de poids et une attention est portée aux appréhensions liées au pré ou au post opératoire. Un suivi psychologique est alors mis en place en fonction des besoins du patient et au rythme adéquat. o Lieu : 53 avenue Pierre Molette 31100 TOULOUSE o Coordonnées = 0685784398 ; sarabenoit.psychologue@gmail.com o Prise de rdv en ligne : https://perfactive.fr/sara-benoit/book - Suivi médical en cas d’Endosleeve (Dr Caroline LAPORTE-DAUBE ou Dr Leïla BOULANOUAR) o L’objectif est d’acquérir les compétences d’auto-soins et d'adaptation en vue d'une endoscopie bariatrique concernant différents items : § La définition de l'obésité en tant que maladie chronique, ses causes et ses conséquences. § Connaître les principes d'une prise en charge endoscopique visant à obtenir une restriction calorique. § Connaître les modalités du suivi après intervention avec nécessité d'un suivi à vie. § Comprendre l’intérêt de pratiquer une activité physique régulière intégrée au mode de vie. § Comprendre l'intérêt d'une substitution vitaminique suite à l'intervention. o Lieu : Clinique Pasteur Bâtiment Îlot -Porte 7 – 6 -ème étage 45 avenue de Lombez 31300 Toulouse o Coordonnées = 05 62 21 36 80, smendocrino@clinique-pasteur.com 7 / Lorsque l’équipe de préparation vous jugera prêt(e) pour votre intervention, la décision finale sera validée en réunion par l’ensemble de l’équipe pluridisciplinaire. Ces « RCP » (Réunions de Comité Pluridisciplinaire) sont réalisées une fois par mois avec présence obligatoire des 2 médecins nutritionnistes Dr Caroline LAPORTE-DAUBE et Dr Leïla BOULANOUAR, de la diététicienne (Madame Emilie PASQUET-RAYNAL), de la psychologue (Madame Sara BENOIT) et du Dr Maeva GUILLAUME (hépato-gastro-entérologue). Nous vérifions que le patient répond bien aux indications, ne présente pas de contre-indications, que le bilan pré-opératoire est complet, qu’il n’existe pas de réserve d’ordre diététique (trouble du comportement alimentaire non stabilisé) ou psychologique. 8/ C’est à l’issue de cette réunion que l’intervention peut être programmée dans le mois qui suit. La consultation pré-opératoire avec le Dr Maeva GUILLAUME (hépato-gastro-entérologue) permet de répondre aux dernières questions relatives à l’intervention et préparer le post opératoire. Elle est suivie d’une consultation avec l’anesthésiste. 9/ Après l’intervention, le suivi pluridisciplinaire se fait en alternance avec l'un des membres de l'équipe pluridisciplinaire. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. < Retour Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon gastrique ou Endosleeve à Toulouse Présentation des techniques : Ballon gastrique et Endosleeve Prévalence du surpoids et de l’obésité, définition de l’IMC et des comorbidités La prévalence du surpoids ou de l’obésité en France est en augmentation croissante et atteint 47% de la population adulte (Enquête Obepi 2020). L’indice de masse corporelle (IMC * ) normal est entre 18,5 et 25 kg/m2. Le surpoids est défini par un IMC entre 25 et 30 kg/m2. Prévalence en France = 30% L’obésité de grade 1 est définie par un IMC entre 30 et 35 kg/m2. Prévalence en France = 12% L’obésité de grade 2 est définie par un IMC entre 35 et 40 kg/m2. Prévalence en France = 3 % L’obésité de grade 3 est définie par un IMC > 40 kg/m2. Prévalence en France = 2% *Le calcul de l’IMC (indice de masse corporelle) s’obtient en divisant le poids en kg par la taille (en mètres) au carré = poids (kg) / (taille x taille en m). L’obésité est un véritable enjeu de santé publique et expose à des maladies que l’on nomme comorbidités, qui peuvent altérer la santé et le pronostic : les maladies métaboliques : • Hypertension artérielle et maladies cardio-vasculaires • Diabète de type 2 • Troubles du cholestérol (dyslipidémie) • Stéatose hépatique (foie surchargé en graisse) pouvant mener à une fibrose du foie voire dans certains cas à une cirrhose. Maladies ostéo-articulaires (arthrose, lombalgies chroniques) Syndrome d’apnée du sommeil Asthme sévère Syndrome des ovaires poly-kystiques entrainant un trouble de la fertilité Insuffisance rénale chronique L’objectif des interventions endoscopiques ou chirurgicales est de traiter l’obésité pour prévenir voire guérir ces comorbidités, chez des patients en échec d’une prise en charge médicale bien conduite. L’endoscopie bariatrique ( Ballon intra-gastrique ou Endosleeve ) s’adresse à des patients en obésité moins sévère que la chirurgie. Elle se veut moins invasive mais elle est aussi moins efficace en termes de perte pondérale totale par rapport à une sleeve chirurgicale ou un by-pass ce pourquoi ces différentes options ne sont pas concurrentielles mais complémentaires et adaptées au profil de chaque patient. La Haute Autorité de Santé (HAS) affirme dans ses recommandations en 2020 que l' Endosleeve permet de « compléter l’arsenal chirurgical de prise en charge de l’obésité. En s’adressant à une population plus large que celle actuellement éligible à la chirurgie bariatrique, elle pourrait notamment présenter un intérêt pour les patients qui présentent une obésité modérée avec une comorbidité telle que par exemple le diabète de type 2 ou la stéatose hépatique ». Pour quels patients ? L’endoscopie bariatrique (Ballon gastrique ou Endosleeve) peut être proposée * : Lorsque l’IMC est > 30 si le patient n’est pas éligible à la chirurgie bariatrique. NB : le Ballon gastrique peut être posé chez des patients en surpoids à partir d’un IMC ≥ 28 (surpoids). L’endoscopie bariatrique est réservée aux patients en échec d’une prise en charge nutritionnelle bien conduite. Les troubles du comportement alimentaire non stabilisés sont une contre-indication à la pose du ballon. L’indication doit être validée par un médecin nutritionniste . La chirurgie bariatrique ** ( sleeve gastrectomie ou bypass ) est le traitement de choix des patients avec : un IMC > 40 avec ou sans comorbidité ou un IMC > 35 lorsqu’ils présentent au moins une comorbidité /maladie liée à l’obésité qui pourrait être améliorée par la chirurgie ou un IMC entre 30 et 35 lorsqu’ils présentent un diabète de type 2 déséquilibré malgré des traitements adaptés L’âge limite théorique est 65 ans. * Jirapinyo, ASGE - ESGE guideline on primary endoscopic bariatric and metabolic therapies for adults with obesity , Endoscopy 2024 Kermansaravi , Current recommendations for procedure selection in class I and II obesity developed by an expert modified Delphi consensus, Sci Rep 2024 ** Recommandations HAS 2024 Principe des techniques Ces techniques visent à restreindre de façon définitive ( Endosleeve ) ou temporaire ( Ballon gastrique ) le volume de l’estomac pour accélérer la sensation de satiété, réduire la prise alimentaire et la vidange gastrique. Ballon gastrique à Toulouse Cette technique consiste à placer par endoscopie gastrique (la gastroscopie est le passage d’un endoscope par la bouche jusqu’à l’estomac) un ballon initialement vide, que l’on va remplir via une tubulure une fois positionné dans l’estomac avec 500 à 600 ml d’eau stérile. Il est laissé en place durant 12 mois dans l’estomac . Il ne faut pas dépasser cette durée sans quoi le dispositif médical risque de s’endommager et de se percer spontanément. NB: Il ne faut pas confondre avec l’anneau gastrique qui est une technique chirurgicale. Une nouvelle endoscopie est nécessaire pour retirer le ballon. Il n’y a aucune cicatrice puisque le dispositif est également retiré la bouche à l’aide d’une pince une fois vidé. La pose et le retrait du ballon par endoscopie sont des interventions de courte durée (15-20 minutes) qui se font en ambulatoire sous anesthésie générale. Le jour de la pose du ballon (qui se fait le matin) la sortie est envisagée à 18h après examen clinique du médecin gastro-entérologue. Après le retrait, la sortie est envisagée en début d’après-midi. Vidéo Ballon gastrique https://apollo.showpad.com/share/ibBXmZWIIRDhvubFnMvnk/0 Endosleeve à Toulouse L’Endosleeve , ou « sleeve endoscopique », ou encore « plicature gastrique endoscopique » est une intervention qui permet de réduire durablement le volume de l’estomac, en plicaturant la partie la plus vaste de cet organe, en passant par les voies naturelles au cours d'une endoscopie. Il n'y a donc pas de cicatrices sur la paroi abdominale. L’intervention est réalisée au cours d'une gastroscopie (passage d’un endoscope par la bouche jusqu’à l’estomac) et d’un kit de suture à usage unique introduit en parallèle de l’endoscope. Les sutures internes de l'estomac sont réalisées de telle sorte qu’après mise en tension des fils non résorbables, les parois de l’estomac se replient l’une sur l’autre. La suture peut être réalisée sur seulement une partie de la longueur de l’estomac ou sur toute sa longueur. L’estomac prend la forme d’un tube comme pour la sleeve chirurgicale. La partie exclue de l’estomac reste en place. Le volume gastrique est réduit d’environ 70 %. Vous arrivez à la clinique le matin de l’intervention et sortez le lendemain. L'intervention dure entre 1 heure et 1h15 selon le volume de l'estomac à exclure et se fait sous anesthésie générale. L’intérêt de la technique réside dans son caractère moins invasif qu’une chirurgie classique de sleeve et son caractère définitif contrairement au ballon gastrique . Cette technique provoque donc une satiété précoce et conduit à réduire la quantité des aliments. La jonction avec l’intestin grêle à la sortie de l’estomac n’est pas impactée donc la digestion des aliments n’est pas perturbée et il n’y a pas de risque de carences nutritionnelles comme avec le By-pass . Vidéo Endosleeve Résultats Ballon Gastrique ou Endosleeve sur la perte pondérale A 1 an : Les résultats des 2 techniques ( Ballon gastrique ou endosleeve ) 1 an après l’intervention sont relativement similaires avec une efficacité qui semble supérieure avec l’Endosleeve même si les résultats n’ont jamais été comparés dans une étude dédiée. On observe une perte moyenne de 15-20 % du poids corporel total (exemple : un patient de 100 kg va perdre 15 à 20 kg en moyenne). Les résultats sont variables d’un patient à l’autre, certains parvenant à dépasser ces objectifs, en particulier lorsque la prise en charge pluridisciplinaire associée est bien suivie ; d’autres sont considérés en échec, avec une perte de poids < 5% du poids. La non réponse au traitement reste rare, voire exceptionnelle en cas de suivi assidu. A moyen et long terme : Les maladies métaboliques qui sont associées à l’obésité s’améliorent aussi avec la perte de poids (diabète, cholestérol, stéatose hépatique, hypertension artérielle, etc..), de même que la qualité de vie, l’estime de soi, les aptitudes à la reprise d’une activité sportive. La différence entre ces 2 techniques réside dans les effets à long terme, puisque l’Endosleeve est une restriction définitive, le poids se maintient à 3 et 5 ans chez la plupart des patients. Au-delà de 5 ans, le risque de reprise de poids est rare mais non nul et se majore avec le temps, tout comme pour les techniques chirurgicales. Le ballon gastrique a surtout un effet « starter motivationnel ». Plus de 2/3 des patients maintiendront cette perte de poids à long terme mais 1/3 risquent de reprendre le poids perdu. La poursuite d’un suivi nutritionnel et d’une activité physique régulière à vie après les interventions est recommandée pour éviter le risque de reprise pondérale. Ceci explique la nécessité d’une bonne préparation pour choisir l’intervention la plus adaptée à votre profil. L’équipe pluridisciplinaire est là pour vous aider à faire le meilleur choix. Contre-indications du Ballon Gastrique ou Endosleeve Contre-indications communes aux 2 techniques • Ulcère de l’estomac, oesophagite (contre-indications temporaires) • Maladie de Crohn • Troubles cognitifs ou psychiatriques sévères • Troubles sévères et non stabilisés du comportement alimentaire. • Alcoolisme, toxicomanie. • Traitement par certains médicaments fluidifiants le sang • Grossesse ou désir de grossesse l’année qui suit l’intervention • Cirrhose • Troubles de la coagulation • Refus du patient d’adhérer à la prise en charge pluridisciplinaire Contre-indications spécifiques du ballon gastrique • Antécédents de chirurgie gastrique. • Hernies hiatales volumineuses (> 5 cm), • Traitement par anti-inflammatoires non stéroidiens • La pratique de plongée sous-marine ou de sports de combats car ils augmentent le risque de perforation spontanée ou provoquée du ballon. Il faut éviter également les massages du dos en position ventrale. Complications Complications du ballon gastrique En termes de tolérance à court terme , des crampes abdominales, des nausées voire des vomissements sont fréquemment observés les premiers jours, d’où la mise en place systématique d’un traitement symptomatique prescrit en sortie pour 7 jours. La reprise d’un transit est souvent observée après plusieurs jours. - Il est exceptionnel de devoir retirer un ballon pour intolérance (crampes ou vomissements) lorsque l’on respecte le traitement symptomatique et le protocole de réalimentation progressive qui vous sera remis par le diététicien au cours d’une séance de préparation. Malgré cela, il arrive de façon exceptionnelle que des patients ne parviennent pas à s’habituer à la présence d’un corps étranger dans l’estomac et que l’on doive le retirer. Dans la majorité des cas, les patients s’habituent et finissement après plusieurs semaines ou mois par ne plus sentir la présence du ballon sauf en termes de restriction alimentaire. Il arrive même que l’effet de satiété s’estompe avec le temps malgré un ballon correctement positionné et rempli. - A moyen terme, des diarrhées peuvent survenir sans aucune autre cause retrouvée que la présence d’un ballon gastrique. Cet effet indésirable est rare. - Un désagrément fréquent est une mauvaise haleine et des rots malodorants causés par la stagnation des aliments dans l’estomac. Une bonne hydratation après les repas pour nettoyer ces résidus alimentaires est nécessaire pour réduire cet effet indésirable. Les risques de complications non graves (oesophagite par majoration du reflux, ulcères gastriques) sont prévenus par la prise quotidienne d’un traitement anti-sécrétoire d’acide gastrique (type omeprazole, pantoprazole, esomeprazole ou rabeprazole) durant toute la durée du ballon. Pour éviter les ulcères gastriques, les Anti-inflammatoires non stéroidiens sont proscrits et l’utilisation de Paracetamol doit être privilégiée. Le modèle de ballon que nous utilisons est homologué pour 12 mois et son volume est ajustable. Le choix de ce modèle homologué pour 12 mois est justifié par la nécessité, même si la perte de poids se fait principalement dans les premiers mois qui suivent la pose, de maintenir et consolider la perte de poids par une phase de stabilisation voire amplifier la perte de poids (perte de 12% du poids corporel 6 mois après la pose et jusqu’à 15-20% après 12 mois). Le volume du ballon peut être ajustable au cours de l’année, c’est-à-dire que l’on peut aussi bien augmenter comme réduire son volume (en cas de perte d’efficacité ou au contraire de mauvaise tolérance). Il vaut mieux éviter d’avoir recours à une nouvelle intervention pour augmentation de volume sauf si elle est justifiée et discutée de façon pluridisciplinaire en amont. En effet, on gagne rarement un réel bénéfice sur la perte de poids à augmenter le volume jusqu’à un maximum de 800ml. Un volume de 800 ml ne peut jamais être fait pour une 1ère pose en raison d’un risque majeur d’intolérance. Complications exceptionnelles mais potentiellement graves : Une intolérance précoce majeure avec vomissements importants et persistants pouvant entraîner une déshydratation voire une gastrite ischémique, justifiant un retrait précoce du ballon si cette intolérance n'est pas améliorée par une réhydratation et des traitements symptomatiques administrés par voie veineuse. Une pancréatite aiguë provoquée par compression mécanique du ballon sur le pancréas (situé sous l’estomac) peut survenir plusieurs semaines après la pose. Elle se manifeste par une douleur brutale et intense au niveau de la zone épigastrique et irradiant dans le dos ; elle évolue favorablement après retrait en urgence du ballon. Plaies voire perforations de l’œsophage ou de l’estomac au cours des procédures de pose ou de retrait, ou encore plus exceptionnel en dehors des procédures. Dégonflement spontané du ballon entrainant sa migration dans l’intestin avec un risque d’occlusion intestinal Ces complications sont exceptionnelles mais pourraient nécessiter une prise en charge chirurgicale pour les soigner si elles surviennent. Tout symptôme anormal justifie une hospitalisation en urgence pour un examen clinique et des examens complémentaires afin d’écarter une éventuelle complication. Un médecin gastroentérologue de notre équipe est d’astreinte 24h/24h et 7/7. Un appel au standard de notre clinique vous permettra de rentrer en contact avec lui. Complications de l’Endosleeve On observe une meilleure tolérance post opératoire qu’avec le ballon gastrique car il n’y a pas de « corps étranger ». Sous traitement symptomatique pendant 7 à 10 jours, les nausées sont rares et les vomissements exceptionnels. Les patients ressentent pendant 24-48h une sensation de lourdeur au niveau épigastrique comme « une pierre » ou la sensation que « ça tire ». Cette sensation n’est pas vraiment douloureuse et se calme avec des antalgiques simples. La reprise des boissons se fait le lendemain et l'alimentation lisse et légère le surlendemain. Le transit est repris dans les 3 jours et les activités professionnelles peuvent être reprises la semaine qui suit l’intervention. Pour votre confort et la qualité de la cicatrisation des sutures, il est essentiel de bien suivre les conseils alimentaires donnés par la diététicienne sous forme d’un livret remis au cours de la préparation pré-opératoire. Classiquement, la reprise des aliments commence par des repas semi-liquides puis lisses, puis mixés puis solides. Il faut manger calmement, lentement, ne pas boire pendant les repas et bien mâcher lors de la reprise des aliments solides. Complications exceptionnelles mais potentiellement graves : La période post-opératoire nécessite une surveillance attentive car les rares complications surviennent généralement dans les heures ou jours qui suivent l’opération. Saignement sur les sutures / hématomes de paroi / hématome de rate Infections avec abcès de paroi gastrique exceptionnellement la perforation de la paroi digestive pouvant entrainer une péritonite. Certaines peuvent nécessiter une prise en charge chirurgicale sous anesthésie générale (coelioscopie). Très rarement il arrive que le nouvel estomac soit trop étroit ou qu’un rétrécissement se forme empêchant une alimentation correcte. Exceptionnellement, une autre intervention sera nécessaire pour régler ce problème. L’excès de poids peut augmenter les risques de phlébite et d’embolie pulmonaire ; certains patients considérés à risque pourront avoir après l’opération, des piqûres d’héparine pour fluidifier le sang et éviter ce risque. Des bas de contention seront prescris aux patients moins à risque. Avant 60-65 ans, le risque opératoire est inférieur à celui qu’on prend à ne rien faire. Après votre retour au domicile la survenue de certains signes doivent vous conduire à contacter votre gastro-entérologue sans attendre : essoufflement, douleurs abdominales aiguës ou intenses, fièvre, saignements ou vomissements répétés, car ces symptômes peuvent traduire la survenue d'une complication.. Un traitement « à la carte » médical, endoscopique ou chirurgical vous sera proposé selon votre IMC, la présence de comorbidités, votre risque prévisible de reprise pondérale après l’intervention. Préparation d’au moins 6 mois avec l'équipe pluridisciplinaire avant l’intervention Validation de la décision en réunion de comité pluridisciplinaire Aucune intervention n’est miraculeuse. Il existe toujours un risque de reprise pondérale à moyen ou long terme même avec les chirurgies. Importance de l’accompagnement hygiéno-diététique pour maintenir une alimentation équilibrée, et une activité physique régulière Ces techniques ne sont pas prises en charge par l’assurance maladie ou les mutuelles. Ballon gastrique Endosleeve Efficacité après 12 mois en % de perte pondérale totale - 15 à 20% poids corporel - 17 - 20% poids corporel Temps d’hospitalisation Ambulatoire 1 nuit Temps d’intervention 20 min pour la pose /20 min pour le retrait 1h à 1h15 Durée de la restriction 1 an A vie Tolérance post opératoire Médiocre pendant 1 semaine Bonne après 24h Complications <2% <2% Parcours de soins Ballon gastrique ou Endosleeve à la Clinique Pasteur à Toulouse Notre centre a organisé un parcours de soin complet et pluridisciplinaire avec pour objectif de vous proposer une prise en charge médicale optimale à Toulouse, personnalisée à chaque profil de patient, en respect des règles de bonne pratique recommandées par la Haute Autorité de Santé, et axée sur la bienveillance envers les patients qui nous auront fait confiance. Modes d'entrée dans le parcours de soins Le mode d'entrée dans le parcours de soins dépend : de l'IMC de la prise en charge nutritionnelle préalable. Si l'IMC est > 35 D'autres options thérapeutiques peuvent être discutées : chirurgie bariatrique ou injections médicamenteuses (Wegovy°). C'est pourquoi le parcours de soins débute par une consultation avec un médecin nutritionniste à Toulouse qui selon la présence de comorbidités, votre histoire pondérale, vos antécédents médicaux, votre risque attendu de reprise pondérale, vous apporteront leur expertise et leur avis sur la prise en charge la plus adaptée. Si vous n'êtes pas encore suivi par un médecin nutritionniste , veuillez contacter : Dr Caroline LAPORTE-DAUBE ou Dr Leïla BOULANOUAR Lieu : Clinique Pasteur Bâtiment Îlot -Porte 7 – 6 ème étage 45 avenue de Lombez 31300 Toulouse Coordonnées = 05 62 21 36 80, smendocrino@clinique-pasteur.com Si vous êtes déjà suivi par un médecin nutritionniste extérieur à la Clinique Pasteur et que le projet est abouti, vous pouvez contacter directement le secrétariat de gastro-entérologie : Dr Maeva GUILLAUME Lieu : Clinique Pasteur Bâtiment Îlot -Porte 7 – 5ème étage- Cabinet 52, 45 avenue de Lombez 31300 Toulouse Coordonnées: secdrguillaume@clinique-pasteur.com Si l'IMC est entre 30 et 35 Il n'y a pas d'autres options thérapeutiques que l'endoscopie bariatrique. 1/ Vous pouvez nous adresser un mail de demande d’information / prise en charge à l’adresse suivante : secdrguillaume@clinique-pasteur.com avec vos coordonnées (nom, prénom, date de naissance, téléphone, adresse mail), votre indice de masse corporelle (poids (kg)/(taille x taille en m) 2/ Le parcours débute avec une réunion d’information générale en séance de groupe. Nous organisons une réunion mensuelle. Cette réunion est présentée par le Dr Maeva GUILLAUME , hépato-gastro-entérologue à Toulouse , avec une projection power-point et vidéos explicatives. L’objectif de cette réunion est de pouvoir répondre à toutes vos interrogations concernant les techniques d’endoscopie visant à traiter l’obésité, expliquer les indications (profil de patients concernés), les contre-indications, les effets indésirables et complications potentielles, leurs places par rapport à la chirurgie bariatrique classique (sleeve gastrectomie ou bypass), et enfin le parcours de soins pluridisciplinaire qui y prépare. L’intérêt de cette 1ère prise de contact en groupe est de pouvoir vous recevoir rapidement après votre demande de prise en charge, dans un délai < 1 mois, compte tenu des délais habituellement longs (plusieurs mois) pour une consultation individuelle, et donc de vous faire accéder plus rapidement au parcours de soins préparatoire. En outre, elle permet d’éviter des consultations inutiles pour les patients qui ne rentreraient pas dans les critères de ce type de prise en charge ou qui ne seraient finalement pas intéressés. La séance en groupe permet de plus de bénéficier d’éventuelles questions posées par d’autres patients. Lieu de réunion : Clinique Pasteur Pavillon Ilôt des consultations (Porte 7) 6ème étage, salle de réunion. Elle a lieu en général un vendredi de chaque mois de 13h30 à 14h30. 3/ A la fin de cette réunion, notre secrétaire spécialisée dans cette activité vous remettra, si vous êtes intéressé(e) et éligible : - les coordonnées d’une diététicienne et d’une psychologue spécialisées dans la préparation des patients atteints de surpoids ou obésité et souhaitant avoir recours à une intervention d’endoscopie bariatrique. Ce binôme vous préparera à cette intervention pendant plusieurs mois. Si vous avez déjà un suivi, il n’est pas obligatoire d’avoir un double suivi, sous réserve d’avoir une attestation favorable de prise en charge depuis plusieurs mois et de non contre-indication par ces praticiens. Toutefois, dans certains cas, nous vous demanderons de rencontrer au moins une fois en consultation les praticiens de notre parcours de soin. - les coordonnées d’un médecin nutritionniste : Dr Caroline LAPORTE-DAUBE ou Dr Leïla BOULANOUAR. Toutes les deux coordonnent également la prise en charge des patients ayant pour projet une chirurgie bariatrique classique (sleeve gastrectomie ou bypass). Elles vous apporteront leur expertise et leur avis sur la prise en charge la plus adaptée (Ballon intra-gastrique, Endosleeve, sleeve gastrectomie ou bypass) selon votre IMC, votre âge, vos antécédents médicaux, votre risque attendu de reprise pondérale, etc… Si vous avez déjà un médecin nutritionniste extérieur à la Clinique Pasteur, il n'est pas nécessaire de les rencontrer. - un rendez-vous en Hôpital de Jour pluridisciplinaire (au Centre de Soins des Maladies Chroniques de la Clinique Pasteur) pour un bilan complet avec des consultations spécialisées et des examens complémentaires (bilan pré-opératoire). 4 / Hôpital de Jour pluridisciplinaire (au Centre de Soins des Maladies Chroniques de la Clinique Pasteur) Vous viendrez au cours de votre parcours passer sur une demi-journée un bilan complet avec des consultations spécialisées et des examens complémentaires (bilan pré-opératoire). Cette hospitalisation est coordonnée par un médecin nutritionniste spécialisé dans l’obésité et la préparation des patients atteints de surpoids ou obésité et souhaitant avoir recours à une intervention d’endoscopie bariatrique. Une ordonnance vous sera adressée lors de la prise de rendez-vous pour réaliser une semaine avant votre venue un bilan sanguin à jeun dans un laboratoire proche de votre domicile, afin que nous disposions le jour de votre venue des résultats nous permettant d’avoir toutes les informations nécessaires à une prise en charge optimale (dépistage d’un diabète, de troubles du cholestérol, bilan du foie, dosages des vitamines pour corriger d’éventuelles carences etc…). Consultations et Examens pratiqués le jour de l’hospitalisation: Echographie abdominale TOGD (transit oeso-gastro-duodénal) = radiographie thoracique après ingestion de produit de contraste Electrocardiogramme Prise de tension artérielle, poids taille, tour de taille, calcul de l’IMC Bilan de votre historique médical et de votre histoire pondérale, vérification de la présence ou absence de certaines pathologies pouvant être secondaires à l'obésité. En cas de suspicion de syndrome d’apnée du sommeil, un dépistage et consultation avec un pneumologue seront réalisés. Consultation avec une infirmière spécialisée Consultation avec un médecin du sport pour établir un programme d’Activité Physique Adaptée de remise en forme Consultation de synthèse avec le médecin nutritionniste : stratégie individualisée d'accompagnement médical pour la perte de poids en ayant définit ensemble les objectifs. Vous ne rencontrez par la diététicienne et la psychologue car le suivi est externalisé pour ces deux activités. 5/ Gastroscopie préalable Vous reviendrez en ambulatoire (une demi-journée) à la Clinique Pasteur Bâtiment ATRIUM (porte 40) passer une gastroscopie . L’objectif est de faire une exploration préalable à l’intervention pour s’assurer de l’absence de contre-indication temporaire (oesophagite par reflux, ulcère gastrique, infection à Hélicobacter Pylori détecté par biopsies) ou définitive (hernie hiatale volumineuse, etc.). L’examen se fait à jeun en règle générale sous anesthésie générale (mais peut être réalisé sous anesthésie locale si c’est votre souhait). La durée de l’examen est d’environ 5 à 7 minutes. Ce sera l’occasion de revoir le Dr Maeva GUILLAUME en consultation individuelle après l’examen pour faire le point sur l’avancée de votre parcours. 6/ Parallèlement, vous serez suivi en consultations externes par l’équipe spécialisée dans la préparation des patients atteints de surpoids ou obésité et souhaitant avoir recours à une intervention d’endoscopie (ou de chirurgie) de l’obésité. Cette étape de préparation est indispensable pour assurer une prise en charge optimale du surpoids, afin de régler tous les facteurs qui ont pu contribuer à la prise de poids, augmenter vos chances de perte pondérale après intervention, et prévenir le risque de reprise de poids à long terme. - Suivi diététique (Madame Emilie Pasquet-Raynal): o minimum 6 consultations pré-opératoires o suivi post-opératoire (environ 1 consultation par mois pendant 6 mois, puis ensuite espacées en fonction des besoins) o L’objectif est de développer l’ensemble des compétences diététiques nécessaires pour les patients bénéficiant d’une intervention d’endoscopie bariatrique. o Le travail s’articule sur plusieurs axes : § Comportement alimentaire afin de ne pas s’orienter dans des schémas dysfonctionnels avec risque d’effet rebond (yo-yo) § Amélioration de la perceptions des sensations alimentaires afin de majorer et pérenniser la perte de poids § Gestion de l’alimentation spécifique aux besoins des patients ayant une endosleeve ou un ballon intragastrique o Lieu : Clinique pasteur porte 4 - RDC - 3 avenue sans, 31000 Toulouse o Coordonnées = 05 62 21 16 29, epasquet@clinique-pasteur.com o Prise de rdv en ligne : https://www.doctolib.fr/dieteticien/toulouse/emilie-pasquet-raynal - Suivi psychologique (Madame Sara Benoit) : o Au minimum une consultation o L’objectif est de faire le point sur le parcours de vie du patient. Une évaluation est faite sur les événements de vie qui ont pu favoriser la prise de poids et une attention est portée aux appréhensions liées au pré ou au post opératoire. Un suivi psychologique est alors mis en place en fonction des besoins du patient et au rythme adéquat. o Lieu : 53 avenue Pierre Molette 31100 TOULOUSE o Coordonnées = 0685784398 ; sarabenoit.psychologue@gmail.com o Prise de rdv en ligne : https://perfactive.fr/sara-benoit/book - Suivi médical en cas d’Endosleeve (Dr Caroline LAPORTE-DAUBE ou Dr Leïla BOULANOUAR) o L’objectif est d’acquérir les compétences d’auto-soins et d'adaptation en vue d'une endoscopie bariatrique concernant différents items : § La définition de l'obésité en tant que maladie chronique, ses causes et ses conséquences. § Connaître les principes d'une prise en charge endoscopique visant à obtenir une restriction calorique. § Connaître les modalités du suivi après intervention avec nécessité d'un suivi à vie. § Comprendre l’intérêt de pratiquer une activité physique régulière intégrée au mode de vie. § Comprendre l'intérêt d'une substitution vitaminique suite à l'intervention. o Lieu : Clinique Pasteur Bâtiment Îlot -Porte 7 – 6 -ème étage 45 avenue de Lombez 31300 Toulouse o Coordonnées = 05 62 21 36 80, smendocrino@clinique-pasteur.com 7 / Lorsque l’équipe de préparation vous jugera prêt(e) pour votre intervention, la décision finale sera validée en réunion par l’ensemble de l’équipe pluridisciplinaire. Ces « RCP » (Réunions de Comité Pluridisciplinaire) sont réalisées une fois par mois avec présence obligatoire des 2 médecins nutritionnistes Dr Caroline LAPORTE-DAUBE et Dr Leïla BOULANOUAR, de la diététicienne (Madame Emilie PASQUET-RAYNAL), de la psychologue (Madame Sara BENOIT) et du Dr Maeva GUILLAUME (hépato-gastro-entérologue). Nous vérifions que le patient répond bien aux indications, ne présente pas de contre-indications, que le bilan pré-opératoire est complet, qu’il n’existe pas de réserve d’ordre diététique (trouble du comportement alimentaire non stabilisé) ou psychologique. 8/ C’est à l’issue de cette réunion que l’intervention peut être programmée dans le mois qui suit. La consultation pré-opératoire avec le Dr Maeva GUILLAUME (hépato-gastro-entérologue) permet de répondre aux dernières questions relatives à l’intervention et préparer le post opératoire. Elle est suivie d’une consultation avec l’anesthésiste. 9/ Après l’intervention, le suivi pluridisciplinaire se fait en alternance avec l'un des membres de l'équipe pluridisciplinaire. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • Cancérologie digestive Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    Cancérologie La cancérologie digestive et les séances de chimiothérapie sont pratiquées dans les 2 établissements en collaboration avec nos confrères oncologues. Afin de proposer le meilleur traitement, les dossiers sont systématiquement discutés en réunion de concertation pluridisciplinaire ( RCP ) comprenant une équipe médicale d’au moins 3 spécialistes de la pathologie cancéreuse : chirurgien digestif, oncologue médicaux, radiothérapeute, gastro-entérologue, anatomopathologiste et radiologue. A l’issu de cette RCP une proposition thérapeutique est établie et se base : sur les référentiels régionaux de pratique si le cas présenté relève d’un traitement standard sur une concertation entre les différents spécialistes lorsque plusieurs options thérapeutiques sont envisageables Cet avis est enregistré dans le dossier de cancérologie Oncomip et sera expliqué au patient lors d’une consultation spécifique qui fait partie du dispositif d’annonce. Le suivi de votre cancer et selon le protocole de traitement établi se fera conjointement avec votre gastro-entérologue, votre oncologue et ou le radiothérapeute, le chirurgien digestif. Les traitements par chimiothérapie peuvent être administrés soit au cours d’une hospitalisation classique, soit le plus souvent en hôpital de jour. Les modalités de la prise en charge ainsi que le type de traitement (chimiothérapie, radiothérapie, traitement chirurgical, essai thérapeutique…) sont discutés à l’occasion de réunion bimensuelle d’oncologie digestive D’une façon générale, la fréquence de survenue de ces effets indésirables est variable en fonction du type de protocole de chimiothérapie. Des informations plus spécifiques vous seront données par le médecin. A l’occasion de la première consultation dite d’annonce un document vous sera remis. Ce document précisera les modalités du traitement et ses différents effets secondaires attendus. Il existe par ailleurs une grande variabilité entre les individus en ce qui concerne la tolérance d’une chimiothérapie donnée, de telle sorte qu’il n’est pas possible de prédire de façon fiable sa tolérance pour un individu donné. Vous trouverez ci-dessous des liens permettant des informations complémentaires. Fédération française de cancérologie digestive Institut national du cancer Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • Endoscopies digestives Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    Endoscopies digestives Endoscopies digestives L’ endoscopie est une méthode d’exploration et d’imagerie médicale qui permet de visualiser l’intérieur ( endon en grec) de conduits ou de cavités inaccessible à l’œil. L’endoscope est composé d’un tube optique muni d’un système d’éclairage, couplé à une caméra vidéo, il retransmet l’image sur un écran. Autrefois on parlait de fibroscopie car les endoscopes étaient munis de fibres optiques, aujourd’hui on emploie le terme de vidéo-endoscopie car les endoscopes sont dotés de caméra numérique (CCD) haute définition utilisant une technologie numérique et une lumière froide. L’endoscopie peut être utilisée, soit pour le diagnostic, soit pour traiter une maladie (endoscopie interventionnelle). Il s’agit d’un terme générique qui recouvre des examens spécifiques par organe. Ainsi, la coloscopie est l’exploration du côlon, la gastroscopie celle de l’oesophage et de l’estomac, l’entéroscopie de l’intestin grêle, etc. Les endoscopies se font par les voies naturelles lorsque cela est possible (bouche, voie nasale, anus). Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • Corticoïdes et MICI - Maladies inflammatoire chroniques | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    Corticoïdes et MICI Les Corticoïdes et les Maladies Inflammatoires Chroniques de l'Intestin Que signifie « corticoïdes » ? Les corticoïdes sont des médicaments dérivés de la cortisone, hormone naturellement sécrétée dans l’organisme par les glandes surrénales (1). Les corticoïdes ont une action anti-inflammatoire puissante, c’est pourquoi ils sont prescrits dans le traitement des poussées des MICI* (Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin) (2). Deux classes de corticoïdes sont utilisées dans ces maladies (3) : les corticoïdes classiques les corticoïdes qui ont essentiellement une action locale intestinale. * Les MICI comprennent essentiellement la maladie de Crohn et la RCH. Corticoïdes classiques : ce qu’il faut savoir Quand et comment sont-ils utilisés ? Les corticoïdes classiques sont utilisés pour traiter les poussées des MICI d’intensité moyenne à sévère (1). Ils sont le plus souvent utilisés par voie orale (2). Ils sont d’abord prescrits à forte dose pour faire régresser les symptômes, puis les doses sont réduites progressivement, par paliers, après quelques semaines. C’est ce qu’on appelle le « sevrage » (1, 2). Dans les formes de MICI limitées au rectum ou à la partie terminale du côlon, les corticoïdes classiques peuvent être administrés par voie rectale (lavement, mousse, suppositoire) (1, 2). Quels sont leurs avantages ? Quand la poussée est d’intensité moyenne à sévère, les corticoïdes classiques constituent le traitement le plus rapidement efficace, quelle que soit la région du tube digestif atteinte (2, 3). Quels sont leurs inconvénients ? Les corticoïdes classiques peuvent provoquer des effets indésirables parce qu’ils passent dans la circulation sanguine. Ces effets s’observent surtout lors de traitements à forte dose et prolongés (1). Lors d’une prescription limitée au traitement d’une poussée de MICI (c’est-à-dire pendant quelques semaines), ils sont parfois responsables d’une prise de poids liée à une stimulation de l’appétit, d’un gonflement du visage, d’une surexcitation avec insomnie, d’une acné (1). Ces manifestations disparaissent après l’arrêt du traitement (2). En cas de traitements prolongés, d’autres modifications de l’aspect physique sont possibles : vergetures, augmentation de la pilosité, atrophie de certains muscles (2). Les corticoïdes peuvent aussi déstabiliser un diabète, aggraver une hypertension artérielle et faciliter certaines infections en diminuant les défenses immunitaires de l’organisme (3, 4). Lorsqu’ils sont pris pendant plusieurs mois, ils peuvent entraîner une déminéralisation des os et, chez l’enfant, un retard de croissance (1). Pendant la prise de ces médicaments, les glandes surrénales se mettent au repos. à l’arrêt du traitement,si celui-ci a été prolongé, il faut vérifier par des tests qu’elles reprennent bien une activité normale (2, 4). Un traitement par corticoïdes classiques est parfois difficile à arrêter car les symptômes réapparaissent dès que les doses sont diminuées. C’est ce qu’on appelle la corticodépendance (3). Quelles précautions prendre ? Les corticoïdes classiques doivent être pris de préférence en une seule fois le matin pour ne pas perturber le sommeil (2). Il ne faut jamais les arrêter brutalement car cela peut déclencher une rechute et un risque d’insuffisance surrénalienne (3). Pour éviter la prise de poids et le gonflement, au cours des MICI, un régime sans sel ne sert à rien. Il faut simplement ne pas trop manger et réduire les aliments qui font grossir (graisses, sucreries) (2, 3). La prise de calcium et de vitamine D est nécessaire dans les traitements prolongés pour prévenir la déminéralisation osseuse (2, 3). Les vaccins « vivants » (tels que ceux par exemple contre la rubéole, la rougeole, la fièvre jaune) sont interdits (3). Il faut toujours signaler la prise de corticoïdes aux différents médecins que vous pouvez consulter, en particulier si vous devez subir une intervention chirurgicale. Pour les sportifs, attention : les corticoïdes peuvent donner une réaction positive aux tests des contrôles antidopage (4). Corticoïdes à action intestinale locale : ce qu’il faut savoir Quand et comment sont-ils utilisés ? Ce type de corticoïdes est utilisé pour traiter les poussées de maladie de Crohn d’intensité légère ou modérée, touchant la fin de l’intestin grêle et/ou la partie initiale du gros intestin (région iléocolique droite) (2, 3). Ils s’administrent par voie orale. Les gélules qui les contiennent sont conçues pour libérer le médicament au niveau de la muqueuse intestinale atteinte (3). L’arrêt du traitement doit se faire en diminuant progressivement les doses (3, 4). Quels sont leurs avantages ? Ces corticoïdes ne passent que très peu dans la circulation sanguine. Ils sont donc mieux tolérés que les corticoïdes classiques, même en cas de traitements prolongés(1, 3). Même si des effets indésirables comparables à ceux des corticoïdes classiques peuvent être observés, ceux-ci sont deux fois moins fréquents (4). Quels sont leurs inconvénients ? Ces médicaments ne peuvent pas servir à traiter toutes les formes de MICI. Ils sont réservés au traitement des poussées de la maladie de Crohn de l’adulte, lorsqu’elles ne sont pas trop sévères et lorsqu’elles ne touchent que la région iléo-colique droite (4). Quelles précautions prendre ? Ne pas arrêter le traitement brutalement (3). Prendre votre médicament selon les indications de la notice ou de votre médecin. Les vaccins « vivants » (tels que ceux par exemple contre la rubéole, la rougeole, la fièvre jaune) sont interdits (4). Il faut toujours signaler la prise de ces médicaments aux différents médecins que vous pouvez consulter. Pour les sportifs, attention : ce type de corticoïdes peut donner une réaction positive aux tests des contrôles antidopage (4). Bibliographie (1) Bouhnik Y, Rambaud JC. Traitement médical. In: Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Ed. John Libbey, Eurotext Paris, 1998:87-121. (2) Marteau P et al. Principaux traitements. Corticoïdes. In: Prise en charge des MICI. Ed. John Libbey Eurotext Paris, 2003:26-8. (3) Traitement de la maladie de Crohn. Dossier du CNHIM 2001; XXII,6. (4) Vidal 2009. corticoides_et_mici .pdf Download PDF • 220KB Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • Echo-endoscopie Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    L’Echo-endoscopie L'echo-endoscopie à Toulouse Qu’est-ce que l’écho-endoscopie? C’est une exploration qui associe l’endoscopie (visualisation de l’intérieur du tube digestif) à l’échographie (analyse par les ultrasons de la paroi et des organes situés au-delà de la paroi). Une sonde d’échographie est amenée à l’aide d’un endoscope à proximité de l’organe à étudier. Elle sert à rechercher ou à explorer des lésions du tube digestif ou des organes de voisinage. L’écho-endoscopie est l’examen le plus performant pour étudier la paroi de l’œsophage, de l’estomac ou du duodénum (pour rechercher et analyser des tumeurs bénignes ou malignes) et les organes de voisinage (vésicule, voies biliaires, pancréas, papille, ganglions). Appareil d’écho-endoscopie radial Il permet en outre de rechercher la présence de calculs, de kystes ou de tumeur dans les voies biliaires et/ou le pancréas. Il permet d’obtenir des informations qui ne peuvent pas être apportées par les autres explorations. Dans certains cas, il peut permettre de réaliser des prélèvements de fragments de tissu par ponction pour les étudier au microscope. Comment procède-t-on à l'écho-endoscopie ? Appareil linéaire et Aiguille à ponction L’examen utilise un appareil souple, un écho-endoscope. L’écho-endoscopie haute (œsophage, estomac, voies biliaires, pancréas) est en général réalisée sous anesthésie générale. Les patients ne ressentent rien durant l’intervention. Cet examen nécessite alors une consultation pré anesthésique. Les traitements en cours doivent être arrêtés ou continués conformément aux recommandations de l’anesthésiste. Il est de la compétence de l’anesthésiste de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Entre chaque patient et suivant les recommandations en vigueur, l’endoscope est désinfecté et les accessoires sont stérilisés ou jetés (matériel à usage unique) pour éviter toute transmission d’infections. Il est possible de réaliser des biopsies au cours de l’écho-endoscopie, au moyen d’une aiguille passée à l’intérieur de l’appareil, qui permet de prélever une carotte de tissus pour l’analyser. Dans ce cas il faut au préalable avoir réalisé un test sanguin pour vérifier l’absence d’anomalie de la coagulation sanguine. Comment se préparer pour l’écho-endoscopie ? Pour que l’examen se passe dans de bonnes conditions, il faut que l’estomac soit vide. Il ne faut donc ni manger, ni fumer durant les 6 heures précédant l’examen. Informez toujours votre médecin de vos allergies et des médicaments que vous prenez. Avant l’examen, enlevez les prothèses dentaires et les lunettes. Quelle est la durée d'un examen écho-endoscopie ? L’examen dure en moyenne 10 à 20 minutes. L’ensemble de la procédure (installation dans la salle d’examen, administration de la sédation, réalisation de l’examen, réveil et retour dans la salle de repos) peut cependant prendre 1 heure. Il est ensuite recommandé d’attendre au moins 1 heure dans la salle de repos pour surveillance et dissipation des effets de la sédation. Comment se déroule l’examen ? L’anesthésiste ou l’infirmière anesthésiste prépare l’anesthésie : – Pose une voie veineuse périphérique dans le bras (un peu comme une prise de sang), – Monitoring (surveillance) cardio respiratoire : saturomètre au doigt, électrodes d’ECG sur la poitrine et tensiomètre au bras, – Oxygénothérapie aux lunettes (le patient est en ventilation spontanée, il respire avec ses propres poumons durant l’anesthésie). Puis le patient se tourne sur le côté gauche (en décubitus latéral gauche) et met entre ses dents un « cale dents », qui a pour but de protéger l’appareil d’endoscopie des mouvements de mâchoire du patient. L’anesthésiste injecte le produit anesthésiant (propofol) et le patient s’endort en 30 secondes Pendant l’écho-endoscopie : Une fois endormi, l’examen peut débuter, l’écho-endoscope est introduit dans la bouche du patient. La durée d’un examen est courte, elle dure en général environ 15 à 20 min dans le cas d’une écho-endoscopie sans prélèvement. En cas de prélèvements, la durée s’allonge un petit peu (autour de 30 min). Durant l’examen, l’injection de CO2 avec l’endoscope permet de déplisser les parois du tube digestif et avoir un contrôle visuel de la progression de l’endoscope et le placement sur la zone voulue afin de démarrer l’exploration échographique. A l’arrêt de l’injection du produit anesthésiant le patient se réveille en quelques secondes. Après l’écho-endoscopie : Le patient est transféré en salle de réveil. Dès que l’état de vigilance est revenu à la normale (dans les 30 mn qui suivent), le patient est transféré dans sa chambre. Une collation est servie en général 1 heure après l’examen. Une fois la collation terminée, le patient se rhabille et rejoint une salle d’attente, puis le médecin lui donne les résultats ainsi que le compte rendu écrit de l’examen. Entre chaque patient, et suivant la réglementation en vigueur, l’endoscope est désinfecté et l’ensemble des accessoires utilisés (pinces à biopsies, …) est stérilisé ou jeté (matériel à usage unique). Après l’hospitalisation : L’écho-endoscopie est réalisée en ambulatoire, c’est à dire que le patient sort le jour même. Le soir, le patient rentre à la maison et peut manger le plus souvent normalement. Du fait de l’anesthésie, il ne peut pas conduire et doit être accompagné. Il peut être demandé au patient de rester hospitalisé pour surveillance des suites de l’examen, en particulier en cas de prélèvement ou de complication. Quels sont les inconvénients de l’examen ? Tout acte médical, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la médecine et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complications. Les complications de l’écho-endoscopie sont exceptionnelles. Des perforations, en particulier œsophagiennes, peuvent survenir. Elles sont souvent favorisées par des lésions sous-jacentes (tumeur, …). Une intervention chirurgicale (avec ses propres risques) peut alors s’avérer nécessaire. D’autres complications sont possibles telles que les troubles cardio-vasculaires ou respiratoires et les infections. En cas de prélèvements, de rares cas d’infections ou d’hémorragies ont été rapportés. Une intervention chirurgicale et des transfusions de sang ou de dérivés sanguins sont parfois nécessaires. Ces complications peuvent être favorisées par vos antécédents médico-chirurgicaux ou par la prise de certains médicaments. Toutes ces complications apparaissent le plus souvent lors de l’écho-endoscopie mais peuvent également se révéler quelques jours après l’examen (douleurs abdominales ou thoraciques, fièvre, frissons…). Il est alors très important de contacter immédiatement le médecin et/ou l’anesthésiste qui se sont occupés de vous. En cas d’impossibilité de prendre contact avec lui, il est très important de pendre contact très rapidement avec votre médecin traitant. Recommandations particulières Il est recommandé de ne pas conduire de véhicule le jour d’un examen réalisé sous sédation ou anesthésie, car les calmants peuvent affecter vos réflexes ou votre jugement. Le retour à domicile doit donc être assuré par une tierce personne. Pour les mêmes raisons, il vous est également déconseillé de prendre, le jour de l’examen, des décisions importantes requérant toute votre lucidité. Il peut vous être demandé de rester hospitalisé pour surveillance dans les suites de l’examen en particulier en cas de prélèvement ou de complication. Des antibiotiques peuvent être prescrits pour une durée de trois à cinq jours en cas de prélèvements. Alternative L’échographie, le scanner et parfois la résonance magnétique sont souvent pratiqués avant l’écho-endoscopie, qui a pour but de préciser le résultat de ces examens. L’écho-endoscopie est actuellement l’examen le plus sensible pour détecter de très petites anomalies au niveau de la voie biliaire ou du pancréas (petit calcul ou petite tumeur). Ponction d’une tumeur du pancréas Calcul de canal cholédoque (voie biliaire principale) Extraction du calcul par un cathérisme retrograde de la papille Fiche d'information de la Société Française d’Endoscopie Digestive Fiche d'information Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • Endoscopies et MICI - Maladies inflammatoire chroniques | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    Endoscopies et MICI Endoscopies et les Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI) Certains examens complémentaires sont indispensables pour faire le diagnostic de MICI (Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin), pour juger de la sévérité de la poussée, rechercher ou dépister des complications, c’est le cas des examens endoscopiques. On entend par endoscopie, l’ensemble des examens utilisant des endoscopes : appareils munis d’un système d’éclairage qui peuvent être introduits dans un organe creux et en permettre l’exploration. On peut, à l’aide de ces appareils, regarder directement à l’intérieur de tous les organes, et en particulier pour le tube digestif de l’osophage, de l’estomac, du duodénum, de l’intestin grêle et du côlon, y recueillir des photos, des films. Grâce à la présence de canaux opérateurs, il est possible d’introduire au travers de l’endoscope des pinces, des anses, des aiguilles, des cathéters, des ballons de dilatations qui permettent la respectivement la réalisation de biopsies (prélèvements), l’ablation de polypes, l’injection de substances, de colorations,de traitement de sténoses (rétrécissements). Ces appareils fonctionnent avec des systèmes vidéo : l’appareil étant muni à son extrémité d’un système de caméra miniaturisé à CCD comparable à celui d’utilisé dans les caméras vidéo. La coloscopie constitue l’examen clef du diagnostic de MICI. Elle va permettre de visualiser l’ensemble du côlon (gros intestin) et la dernière partie de l’intestin grêle (partie terminale du petit intestin)e, de réaliser des prélèvements, éventuellement de faire des photos. Comment réaliser un endoscopie de bonne qualité ? Une préparation est nécessaire pour nettoyer le côlon. Une excellente préparation sera le garant d’un examen de qualité et la coopération du patient est donc indispensable. Il faut suivre un régime sans résidus les trois jours précédant l’examen, c’est-à-dire exclure les fruits, les légumes et le pain. Dans les heures qui précèdent la coloscopie, le patient absorbera une solution purgative. La préparation doit être effectuée correctement pour que le médecin puisse réaliser un examen complet et de bonne qualité. La coloscopie s’effectue sous anesthésie de courte durée. Il est donc indispensable d’avoir une consultation de pré-anesthésie, au plus tard 48 heures avant l’examen, sauf en cas d’urgence. L’examen est réalisé en hospitalisation de jour. Le patient arrive à jeun (sans avoir bu, mangé et fumé depuis au moins 6 heures). La coloscopie dure entre 15 et 30 minutes. Un repos de quelques heures après l’examen est nécessaire avant de quitter le centre d’examen. Le patient ne doit pas conduire de véhicule pendant les 24 heures qui suivent. Il est souhaitable de repartir accompagné. A quoi sert ce premier examen ? La coloscopie permet au gastro-entérologue de confirmer le diagnostic de MICI et d’en préciser la nature : Maladie de Crohn (MC) Rectocolite hémorragique (RCH). Sur un compte rendu détaillé, il va décrire les lésions (ulcérations, rétrécissements, polypes.) l’étendue de la maladie (est-elle limitée ou étendue à tout le côlon, touche-t-elle la partie terminale de l’intestin grêle ?) Dans la majorité des cas, ces éléments permettent de préciser la nature de la MICI (maladie de Crohn ou RCH), mais parfois cela est plus difficile et les prélèvements (biopsies), que le médecin aura réalisés à l’aide de pinces et qu’il adressera au laboratoire d’anatomo-pathologie, permettront de confirmer le diagnostic. Grâce à cet examen un traitement adapté sera mis en route. En dehors du diagnostic initial de MICI, faut-il faire d’autres coloscopies ? La coloscopie devra la plupart du temps être renouvelée en fonction des troubles digestifs mais elle ne sera pas systématique lors de chaque poussée. Mais elle sera indispensable si le médecin suspecte une complication, en cas d’absence de réponse au traitement médical, après chirurgie pour juger de l’intérêt d’un traitement préventif des rechutes (immunosuppresseurs), avant la mise en route d’un traitement par anti-TNF pour éliminer une sténose (rétrécissement du côlon ou de l’intestin grêle), avant une intervention chirurgicale, Parfois la coloscopie sera réalisée pour dilater des sténoses et éviter une intervention chirurgicale. Des coloscopies sont-elles nécessaires lorsque tout semble aller bien ? La coloscopie est essentielle également dans la prévention du cancer colo-rectal même en l’absence de tout symptôme. Le cancer colo-rectal est le cancer digestif le plus fréquent et les malades atteints de MICI ont un risque accru et précoce. Ce risque est d’autant plus élevé que la maladie est étendue et ancienne même si elle est en rémission grâce au traitement. Avant d’atteindre le stade de cancer les lésions passent par le stade d’inflammation puis de dysplasie (Modification progressive des caractéristiques de normalité d’une cellule. Perte par exemple de la paroi, ou de certaines propriétés de fabrication, de sécrétion etc.). La surveillance par coloscopie, réalisée en dehors des poussées de la maladie, permet de dépister ces dysplasies. Au cours de la coloscopie, des biopsies systématiques sont réalisées dans ce but. De nouvelles techniques sont apparues pour aider à la recherche de ces dysplasies comme la chromo-endoscopie. On répand dans le côlon, au cours de la coloscopie, un colorant, le bleu de méthylène, par un canal opérateur pour colorer la paroi colique, les zones anormales dites dysplasiques apparaissent, permettant ainsi de cibler les biopsies. Le risque d’apparition d’une dysplasie augmente avec : l’ancienneté de la maladie le jeune âge au moment du diagnostic l’étendue de la maladie Quand faut-il débuter cette surveillance ? En cas d’atteinte de l’ensemble du côlon, la surveillance systématique doit débuter à partir de la 8° année d’évolution puis sera répétée à intervalles réguliers. En cas de maladie limitée à la partie gauche du côlon, la surveillance s’effectue, de la même manière, à partir de la 15° année. Par contre qu’elle que soit l’étendue de la maladie, l’existence d’une cholangite sclérosante associée (maladie inflammatoire des voies biliaires), incite à débuter la surveillance immédiatement. La découverte d’une dysplasie, conduira dans la plupart des cas à l’indication d’une colectomie (ablation du côlon), afin d’éviter l’apparition d’un cancer. Peut-on réaliser d’autres explorations endoscopiques digestives ? La maladie de Crohn pouvant toucher tout le tube digestif il est parfois nécessaire de réaliser une exploration de l’osophage, de l’estomac, et du duodénum : on réalise alors une endoscopie à l’aide d’un appareil introduit par la bouche. L’entéroscopie utilise également un endoscope introduit par la bouche permettant l’exploration d’une partie de l’intestin grêle, il est rarement réalisé au cours des MICI. La vidéocapsule endoscopique est une gélule contenant une caméra vidéo miniaturisée et une source lumineuse. Avalée, elle progresse naturellement. La caméra permet d’enregistrer des images vidéos, transmises par télémétrie à un enregistreur externe que le patient porte à la ceinture. La capsule est éliminée dans les selles au bout de 24 heures environ. Elle permetd’explorer en totalité l’intestin grêle mais il n’est pas possible de réaliser des prélèvements et, actuellement, elle ne peut pas examiner le côlon. Elle est contre indiquée en cas de sténose mais peut être utile pour différencier une maladie de Crohn et une RCH (dans cette dernière il n’y a jamais de lésion sur l’intestin grêle) ou pour établir l’étendue des lésions d’une maladie de Crohn. Que doit-on retenir ? La coloscopie est indispensable pour faire le diagnostic de MICI, pour évaluer l’étendue et la gravité des lésions afin d’adapter le traitement. Une surveillance endoscopique est nécessaire après quelques années d’évolution afin de dépister des lésions pré-cancéreuses et ainsi de prévenir l’apparition d’un cancer colo-rectal. endoscopies_et_mici .pdf Download PDF • 151KB Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? 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  • Qu'est-ce qu'une MICI | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    Qu'est-ce qu'une MICI Qu'est ce que les MICI ? Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (ou MICI) regroupent la maladie de Crohn et la recto-colite hémorragique. Elles se caractérisent toutes les deux par une inflammation de la paroi d’une partie du tube digestif. Dans la maladie de Crohn, elle peut être localisée dans tout le système digestif, de la bouche à l’anus (le plus souvent au niveau de l’intestin) tandis que dans la rectocolite hémorragique, elle est localisée au niveau du rectum et du colon. Ces maladies évoluent par poussées inflammatoires de durée et de fréquence extrêmement variables en fonction des patients, alternant avec des phases de rémission. Les MICI sont le plus souvent diagnostiquées chez des sujets jeunes âgés de 20 à 30 ans mais peuvent survenir à tout âge ; 15 % des cas concernent des enfants. Leur fréquence varie considérablement d’un pays à l’autre mais les taux les plus importants sont retrouvés dans les pays industrialisés et notamment en Europe du Nord-Ouest et aux Etats-Unis. En France, environ 5 nouveaux cas de maladie de Crohn et autant de rectocolites hémorragiques sont diagnostiqués chaque année pour 100 000 habitants. Il y a actuellement 200 000 cas nouveaux par an. Des facteurs d’environnement sur un terrain génétique Plusieurs facteurs de risque sont suspectés, notamment génétiques et environnementaux. Les études génétiques de patients atteints de MICI montre qu’il s’agit de maladies polygénétiques impliquant près de 100 gènes. Un gène de prédisposition de la maladie de Crohn a notamment été découvert (NOD2/CARD15) : une ou deux mutations sur ce gène peut multiplier par 40 le risque de développer la maladie. Mais le fait que cette maladie se développe dans les pays industrialisés fait largement suspecter le rôle de l’environnement. Les MICI apparaissent peu à peu dans les pays émergents et le suivi de migrants montre que le risque de développer la maladie rejoint celui de la population parmi laquelle ils vivent. Pollution, alimentation, hygiène, toutes les pistes sont ouvertes même si aucune étude ne permet à ce jour d’incriminer l’une ou l’autre. Seul facteur de risque avéré de la maladie de Crohn, le tabac mais qui, paradoxalement, protège de la rectocolite hémorragique. Diagnostic des MICI Le diagnostic des MICI repose sur plusieurs critères cliniques, biologiques, endoscopique et d’imagerie médicale . Aux symptômes, il faut ajouter un bilan biologique qui permet de détecter un syndrome inflammatoire et des carences nutritionnelles éventuelles. L’endoscopie digestive (iléo coloscopie) consiste à introduire une sonde équipée d’une camera dans le système digestif du patient par voie naturelle et permet d’observer la présence de lésions et de pratiquer des prélèvements. Un bilan radiologique complémentaire peut aider à estimer l’étendue des lésions (scanner, IRM..). Aucun test à lui seul ne permet de diagnostiquer fermement la maladie, il se fait sur un faisceaux d’argument . Références Source internet Inserm Télécharger le Guide patient HAS maladie de CROHN et RCH Liens Vous trouverez ci-dessous des liens permettant des informations complémentaires Commission MICI du CREGG My MICI Book Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI Groupe d’Étude Thérapeutique des Affections Inflammatoires du Tube Digestif Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? 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  • Capsule endoscopique Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    La Vidéocapsule de l'intestin grêle La capsule endoscopique L’endoscopie par capsule est une technique médicale qui consiste à réaliser des clichés du système digestif au moyen d’un appareil photo miniature logé dans une capsule, appelé vidéocapsule . Une fois la capsule avalée, elle prend des photos du système digestif et les envoie via des électrodes à un boîtier que porte le patient. Ce type d’endoscopie est principalement utilisé pour examiner l’intestin grêle, qui n’est pas accessible par les autres types d’endoscopie, tels que la coloscopie ou la gastroscopie. Pour l’instant la vidéocapsule du grêle est remboursée dans des indications bien précises : saignement digestif inexpliqué (après bilan endoscopique), suspicion de maladie de Crohn du grêle sans sténose. Technique La veille de l’examen, il faudra prendre une purge moins importante que pour une coloscopie. Il y a nécessité d’être à jeun le matin de l’examen avant d’absorber la capsule et ne pas avoir pris de traitement à base de fer per os. La mise en place du système dure une dizaine de minute. Une fois le dispositif mis en place le patient peu rentrer chez lui, l’examen va se dérouler sur environ 6 heures en ambulatoire. A son retour les images sont récupérées sur le disque dur pour faire un film qui sera analysé par le médecin. Cette analyse dure de 30 à 45 min. Un rapport avec des photos sera réalisé. Film vidéo capsule endoscopique Vidéocapsule, voyage au centre de l’intestin [ InsideCapsule – www.ch-hyeres.fr ] Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • Hépatologie Toulouse | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

    Hépatologie L'hépatologie L'hépatologie est la branche de la médecine qui s'intéresse à l’étude du foie (hépar) sur un plan anatomique, physiologique et pathologique. Le spécialiste, l'hépatologue est aussi gastro entérologue . Les pathologies rencontrées dans cette discipline sont très nombreuses, du fait de la diversité et de l'importance des fonctions hépatiques : Cirrhose : fibrose du foie, aboutissement d’une maladie chronique qu’elle soit virale alcoolique ou auto immune… Tumeurs : qu’elles soient primitives (carcinome hépato cellulaire favorisé le plus souvent par la cirrhose) ou secondaires (métastases). Insuffisance hépatique : insuffisance physiologique du foie pouvant être aigue (hépatites qu’elle qu’en soit la cause) ou chroniques (cirrhose) Hépatites virales (A, B, C mais aussi Cytomégalovirus, Herpes, Epstein Barr virus et plus rarement D, E….) Médicamenteuses : liste longue et variée. De nombreuses pathologies digestives ou générales peuvent toucher cet organe. Les explorations hépatiques se font essentiellement par la biologie (prise de sang) mais aussi l’imagerie qui comprend l’échographie (faite le plus souvent au cabinet), le scanner et l’IRM. La réalisation d'une ponction biopsie hépatique même si elle est de plus en plus rare reste une possibilité permettant l’analyse histologique du tissu hépatique. Les différents traitements peuvent s'envisager sur un plan médical (arsenal médicamenteux anti viraux et chimiothérapies en évolution constante) ou chirurgical (dérivations, résections, allant même jusqu’à la transplantation hépatique). Recto Colite Hémorragique (RCH) à Toulouse En savoir + Maladie de Crohn Toulouse En savoir + Radiofréquence Endobrachyoesophage En savoir + Prise en charge de l’obésité par endoscopie : Ballon intra-gastrique ou Endosleeve En savoir + Qu'est-ce qu'une MICI En savoir + CPRE ( Cholangio-Pancréatographie Rétrograde Endoscopique) ou Endoscopie des voies biliaires En savoir + Dissection sous muqueuse endoscopique En savoir + Drainages biliaires En savoir + Cholangioscopie En savoir + Urgence hémoccult En savoir + Troubles de la statique du périné En savoir + Explorations ano-rectales En savoir + Explorations de l’oesophage : PH métrie et manométrie En savoir + MICI : maladies inflammatoires chroniques de l’intestin En savoir + Explorations fonctionnelles En savoir + Endoscopies digestives En savoir + Proctologie En savoir + Hépatologie En savoir + Gastro-entérologie En savoir + Cancérologie En savoir + Voyages, Vaccinations et MICI En savoir + Ma MICI : Fonder une famille En savoir + Livret d’information destiné aux patients porteurs de MICI En savoir + Enfants et Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin - MICI En savoir + Endoscopies et MICI En savoir + Droits Sociaux et MICI En savoir + Corticoïdes et MICI En savoir + Assurances et MICI En savoir + Alimentation et MICI En savoir + Cancer du colon En savoir + pH Métrie En savoir + Fiches régimes En savoir + Tout savoir sur les MICI En savoir + Cancérologie et dépistage En savoir + La Gastroscopie En savoir + L’Echo-endoscopie En savoir + La Vidéocapsule de l'intestin grêle En savoir + La manométrie oesophagienne En savoir + Elastométrie hépatique (Fibroscan°, Supersonic°) En savoir + La Coloscopie En savoir + L’Entéroscopie double ballon En savoir + Une Question ? Le Centre des Maladies de l’Appareil Digestif (CMAD) de Toulouse est dédié à la prise en charge des affections gastro-intestinales et hépatiques. Forts de notre expertise et de notre engagement envers l'excellence médicale, nous proposons une gamme complète de services diagnostiques et thérapeutiques pour répondre à vos besoins spécifiques. Notre équipe d’hépato-gastroentérologues expérimentés est à votre disposition pour vous accompagner tout au long de votre parcours de santé, de la prévention au traitement. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, n’hésitez pas à fixer un rendez-vous de consultation avec l’un de nos spécialistes. Nous sommes là pour vous offrir les meilleurs soins possibles et vous aider à retrouver une meilleure qualité de vie. Contactez-nous dès aujourd'hui pour planifier votre consultation et bénéficier d'une prise en charge personnalisée et attentive. Contact

  • Les Examens du CMAD | Centre des Maladies de l'Appareil Digestif

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